Washington débloque 53 millions de dollars d’aide pour Gaza
Cette aide porte à 180 M de $ l'aide d'urgence totale accordée par Washington aux Palestiniens depuis l'assaut barbare mené par le Hamas le 7 octobre sur le sud d'Israël

Les États-Unis ont annoncé mardi une nouvelle aide humanitaire de 53 millions de dollars pour les Palestiniens, une haute responsable américaine appelant à protéger les travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a indiqué que l’aide transiterait par le Programme alimentaire mondial et des ONG, alors qu’Israël et les puissances occidentales se détournent de l’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Annonçant l’aide dans une vidéo diffusée depuis la Jordanie, Samantha Power, administratrice de l’USAID, a déclaré que cette nouvelle assistance « doit parvenir aux personnes dans le besoin ».
« Les travailleurs humanitaires qui, sur le terrain à Gaza, risquent leur vie pour apporter de la nourriture à des personnes qui en ont désespérément besoin doivent être protégés », a-t-elle déclaré.

« Ils doivent savoir qu’ils peuvent faire leur travail sans se faire tirer dessus et tuer », a-t-elle ajouté, sans nommer ni Israël ni le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
Cette aide porte à 180 millions de dollars le montant total de l’aide d’urgence accordée par les États-Unis aux Palestiniens depuis l’assaut barbare mené le 7 octobre par le Hamas contre Israël, qui a riposté en lançant une opération militaire à Gaza visant à anéantir le Hamas, à mettre fin à son règne de seize ans à Gaza et à libérer tous les otages.
L’UNRWA emploie quelque 30 000 personnes dans les Territoires palestiniens, au Liban, en Jordanie et en Syrie.
Mais l’agence onusienne, dont le financement par les États-Unis et d’autres pays a été suspendu, est dans la tourmente depuis qu’Israël a accusé douze de ses employés d’avoir été impliqués dans l’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre lors de laquelle quelque 3 000 terroristes ont massacré près de 1 200 personnes et pris en otages 253 autres.