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Un jeune homme tué à Tamra; la vague meurtrière dans la communauté arabe se poursuit

Ashraf Akawi, 34 ans, est décédé à l'hôpital ; un autre homme âgé de 22 ans, a été légèrement blessé dans la fusillade ; 132 personnes ont été tuées depuis le début de l'année

Photo d'illustration : La police sur la scène d'un meurtre à Holon, le 21 décembre 2015. (Crédit : Moti Karelitz/Flash90)
Photo d'illustration : La police sur la scène d'un meurtre à Holon, le 21 décembre 2015. (Crédit : Moti Karelitz/Flash90)

Un homme de 34 ans, originaire de la ville de Tamra, dans le nord d’Israël, a été tué par balle mercredi matin, selon un communiqué de la police israélienne.

A ce jour, la déferlante meurtrière qui ravage la communauté arabe israélienne ne montre aucun signe de ralentissement.

Le nombre de victimes depuis le début de l’année est presque deux fois plus élevé que celui enregistré pendant la même période en 2022. Malgré cela, le gouvernement manifeste peu de volonté d’agir de manière significative sur ce problème.

L’homme, grièvement blessé, a été transporté à l’hôpital Rambam de Haïfa, où les médecins ont prononcé son décès.

Il a été ultérieurement identifiée comme étant Ashraf Akawi.

Un autre homme, âgé de 22 ans, a été légèrement blessé dans cette fusillade et a été hospitalisé, selon la police.

Cette fusillade serait le fait d’une querelle entre criminels, a souligné la police.

Selon The Abraham Initiatives, une organisation à but non lucratif qui recense les crimes violents dans la communauté arabe, ce meurtre a porté à 132 le nombre de membres de la communauté arabe décédés dans des crimes violents depuis le début de l’année. En 2022, 64 Arabes israéliens ont été assassinés au cours de la même période.

Cette année, 119 victimes ont été tuées par balle.

Lundi, un homme a été tué par balle à Abu Snan, un village arabe situé près de la ville de Kafr Yasif, dans le nord du pays. Mardi, un homme blessé par balle dimanche dans la ville de Kafr Kanna, a succombé à ses blessures.

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, affilié à l’extrême-droite, qui a, durant sa campagne, promis de renforcer la sécurité publique et dont le ministère supervise la police, ne s’est quasiment pas exprimé sur cette vague de criminalité.

De nombreux chefs de communautés accusent la police qui, selon eux, ne parvient pas à sévir contre les puissantes organisations criminelles et ignore largement la violence. Ils pointent également du doigt des décennies de négligence et de discrimination de la part des services gouvernementaux comme étant la première cause du problème.

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