Un homme tente de faire entrer clandestinement des reptiles depuis la Hongrie
Les autorités ont déjoué une tentative d'introduction de 3 lézards et de 2 serpents dans le pays, cachés dans des récipients en plastique, du papier d'aluminium et des chaussettes
Un Israélien a récemment été arrêté à l’aéroport Ben Gurion alors qu’il tentait de faire entrer clandestinement trois lézards et deux serpents dans le pays.
L’homme, âgé d’une vingtaine d’années, a essayé de cacher les animaux dans des récipients en plastique, du papier d’aluminium et des chaussettes, comme le montrent des photos et une vidéo rendues publiques par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Il a été arrêté il y a plusieurs jours à son retour de Hongrie, lors d’une opération conjointe menée par des représentants du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, de l’Administration fiscale, de l’Autorité israélienne de la nature et des parcs (INPA) et de la police des frontières.
L’incident n’a été rendu public que lundi.
L’importation d’animaux sauvages en Israël sans les permis nécessaires, qui comprennent des certificats d’importation et des carnets de santé délivrés par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, est considérée comme un délit et elle peut entraîner une amende substantielle et jusqu’à deux ans d’emprisonnement.
Les reptiles passés en contrebande seront renvoyés dans leur pays d’origine, a indiqué le ministère.
« Ces dernières années, nous avons appris à nos dépens l’importance de prévenir la propagation des maladies des animaux aux humains. Il est de notre devoir de veiller à ce que l’importation d’animaux soit effectuée légalement et ne présente pas de danger pour la santé du public et des animaux eux-mêmes », a déclaré le Dr. Tamir Gashan, directeur par intérim des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
« Une liste de la variété des espèces autorisées à la détention, au commerce et à l’importation en Israël peut être consultée sur le site web de l’INPA« , a ajouté Uri Liniel, chef du département du commerce et de la détention d’animaux sauvages au sein de l’autorité.
La contrebande d’animaux sauvages constitue une menace potentielle pour la santé publique tout en mettant en danger la faune locale et d’autres espèces animales.
En 2019, les autorités israéliennes avaient découvert un enclos de dizaines de reptiles et d’amphibiens entassés dans un petit appartement du centre de Tel Aviv, au cours d’une opération menée dans le cadre d’une tentative de répression mondiale de la vente au marché noir des animaux de compagnie exotiques.
La criminalité mondiale liée aux espèces sauvages représente environ 150 milliards de dollars par an et elle occupe la quatrième place au classement des commerces illégaux, derrière les drogues, la contrefaçon et la traite d’êtres humains.