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Un policier des frontières avoue avoir tué un camarade en jouant avec un pistolet

Tout au long des procédures, Afik Toibi a maintenu que Naim Maadi s'était suicidé pendant qu'ils se trouvaient tous deux à la base ; il a reconnu avoir maquillé sa mort en suicide

Afik Toibi, un garde-frontière soupçonné d'avoir tué son camarade, le sergent Naim Maadi, est inculpé devant le tribunal de district de Haïfa le 10 mars 2021. (Crédit : Capture d'écran/Twitter)
Afik Toibi, un garde-frontière soupçonné d'avoir tué son camarade, le sergent Naim Maadi, est inculpé devant le tribunal de district de Haïfa le 10 mars 2021. (Crédit : Capture d'écran/Twitter)

Un agent de la police des frontières, jugé pour avoir présumément tué son camarade en jouant avec son arme, puis tenté de dissimuler le crime en faisant passer la mort pour un suicide, a avoué son crime dimanche.

Selon l’acte d’accusation, en 2021, Afik Toibi aurait tiré sur son collègue policier, le sergent Naim Maadi, alors que tous deux se trouvaient à leur base dans la ville d’Akko, dans le nord du pays.

L’acte d’accusation indique que Toibi est entré dans la chambre qu’il partageait avec Maadi, a retiré le chargeur de son pistolet, mais apparemment pas la balle qui était déjà dans la chambre, puis a pointé l’arme vers la tête de Maadi en disant « Regarde », avant d’appuyer sur la gâchette et de lui tirer une balle en plein visage.

Ensuite, au lieu de faire venir des secours pour prendre en charge Maadi, Toibi a disposé le corps et l’arme pour faire croire que Maadi s’était tiré une balle et a dit aux autres qu’il s’était suicidé, selon l’acte d’accusation.

Il a ensuite tenté de faire disparaître les preuves de son geste en se nettoyant les mains avec du désinfectant pour les mains, selon les procureurs.

Les médecins légistes ont initialement cru au suicide de Maadi, mais l’enquête a prouvé que ce n’était pas le cas.

Les aveux de Toibi dimanche sont intervenus alors qu’il avait maintenu tout au long de l’enquête et du procès que Maadi s’était suicidé. Il a également admis avoir essayé de faire passer la mort pour un suicide.

Ses avocats ont déclaré à la cour que, bien qu’il ait admis avoir tiré sur Maadi, il ne s’agissait pas d’un acte intentionnel ou malveillant, car il considérait l’officier décédé comme « son meilleur ami ».

Le défunt sergent Naim Maadi sur une photo non datée. (Crédit : Porte-parole de la police)

L’accusation initiale d’homicide involontaire portée contre Toibi a été portée au rang de meurtre avec indifférence dépravée à la suite d’une requête déposée auprès de la Haute Cour par la famille de Maadi demandant que l’acte d’accusation soit modifié.

Toibi a également été inculpé pour obstruction à la justice, menaces, coups et blessures et agression sexuelle.

À la suite de l’inculpation de Toibi, le chef de la police des frontières a ordonné une enquête interne sur l’unité des gardes-frontières d’Akko.

Maadi était considéré comme un policier exceptionnel pendant son service obligatoire. Il a été enterré dans sa ville natale de Julis.

Son père, Zohadi, lui-même agent des frontières à la retraite, a déclaré dimanche que si les aveux de Toibi  » facilitaient un peu les choses « , ils n’apportent aucun réconfort à la famille.

« Il est impossible d’expier ce meurtre odieux, et il est impossible de dissimuler la perte que notre famille ressentira à jamais », a-t-il déclaré, selon le site d’information Ynet. « C’est une blessure qui ne guérira jamais. Les allégations du prévenu, tout au long de la procédure, selon lesquelles notre cher et tendre fils s’était suicidé sont impardonnables. »

Zohadi a également affirmé que les aveux de Toibi n’étaient « qu’un stratagème » de ses avocats pour « lui donner l’air de regretter son geste et d’accélérer le procès. »

« Pour nous, tout ceci n’est qu’un mensonge pathétique et et pitoyable, destiné à brosser un tableau des événements en sa faveur dans le but d’atténuer sa peine future », a-t-il déclaré.

 

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