Israël en guerre - Jour 622

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10 000 Palestiniens à la frontière : 18 blessés par des tirs israéliens

Le Hamas a conservé la majorité des manifestants - certains faisant brûler des pneus et lançant des pierres et des grenades sur les soldats - à distance de la barrière

Un Palestinien lance une pierre vers les forces israéliennes pendant des affrontements sur la frontière avec la bande de Gaza, le 30 novembre 2018 (Crédit :  MAHMUD HAMS / AFP)
Un Palestinien lance une pierre vers les forces israéliennes pendant des affrontements sur la frontière avec la bande de Gaza, le 30 novembre 2018 (Crédit : MAHMUD HAMS / AFP)

Au moins 18 Palestiniens ont été blessés par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations organisées chaque vendredi et qui se transforment à chaque fois en émeutes depuis fin mars près de la barrière de sécurité séparant la bande de Gaza d’Israël, a indiqué le ministre de la Santé à Gaza, contrôlé par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Certains émeutiers ont fait brûler des pneus et ont jeté des pierres et des grenades artisanales sur les soldats qui ont répondu à l’aide de gaz lacrymogènes et par des tirs occasionnels à balles réelles.

C’est la troisième semaine d’affilée où les forces de sécurité du Hamas ont tenté de maintenir les manifestants à distance de la frontière suite à un cessez-le-feu passé avec Israël à l’issue d’une flambée majeure de violences, il y a deux semaines.

La vie d’aucun des Palestiniens touchés n’est en danger, a ajouté le ministère du Hamas.

L’armée a fait savoir qu’aucun manifestant n’était parvenu à ouvrir une brèche dans la clôture frontalière et qu’il n’y avait pas de blessés à déplorer parmi les militaires israéliens.

Depuis le mois de mars, les Palestiniens organisent des rassemblements dans le cadre du mouvement de protestation de la « marche du retour » qui, selon Israël, est utilisé par les dirigeants du Hamas à Gaza pour commettre des attaques contre les soldats et pour tenter de franchir la barrière de sécurité. Le Hamas, un groupe terroriste islamiste, cherche à détruire Israël.

Les Palestiniens réagissent aux gaz lacrymogènes lancés par les soldats israéliens au cours d’affrontements survenus à l’est de Gaza City, près de la frontière entre Gaza et Israël, le 2 novembre 2018 (Crédit : Mahmud Hams/AFP)

L’Etat juif a réclamé la fin des manifestations violentes dans le cadre de n’importe quel cessez-le-feu conclu.

Ces manifestations sur la frontière ont lieu quelques semaines après que le Hamas et les groupes terroristes palestiniens à Gaza se sont engagés dans l’affrontement le plus important contre Israël depuis la guerre de 2014.

Après une opération des forces spéciales à Gaza qui avait mal tourné, entraînant la mort d’un soldat israélien et de sept terroristes du Hamas, plus de 460 roquettes et obus de mortier avaient été lancés vers le sud d’Israël le 12 et le 13 novembre.

Le système de défense anti-aérienne du Dôme de fer en avait interceptés plus de cent. Les autres projectiles avaient atterri dans des champs mais des dizaines s’étaient abattues dans des villes et municipalités israéliennes, tuant une personne, faisant des dizaines de blessés et entraînant des dégâts majeurs.

En réponse aux roquettes et aux tirs de mortier, les militaires israéliens avaient fait savoir qu’ils avaient pris pour cible environ 160 sites, dans la bande de Gaza, liés au Hamas et au Jihad islamique palestinien et notamment quatre structures qualifiées par l’armée « d’atouts stratégiques majeurs ».

La confrontation avait pris fin le 13 novembre, après la mise en vigueur d’un cessez-le-feu annoncé par le Hamas et qui n’avait pas été officiellement confirmé par Israël.

Le ministre de la Défense Avigdor Liberman avait démissionné en signe de protestation contre cette trêve, réclamant une réponse plus dure aux attaques à la roquette du Hamas et réduisant de fait la coalition au pouvoir de Netanyahu à seulement 61 sièges à la Knesset, qui en compte 120. Le ministre de l’Education Naftali Bennett avait menacé de quitter la coalition avec sa formation HaBayit HaYehudi s’il n’était pas nommé en remplacement de Liberman, retirant ultérieurement son ultimatum.

Jeudi, l’organisation Médecins sans frontières (MSF) a affirmé qu’un millier de Palestiniens blessés ces derniers mois à Gaza par des tirs israéliens le long de la barrière sécurité, souffraient d’infections qui menacent de les laisser handicapés à vie.

Israël se défend contre les accusations d’usage excessif de la force, accusant le Hamas de se servir de la mobilisation comme couverture pour mener des activités terroristes.

Israël et le Hamas se sont livrés trois guerres à Gaza depuis 2008.

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