Un papillon bleu et blanc élu mascotte nationale à l’approche de Yom HaAtsmaout
Le papillon l'a emporté sur 139 concurrents ailés ; l'amiral blanc du sud arrive en deuxième position, suivi du monarque africain en troisième
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Le papillon bleu commun, qui, comme le drapeau national d’Israël, arbore les couleurs bleu et blanc, a été déclaré dimanche papillon national du pays à l’issue d’un vote auquel ont participé des dizaines de milliers d’écoliers et de membres du grand public.
L’annonce, faite en présence de la ministre de l’Environnement, Idit Silman, est intervenue à l’approche du 75e anniversaire d’Israël, qui sera célébré mercredi.
Le papillon bleu commun, dont les mâles se distinguent par leur couleur bleu métallique, vole pendant la majeure partie de l’année dans la quasi-totalité du pays. Les ailes des mâles sont bleues sur le dessus, avec une bordure brun-noir et une frange blanche. Les femelles sont généralement brunes sur le dessus, avec un chatoiement de taches bleues et orange.
L’espèce distinctive a battu 139 autres types de papillons, qui ont ensuite été ramenés à 24, puis à 12. Le papillon bleu commun a rejoint le hoopoo (oiseau national), l’anémone (fleur nationale), l’olivier (arbre national) et le chien de Canaan (chien national) en tant que symboles.
L’amiral blanc du Sud est devenu le deuxième papillon le plus aimé, suivi en troisième position par le monarque africain.

Iris Hahn, directrice sortante de la Société pour la Protection de la Nature en Israël (SPNI), a décrit les papillons comme des signes d’un écosystème sain et fonctionnel, notant que leur existence continue dans le pays dépendrait de la préservation d’espaces ouverts où ils pourraient vivre.
Doron Markel, scientifique en chef du Fonds national juif KKL-JNF, a souligné l’importance des papillons en tant que pollinisateurs.

Les populations de papillons sont en déclin en Israël et dans le monde entier, car le développement ronge leurs habitats et les pesticides et herbicides chimiques tuent les plantes dont ils dépendent pour le nectar et la ponte des œufs.
Le concours a été lancé par l’Association nationale des amoureux des papillons d’Israël, en partenariat avec des organisations de protection de la nature, notamment le KKL-JNF, le SPNI, l’Autorité israélienne de la nature et des parcs et le musée Steinhardt d’histoire naturelle de l’université de Tel Aviv.