Une terroriste palestinienne interdite d’entrée à l’Assemblée nationale
La participation de Mariam Abou Daqqa à une conférence à l'Université Lyon-II avait créé une polémique la semaine dernière
Mariam Abou Daqqa, terroriste du Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP), organisation classée terroriste par Israël et l’Union européenne, est interdite d’entrée à l’Assemblée nationale, a annoncé la présidente Yaël Braun-Pivet (Renaissance).
« Donner la parole à une personne membre d’une organisation terroriste à l’Assemblée nationale donnerait une tribune à la violence, à la haine et porterait une atteinte grave à nos principes démocratiques, plus encore eu égard à la situation actuelle au Proche Orient », a justifié Yaël Braun-Pivet dans un communiqué.
Selon la présidence de l’Assemblée, plusieurs députés se sont inquiétés d’une invitation lancée par la députée Ersilia Soudais (LFI) à Mariam Abou Daqqa pour intervenir « à l’occasion de la projection d’un documentaire, ‘Yallah Gaza' », le 9 novembre.
« Je pensais en effet convier Abou Daqqa pour son militantisme féministe. Non pour son appartenance supposée au FPLP », a réagi Ersilia Soudais, contactée par l’AFP.
« Je n’ai d’ailleurs pas encore communiqué sur la projection que j’organise. Elle a lieu dans un mois. Il ne me serait pas venu à l’esprit de m’exprimer là-dessus aujourd’hui, deux jours après l’attaque du Hamas. Je regrette que Yaël Braun-Pivet n’ait pas eu la même retenue », a poursuivi la députée de Seine-et-Marne, qui se fait régulièrement remarquée pour ses positions anti-Israël.
La participation de Mariam Abou Daqqa à une conférence à l’Université Lyon-II avait créé une polémique la semaine dernière.