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Tally Gotliv affirme sans preuve qu’un soldat a été tué pour avoir révélé les échecs du 7 octobre

La députée du Likud, qui relaie régulièrement de graves théories du complot, a utilisé un article de presse qui remonte à un an et demi avant le 7 octobre pour justifier ses accusations

Le députée du Likud Tally Gotliv prend la parole lors d'une réunion d'une commission de la Knesset à Jérusalem, le 11 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)
Le députée du Likud Tally Gotliv prend la parole lors d'une réunion d'une commission de la Knesset à Jérusalem, le 11 mars 2025. (Yonatan Sindel/Flash90)

Tally Gotliv, députée du Likud, a semblé insinuer sans preuve qu’un soldat de Tsahal décédé a été tué pour avoir tenté d’empêcher la révélation de détails relatifs à la réponse de l’armée le 7 octobre.

Dans un message publié sur X lundi, Gotliv a partagé un article sur le suicide d’un officier de renseignement de Tsahal qui est tombé d’une fenêtre en 2022, écrivant : « Si je tombe d’un bâtiment comme celui-ci par accident, ou si un climatiseur me tombe dessus au milieu de nulle part, ne soyez pas surpris et ne croyez pas que je me suis probablement suicidé. »

« De même, plusieurs officiers de Tsahal qui ont essayé de raconter ou de révéler quelque chose en rapport avec l’enfer d’octobre sont subitement morts de cette manière », a-t-elle écrit. « Que se passe-t-il ici ? »

L’article relayé par la députée, publié dans le quotidien Israel Hayom en mai 2022, est antérieur au 7 octobre de près d’un an et demi.

Il rapporte que l’officier en question se serait suicidé et note qu’il a servi dans la même unité qu’un autre officier qui a été arrêté pour des infractions présumées à la sécurité et qui a été retrouvé mort en prison. L’article précise qu’il n’y a pas de lien apparent entre les deux affaires.

Gotliv a ensuite écrit qu’elle avait été informée que l’article datait d’il y a trois ans.

« Je n’efface pas les messages, et chaque fois que je fais une erreur ou que je tombe dans un piège répandu, j’ajoute une clarification », a-t-elle écrit dans un message de suivi, tout en continuant à affirmer que « quiconque essaie, ne serait-ce que de pointer du doigt les hauts gradés de Tsahal et du Shin Bet pour l’assassinat de notre peuple sera en danger ».

Aaron ‘Ari’ Rosenfeld, l’un des suspects dans l’affaire de la fuite de documents classifiés du bureau du Premier ministre, arrive dans la salle d’audience du tribunal de district de Tel Aviv le 7 janvier 2025. (Crédit : Koko/Flash90)

Pour tenter d’étayer son affirmation, elle cite l’arrestation du sous-officier réserviste de Tsahal Ari Rosenfeld, qui est au centre du scandale de la fuite des documents de sécurité du cabinet du Premier ministre, et le récent interrogatoire du général de brigade (réserviste) Oren Solomon, un officier qui a participé à l’enquête de la division de Gaza sur ses échecs liés à l’attaque du Hamas du 7 octobre.

La chaîne d’information N12 a rapporté la semaine dernière que Solomon, membre du groupe HaBithonistim, avait déclaré à des associés qu’il pensait avoir été retiré du service de réserve parce qu’il avait pointé des fautes de la part du haut commandement de Tsahal. L’armée a déclaré que Solomon avait travaillé sur l’enquête pendant un an avec un soutien total et que la fin de son service de réserve n’avait rien à voir avec l’enquête et était liée à des « violations graves de la sécurité opérationnelle » non spécifiées.

« D’ailleurs, jusqu’à présent, je n’ai trouvé aucun résultat d’enquête sur la mort des officiers mentionnés dans l’article », a poursuivi Gotliv. « Continuez à me traiter de complotiste, et je continuerai à dire que je n’ai aucun doute sur le fait qu’il y a eu une trahison en notre sein. »

Tally Gotliv est (très) habituée aux théories du complot. En janvier, elle avait refusé une convocation pour un interrogatoire de police, faisant valoir son immunité parlementaire, dans une affaire liée à une série de messages publiés sur les réseaux sociaux il y a un an, dans lesquels elle révélait que le compagnon de vie d’un leader des manifestations anti-gouvernement était membre du service de sécurité Shin Bet, ce qui, selon les responsables de la sécurité, représente un risque pour la sécurité nationale.

Quelques jours plus tard, Yaïr Golan, le chef du parti de gauche Les Démocrates, a menacé d’intenter une action en justice contre Gotliv pour diffamation présumée, car elle avait tenté de le lier à une théorie du complot impliquant l’espionnage contre l’État à la suite du 7 octobre 2023.

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