Un ancien policier gradé reconnu coupable de harcèlement sexuel
Hagai Dotan comparaîtra devant le tribunal disciplinaire de police pour recevoir sa peine ; il ne fait pas face à des accusations criminelles
Un ancien commissaire-adjoint de la police israélienne a été condamné jeudi par une cours disciplinaire de police interne pour harcèlement sexuel et conduite indigne de la part d’un officier, cinq mois après qu’il a signé une négociation de plaidoyer et admis les accusations portées contre lui.
Hagai Dotan repassera devant le tribunal pour recevoir sa sentence à une date ultérieure. Il ne fait pas face à des accusations criminelles, dans le cadre des négociations de plaidoyer.
Dotan a admis qu’à plusieurs reprises, il a approché des femmes officiers sous son commandement et leur a fait des remarques sexuellement explicites. Entre autres remarques, Dotan a dit à une subalterne « je meurs d’envie de vous embrasser », selon l’acte d’accusation.
L’affaire de Dotan a éclaté il y a un an parmi un grand nombre de plaintes pour harcèlement sexuel déposées contre les officiers supérieurs de la police d’Israël, conduisant à une crise au sein des forces et nécessitant de faire appel à la police pour faire le ménage.
Dotan a démissionné de la police israélienne en septembre dernier sous une pluie d’accusations. Les allégations contre lui ont fait surface après que plusieurs femmes ont déposé plainte auprès de l’unité des affaires internes l’année dernière.
Dotan, 55 ans, a pris le commandement du district côtier de la police israélienne en 2011.
Ces dernières années une série d’affaires de mauvaise conduite sexuelle s’est produite, impliquant des officiers supérieurs de la police, dont beaucoup ont été forcés de se retirer en raison des accusations portées contre eux. Au total, environ la moitié des principaux généraux de la police israélienne – le plus haut rang inférieur à celui du commissaire de police – ont été accusés de tels abus, et beaucoup d’entre eux ont démissionné.