Toulouse : un véhicule municipal incendié par des activistes anti-Israël
L'incendie revendiqué avait pour objectif de dénoncer le jumelage de la ville rose avec Tel Aviv, selon le communiqué ; le maire dénonce des « méthodes violentes et destructrices »
« Encore un saccage revendiqué par l’extrême-gauche ! ». Vendredi, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, dénonçait sur ses réseaux sociaux l’incendie volontaire d’un véhicule appartenant à la municipalité, dans la nuit du mercredi 4 au jeudi 5 décembre 2024.
D’après un communiqué publié sur le site d’un groupe local de gauche radicale, l’incendie avait pour but à dénoncer le jumelage de la Ville rose avec Tel Aviv, qui existe pourtant depuis 1962.
« La métropole de Toulouse prend clairement position dans la guerre en cours », peut-on lire, le communiqué faisant référence au conflit entre l’armée israélienne et le Hamas à Gaza lancé par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre 2023 suite au pogrom qu’il avait commis.
« Jumelage avec Tel Aviv et accueil à bras ouverts d’une base de l’OTAN qui doit être inaugurée à partir de l’été 2025 », indique le communiqué, qui se termine par un appel à « reprendre la ville aux marchands d’armes » et un
« Free Gaza ! ».
De son côté, Jean-Luc Moudenc a dénoncé des « méthodes violentes et destructrices » qui sont « insupportables ».
« Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Rangueil, un véhicule de notre collectivité, rempli de matériel de maintenance, a été volontairement brûlé. Plusieurs milliers d’euros sont partis en fumée, sans compter le coût de remplacement du véhicule », a indiqué le maire qui a saisi la justice.
Le véhicule en question servait à l’entretien des piscines municipales. En mai dernier, un incident similaire avait eu lieu et avait visé une foreuse utilisée par la ville sur un chantier de métro.
Jean-Luc Moudenc dénonce des actes antisémites qui ont considérablement augmenté depuis le début de la guerre au Proche-Orient.
Dans un discours prononcé pour le 80e anniversaire de la libération de la ville, fin août 2024, il avait déclaré que « même si les temps ne sont pas comparables, nous pouvons déceler certaines similarités entre le contexte des années 1930 et celui d’aujourd’hui ».