Israël en guerre - Jour 476

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Une manifestation à Paris en soutien au terroriste libanais Georges Abdallah

"A mort Israël" a notamment été scandé par les participants, équipés de drapeaux palestiniens et de drapeaux du Front populaire de libération de la Palestine

Manifestation d'extrême gauche, le 26 octobre 2013, devant la prison de Lannemezan, où est détenu Georges Abdallah. Images d’archive. (Crédit photo : Maoboy31 / Wikipédia / CC BY SA 3.0)
Manifestation d'extrême gauche, le 26 octobre 2013, devant la prison de Lannemezan, où est détenu Georges Abdallah. Images d’archive. (Crédit photo : Maoboy31 / Wikipédia / CC BY SA 3.0)

Ce samedi 22 juin, place des Fêtes, dans le 19e arrondissement de Paris, était organisée une manifestation en soutien au terroriste libanais Georges Ibrahim Abdallah.

L’évènement a rassemblé plusieurs dizaines d’activistes, équipés de nombreux drapeaux communistes, de drapeaux palestiniens, de drapeaux rouges et de drapeaux du Front populaire de libération de la Palestine – organisation placée sur la liste officielle des organisations terroristes par le Canada, les États-Unis, Israël, l’Australie et l’Union européenne (dont la France fait partie).

Les participants ont notamment scandé « A mort Israël » et « A bas Israël », ce à quoi a réagi le député Les Républicains Eric Ciotti sur Twitter, qui a également partagé la vidéo.

« Entendre ‘Mort à Israël’ dans les rues de France en 2019 est insoutenable. Cet acte anti-sioniste et antisémite est intolérable. Je m’étonne qu’une telle manifestation de soutien au terroriste Georges Ibrahim Abdallah ait été autorisée à Paris par la Préfecture de police ! », a-t-il écrit.

Aliza Bin Noun, ambassadrice de France en Israël, s’est quant à elle dit « choquée, ce d’autant plus que les organisateurs ont reçu l’autorisation de la Préfecture de police ».

Contactée en amont de la manifestation, la Préfecture de police expliquait : « La liberté de manifester est constitutionnellement garantie en France. Les manifestations ne sont pas soumises à autorisation préalable. En revanche, elles sont soumises à une obligation légale de déclaration préalable. Pour la manifestation évoquée, un dépôt de déclaration a bien été effectué auprès des services de la Préfecture de police.

« Si la manifestation projetée est de nature à troubler l’ordre public et qu’il est matériellement impossible de concilier le droit de manifester avec le maintien de cet ordre public, l’autorité administrative, le préfet de Police pour Paris, pourra en dernier ressort décider de l’interdire. A ce stade, la manifestation déclarée n’a pas fait l’objet d’un arrêté d’interdiction. »

Dans leur appel à manifester, les organisateurs expliquaient : « Alors que notre camarade Georges Abdallah a entamé, depuis octobre dernier, une 35e année de détention, les voix et les forces qui se mobilisent pour exiger sa libération ne cessent aujourd’hui de s’amplifier.

« Rappelons que ce prisonnier politique, incarcéré depuis 1984, pour complicité dans des actes de résistance à l’invasion sioniste [terrorisme] de son pays, le Liban, libérable depuis 1999, est maintenu en prison sur injonction du gouvernement étasunien, malgré deux libérations prononcées par le tribunal d’application des peines », ajoutaient-ils.

Détenu dans la prison de Lannemezan, dans le département des Hautes-Pyrénées, et n’ayant jamais renié ses convictions, Abdallah écrivait il y a quelques jours dans une déclaration émise à l’occasion de la manifestation de soutien du 22 juin : « À bas l’impérialisme et ses chiens de garde sionistes et autres réactionnaires arabes ! Le capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à tous ceux et celles qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions ! »

Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, l’ex-chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) a été condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats, en 1982 à Paris, de deux diplomates – l’Américain Charles Robert Ray et l’Israélien Yaacov Barsimantov.

Chrétien libanais de 68 ans, il a présenté de nombreuses demandes de libération conditionnelle, toutes rejetées. En 2012, une décision favorable avait été rendue par le juge d’application des peines, puis en appel, mais la Cour de cassation avait finalement déclaré la demande irrecevable.

En décembre dernier, le quotidien libanais Al Akbar expliquait que « l’État libanais semble déterminé à adopter officiellement la cause du combattant Georges Ibrahim Abdallah ». Le journal ajoutait que « la présidence de la République, le ministère des Affaires étrangères et des Émigrés et la Sécurité générale coopèrent pour faire pression sur les autorités françaises afin qu’elles libèrent Abdallah dans le cadre de la visite d’Emmanuel Macron en février [2019] ».

L’article avançait également que « Georges Abdallah a été ‘puni’ pour sa lutte et sa résistance à l’occupant et qu’il s’agit d’un détenu politique pour lequel aucun intérêt sérieux n’a été porté jusqu’ici par l’État libanais ».

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