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Un responsable israélien en Inde pour finaliser l’accord d’armement – médias

Les médias indiens disent que la commande importante de missiles anti-tanks Spike pourrait avoir été initialement annulée en raison des objections d'un fabricant d'armes local

Illustration. Des soldats israéliens lancent un missile anti-char Spike lors d'un exercice d'entraînement. (Crédit : Rafael Advanced Defense Systems)
Illustration. Des soldats israéliens lancent un missile anti-char Spike lors d'un exercice d'entraînement. (Crédit : Rafael Advanced Defense Systems)

Des sources proches du gouvernement indien ont confirmé pour la première fois qu’un important accord déterminant l’acquisition de missiles anti-tanks auprès du fabricant d’armes israélien Rafael était à nouveau d’actualité après avoir été dans un premier temps annulé par Delhi, ont fait savoir lundi les médias indiens.

Le général de division Udi Adam, directeur-général du ministère israélien de la Défense, est arrivé lundi pour une visite de quarante-huit heures qui comprendra des entretiens avec son homologue indien, Sanjay Mitra, et la signature probable d’un accord intergouvernemental finalisant les détails de l’accord, a rapporté le Hindustan Times.

Les pays négocieront les modalités de l’achat des missiles guidés Spike auprès de l’entreprise Rafael Advanced Defense Systems ainsi que leur prix. De hauts-responsables du gouvernement de Narendra Modi auraient fait savoir que la commande devrait porter sur environ 3 000 missiles.

L’accord sera signé par les deux gouvernements, ce qui fait espérer à l’Inde qu’il sera moins onéreux que celui qui avait été annulé dans la mesure où il n’inclut pas un transfert de technologie comme c’était le cas dans l’accord initial, a précisé l’article.

L’article a ajouté qu’un fabricant d’armes indien qui développe actuellement un missile anti-tank local s’était opposé à l’inclusion de la clause de transfert technologique, ce qui aurait été à l’origine de l’abandon de la convention initiale.

Le 2 janvier, un porte-parole de Rafael a confirmé que l’entreprise avait reçu une note officielle de la part du gouvernement indien stipulant que l’accord original – pour un montant de 500 millions de dollars – avait été abandonné.

Cet accord d’acquisition de missiles avait été signé en 2014. Avant son annulation, Rafael avait commencé ses préparations pour livrer les missiles, ouvrant une structure de production en Inde au mois d’août avec son partenaire local, le Kalyani Group, un géant industriel.

Le Premier ministre indien Narendra Modi, à gauche, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 5 juillet 2017. (Crédit : Raphael Ahren/Times of Israël)

Mais le 17 janvier, durant une visite officielle en Inde, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait annoncé que le gouvernement de Modi « réautorisait l’accord Spike », ajoutant que des détails étaient en cours d’étude.

Quelques jours plus tôt, les médias indiens avaient fait savoir que Delhi réexaminait la possibilité de remettre l’accord sur la table et d’acheter les armes par le biais d’une convention gouvernement-à-gouvernement.

Maintenant, alors que l’accord est à nouveau d’actualité, Delhi cherchera à « combler les lacunes » avant d’initier un nouveau missile anti-tank construit en Inde et nommé Nag, qui se trouve actuellement en phase d’essai et dont la production commerciale ne devrait commencer que « dans un certain temps », selon le Hindustan Times.

Le prix négocié des Spike déterminera combien de missiles et de lanceurs seront vendus à l’Inde, a noté l’article, ajoutant que davantage de missiles devraient être fabriqués en Inde dans une coentreprise située à Hyderabad.

Illustration. Un soldat israélien se prépare à lancer un missile anti-char Spike lors d’un exercice d’entraînement. (Crédit : Rafael Advanced Defense Systems)

« La commande annulée concernait 3 000 missiles et 5 000 autres issus de l’usine de Hyderabad », aurait déclaré un haut-responsable qui n’a pas été identifié. « La commande actuelle devrait concerner environ 3 000 Spike, et l’armée devrait avoir l’option d’acheter les missiles auprès de la coentreprise de Hyderabad ».

Au mois d’avril dernier, Israël et l’Inde avaient signé un accord militaire d’environ 1,2 milliards de dollars qui comprenait un approvisionnement sur plusieurs années de missiles à moyenne portée sol-air, de lanceurs et de technologies de communication.

L’Inde, qui connaît depuis longtemps des conflits territoriaux avec ses voisins, la Chine et le Pakistan, a déjà signé dans le passé plusieurs accords de défense coûteux depuis l’arrivée de Modi au pouvoir en 2014.

Le pays a pris ses distances face à son allié traditionnel pour le matériel militaire, la Russie, et a approfondi ses liens avec Israël aux niveaux diplomatique et militaire.

L’équipe du Times of Israel et l’AFP ont contribué à cet article.

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