Un drone du Hezbollah s’est écrasé dans la cour d’une maison près d’Akko
L'armée examine les circonstances de l'incident, un jour après qu'un drone a explosé dans un champ en Galilée ; Gallant : Les "équations" du groupe terroriste se désagrègent
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Un drone lancé par le groupe terroriste du Hezbollah au Liban s’est écrasé mardi dans la cour d’une maison dans une communauté près d’Akko il y a peu, selon Tsahal.
Tsahal précise que l’incident fait l’objet d’une enquête et que des forces militaires et de police se trouvent sur les lieux, dans la ville de Bustan HaGalil.
L’incident n’a fait ni dégâts ni blessés. Les images montrent que le drone était quasiment intact après s’être écrase.
Aucune sirène d’alerte n’a retenti lorsque le dispositif aérien a pénétré dans l’espace aérien israélien. L’armée enquête sur cette anomalie.
L’armée israélienne a accusé le Hezbollah d’avoir lancé le drone, bien que le groupe terroriste libanais n’ait pas revendiqué ce lancement.
Hier, un drone du Hezbollah chargé d’explosifs a explosé dans un champ près de la ville d’Arbel en Galilée, sans faire de blessés.

Lors d’une visite du nouveau ballon géant de détection de missiles de l’armée de l’air israélienne dans le nord d’Israël, le ministre de la Défense Yoav Gallant déclare que les « équations » du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah s’effondrent, car l’armée de l’air israélienne opère au-dessus de toutes les zones du Liban.
« Les équations que le Hezbollah pensait avoir créées s’effondrent lorsque l’armée de l’air et l’armée israélienne décident d’attaquer, à Damas, à Beyrouth, à Sidon, à Nabatieh, partout, ils font ce travail et aucune équation ne s’y oppose », explique M. Gallant sur la base abritant le système de détection, baptisé « Elevated Sensor », ou « Sky Dew » en Israël.
« Chaque jour que Tsahal gagne et que le Hezbollah perd, j’espère qu’il n’y aura pas de jours plus difficiles, mais s’il y en a, vous êtes prêts », ajoute-t-il à l’intention des soldats de l’armée de l’air.
Mardi, l’armée israélienne a déclaré avoir frappé de nombreuses positions du Hezbollah dans le sud du Liban, en réponse aux attaques de roquettes et de missiles du groupe terroriste.
Depuis le 8 octobre, le groupe terroriste chiite libanais a attaqué presque quotidiennement des communautés israéliennes et des postes militaires le long de la frontière, le groupe terroriste chiite libanais affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza pendant la guerre qui s’y déroule. Ces attaques ont entraîné des représailles israéliennes et des tirs transfrontaliers réguliers, ainsi que le déplacement de quelque 80 000 Israéliens dans les communautés frontalières.
Israël a prévenu qu’il ne tolérerait plus la présence du Hezbollah à la frontière du Liban, où il pourrait tenter de perpétrer une attaque similaire aux massacres commis par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre.
Il a prévenu que si la diplomatie internationale ne parvenait pas à forcer le Hezbollah à s’éloigner de la frontière, une opération militaire israélienne serait nécessaire.
Jusqu’à présent, les escarmouches à la frontière ont causé la mort de six civils du côté israélien, ainsi que celle de neuf soldats et réservistes des Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.
Le Hezbollah a été beaucoup plus durement touché : 206 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie.
Au Liban, 32 autres membres de groupes terroristes distincts, un soldat libanais et au moins 30 civils, dont trois journalistes, ont été tués.