Une lycéenne arrêtée pour des menaces de mort présumées à l’encontre de Ben Gvir
Selon l'avocat de la jeune fille, la famille a déposé plainte auprès de la police au sujet de téléphones piratés quelques jours avant l'arrestation, ce que les enquêteurs ont ignoré

Une jeune fille soupçonnée d’avoir envoyé des menaces de mort au ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir a été arrêté, a déclaré le bureau du minstre mercredi.
La famille de la suspecte conteste les accusations, affirmant que leurs téléphones ont été piratés avant l’incident.
La lycéenne de 17 ans a été arrêtée à son domicile vendredi par l’unité d’enquête Lahav 433 de la police.
La jeune fille est soupçonnée d’avoir envoyé des messages sur le téléphone personnel de Ben Gvir, disant que s’il n’appelait pas un numéro de téléphone spécifié, son épouse Ayala « serait assassinée cette semaine ».
Les messages indiquaient également que le fils de Ben Gvir « allait mourir » et comportaient une photo du fils, selon les captures d’écran des menaces publiées par les médias israéliens.
« Ceci est une menace », disent les messages. « Ayala va mourir. Votre fils… va mourir ».
Les enquêteurs ont confisqué les téléphones de la jeune fille et de sa famille, a rapporté la chaîne publique israélienne Kan.
La jeune fille a été emmenée au poste de police, mais a été relâchée peu après sous certaines restrictions, selon Kan.
Avant qu’elle ne soit placée en détention, un juge a délivré un mandat d’arrêt, une mesure inhabituelle dans le cas de soupçons pesant sur une mineure.
L’avocat de la suspecte a déclaré que les téléphones de la famille avaient tous été piratés avant l’arrestation et que la famille avait déposé une plainte auprès de la police plusieurs jours avant que les messages de menaces ne soient envoyés à Ben Gvir.
« Au lieu d’enquêter en profondeur sur la plainte de la famille et de clarifier l’identité des pirates, la police a décidé d’arrêter cette mineure, une étudiante et un athlète exceptionnelles, sur la base de soupçons sans fondement », a déclaré l’avocat.
Le député d’extrême-droite Ben Gvir, qui a pour habitude de semer la discorde, a été la cible de multiples menaces de mort depuis qu’il a pris ses fonctions de ministre de la Sécurité nationale au mois de décembre. Les forces de sécurité avaient également démantelé une cellule terroriste active du groupe terroriste palestinien du Hamas qui planifiait d’assassiner Ben Gvir.