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Tensions Hezbollah-Israël : Un émissaire américain prône une « solution diplomatique »

Hochstein a déclaré à la presse, à Beyrouth, qu'une trêve temporaire n'était pas une solution et que la situation le long de la Ligne bleue, qui délimite la frontière, doit changer

L'envoyé spécial américain Amos Hochstein faisant une déclaration après sa rencontre avec le président du Parlement libanais, à Beyrouth, le 4 mars 2024. (Crédit : AFP)
L'envoyé spécial américain Amos Hochstein faisant une déclaration après sa rencontre avec le président du Parlement libanais, à Beyrouth, le 4 mars 2024. (Crédit : AFP)

Un émissaire américain a affirmé lundi à Beyrouth qu’une solution diplomatique était « la seule issue » pour mettre fin aux accrochages transfrontaliers qui opposent le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah à Israël depuis le début de la guerre à Gaza.

La visite d’Amos Hochstein est survenue alors qu’un missile tiré selon l’armée israélienne à partir du Liban a tué un ouvrier agricole étranger dans le nord du pays.

« Les États-Unis sont convaincus qu’une solution diplomatique est la seule issue pour mettre fin aux hostilités […] », a déclaré Hochstein, coordinateur spécial du président Joe Biden pour la sécurité de l’énergie, aux journalistes.

Hochstein a souligné qu’il était nécessaire de parvenir à « un arrangement de sécurité durable et juste entre le Liban et Israël », estimant qu’un « cessez-le-feu temporaire ne suffirait pas ».

« Une guerre limitée ne peut être contenue », a-t-il déclaré après avoir rencontré le président du Parlement libanais Nabih Berri, allié du Hezbollah, et le Premier ministre Najib Mikati.

La sécurité le long de la Ligne bleue, délimitée par les Nations unies en 2000 après le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, « doit changer afin de garantir la sécurité de tous », a-t-il ajouté.

L’envoyé spécial américain Amos Hochstein (à gauche) rencontrant le président du Parlement libanais Nabih Berri, à Beyrouth, le 4 mars 2024. (Crédit : AFP)

La recherche d’une solution diplomatique « n’est pas seulement un effort américain », a déclaré Hochstein, ajoutant que Washington travaillait avec « des partenaires mondiaux […] pour faire avancer les opportunités de prospérité et de stabilité au Liban ».

Le Liban, englué dans une profonde crise économique et politique, recevra « un soutien international » en cas d’accord, a assuré Hochstein « mais cela ne pourra commencer que si nous parvenons à trouver un moyen d’aller de l’avant ».

Pour sa part, le Hezbollah répète qu’il cessera ses attaques contre Israël en cas d’arrêt de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Ceux qui se posent en médiateurs doivent arrêter l’agression sur Gaza, et non l’aide » du Hezbollah au Hamas dans sa guerre, a affirmé lundi le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem.

« Arrêtez l’agression sur Gaza, et la guerre dans la région s’arrêtera », a ajouté le responsable du groupe terroriste chiite libanais dans son discours.

Hochstein a assuré que son pays « œuvrait sans relâche pour un cessez-le-feu à Gaza », tout en ajoutant que cela ne signifierait pas « automatiquement » un arrêt des violences sur le front libanais.

« C’est pour cela que nous sommes ici aujourd’hui », a-t-il souligné.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait récemment averti qu’une éventuelle trêve à Gaza n’entamerait pas « l’objectif » d’Israël de repousser le Hezbollah de sa frontière nord, par la force ou la diplomatie.

Des fumées s’échappant après des frappes israéliennes sur le village libanais de Markaba, le 4 mars 2024. (Crédit :Jalaa Marey/AFP)

Lors d’une visite en janvier, Hochstein avait déclaré que le Liban et Israël « préféraient » une voie diplomatique pour mettre fin aux hostilités.

L’envoyé américain devrait également se rendre en Israël au cours de son voyage dans la région et rencontrer de hauts responsables israéliens, bien que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ait annulé toutes ses réunions depuis le début de la semaine, étant grippé.

Dès le lendemain du début de la guerre le 7 octobre à Gaza entre Israël et le Hamas, le Hezbollah est intervenu pour soutenir son allié palestinien, ciblant le nord d’Israël qui riposte par des bombardements sur le Liban.

Plusieurs attaques en provenance de Syrie ont également eu lieu, sans faire de blessés.

Au moins 296 personnes, pour la plupart des terroristes du Hezbollah et de groupes qui lui sont alliés, ainsi que 46 civils, ont été tuées au Liban et en Syrie depuis le 7 octobre.

Côté israélien, dix soldats et sept civils ont péri.

Des dizaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leurs foyers de part et d’autre de la frontière.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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