Israël en guerre - Jour 562

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Opinion / L’échelle vertigineuse de la fraude des options binaires, et l’échec des autorités à la réprimer, constituent une menace tangible à la réputation financière d’Israël, et par conséquent aux investissements et développements commerciaux internationaux dans le pays

13 faits écœurants sur l’énorme fraude aux options binaires d’Israël

Israël prend lentement conscience de la fraude massive perpétrée dans le monde entier par une industrie criminelle qu’il a autorisée à s’étendre. Tous les jours, elle fait plus de mal, à ses victimes, et à Israël

David est le fondateur et le rédacteur en chef du Times of Israel. Il était auparavant rédacteur en chef du Jerusalem Post et du Jerusalem Report. Il est l’auteur de « Un peu trop près de Dieu : les frissons et la panique d’une vie en Israël » (2000) et « Nature morte avec les poseurs de bombes : Israël à l’ère du terrorisme » (2004).

Une annonce Facebook pour un emploi dans une compagnie d'options binaires israélienne, publiée le 19 avril 2016. (Crédit : capture d'écran)
Une annonce Facebook pour un emploi dans une compagnie d'options binaires israélienne, publiée le 19 avril 2016. (Crédit : capture d'écran)

Lentement, bien trop lentement, Israël prend conscience de la fraude gigantesque perpétrée d’ici par les escrocs des options binaires : de l’échelle du crime, de l’insensibilité des criminels, du manque de volonté stupéfiant des autorités de régulation, de la police et des politiques pour réprimer ce qui pourrait bien être le plus grand scandale de corruption de l’histoire de l’Israël moderne en termes du montant d’argent volé aux « investisseurs » du monde entier.

Le Times of Israël a écrit sur la fraude, article après article, ces trois derniers mois. Nous n’étions pas le premier média israélien à en parler ; nous sommes le seul média israélien qui a fait de la couverture de cette méprisable industrie une priorité éditoriale. Doucement, comme je l’ai dit, certains médias hébraïques commencent à se rattraper.

Le plus remarquable à cet égard, la Deuxième chaîne israélienne, dont les informations sont les plus regardées du pays, a diffusé la semaine dernière un long reportage sur le crime.

Ses journalistes, de manière louable, ont interrogé des employés de cette industrie de fraude qui ont clairement indiqué qu’il n’y avait pas d’innocent parmi les milliers, peut-être les dizaines de milliers, de personnes qui travaillent pour des entreprises corrompues, puisqu’il est dit dès le premier jour aux nouveaux employés qu’ils devaient laisser leur conscience à l’entrée.

De manière louable également, le reportage comprenait une interview face caméra pendant laquelle un initié reconnaissait que 96 % des clients perdaient leur argent. Ce que le reportage n’a pas montré explicitement jusqu’à présent est que, loin de l’investissement, ou même du pari régulé, l’industrie est engagée dans un vol pur et simple ; un vol qui est largement, si ce n’est uniquement, perpétré en falsifiant les plate-formes de transactions.

Pour ceux d’entre vous qui entendraient parler pour la première fois de cette vaste et pernicieuse fraude des options binaires qu’Israël abrite, et que les autorités israéliennes ont refusé de réprimer, je veux résumer les maux clés. Pour ceux d’entre vous qui ont lu jusqu’à présent nos articles, ceci constituera un sinistre récapitulatif pratique.

Yoni Avital, de Tradesmarter, explique pendant une récente conférence qu'en Israël, l'industrie des options binaires est devenue un monde de plateformes de transactions qui manipulent les prix, de vendeurs agressifs et de blanchiment d'argent. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Yoni Avital, de Tradesmarter, explique pendant une récente conférence qu’en Israël, l’industrie des options binaires est devenue un monde de plateformes de transactions qui manipulent les prix, de vendeurs agressifs et de blanchiment d’argent. (Crédit : capture d’écran YouTube)

1. Des termes comme « options binaires » et « forex » peuvent avoir des connotations légitimes.

Dans le contexte israélien, le terme « options binaires » a cependant été largement adopté par une industrie frauduleuse qui a fait boule de neige pendant la dernière décennie et est devenue de plus en plus téméraire et vicieuse, dédiée au vol d’autant d’argent que possible à autant de personnes que possible, dans le monde entier, en les trompant en les amenant à penser qu’ils font des investissements à long terme potentiellement lucratifs.

Une rare sommation publique de l’industrie israélienne a été fournie dans une conférence récente d’un expert, Yoni Avital, après les six premières minutes de cette vidéo (en anglais).

2. Cette année, l’indolente Autorité des titres israélienne, qui est censée régulée l’environnement du marché financier du pays, a finalement réussi à se remuer pour faire interdire l’escroquerie des Israéliens par les entreprises d’options binaires locales. En d’autres termes, l’industrie aujourd’hui ne peut, selon les propres régulations d’Israël, voler que des personnes à l’étranger. Une réalité honteuse : des Israéliens volent des étrangers avec le consentement tacite du gouvernement israélien.

Une ancienne employée nous a dit la semaine dernière que sa compagnie faisait 10 millions de dollars de bénéfices par mois, 120 millions par an

3. L’échelle de l’industrie est difficile à évaluer, mais est vaste. Le Times of Israël pense qu’il existe bien plus de 100 entreprises d’options binaires israéliennes ou liées à Israël (dont beaucoup opèrent sous plusieurs noms) qui agissent depuis des immeubles de bureaux à Tel Aviv, Ramat Gan, Herzliya, Césarée, et ailleurs.

Nous savons que beaucoup de ces entreprises emploient des centaines de personnes. Certains initiés de l’industrie nous ont dit que l’industrie employait des milliers d’Israéliens, d’autres parlent de dizaines de milliers.

Une ancienne employée nous a dit la semaine dernière que sa tâche précise était de passer 150 appels par jour pour « entraîner » des clients potentiels du monde entier, depuis un fichier de données fournis par la compagnie, et de rapporter 100 000 dollars de dépôts chaque mois, une cible qu’elle dépassait facilement. Elle a déclaré que sa compagnie faisait 10 millions de dollars de bénéfices par mois, soit 120 millions de dollars par an. Des initiés nous ont donné des estimations allant de un à dix milliards de dollars de bénéfice annuel de l’industrie. En comparaison, les exports annuels totaux d’Israël sont de l’ordre de 65 milliards de dollars.

4. L’industrie est sophistiquée.

Quand ils parlent aux clients, les vendeurs dont le travail est de les persuader de se défaire de leur argent utilisent de faux noms, citent de fausses qualifications et de fausses expertises, affirment être dans de faux emplacements, utilisant n’importe quelle histoire tant qu’elle est efficace pour bâtir une confiance.

Le but unique des escrocs de vente et de rétention est de persuader la cible de les croire, et ensuite de leur confier de l’argent réel. C’est pourquoi les immigrants, particulièrement anglophones et francophones, sont si recherchés par les entreprises israéliennes. (Les arabes israéliens aussi, les entreprises israéliennes dépouillent aussi le monde arabe.) Et les moins scrupuleux sont les meilleurs.

Le code technique impliqué dans la falsification des plate-formes a été décrit au Times of Israël par un ancien employé qui a écrit une partie de ce code

Les plate-formes de transactions en ligne auxquelles les cibles ont accès semblent légitimes. En fait, elles sont cependant falsifiées par des entreprises frauduleuses, pour que les nombres clignotant sur l’écran puissent être manipulés pour assurer que le client ne gagne pas d’argent.

Les fraudeurs peuvent manipuler et manipulent les nombres pour que les clients pensent qu’ils gagnent de l’argent sur leurs transactions pendant un moment, et soient ensuite entraînés à déposer toujours plus d’argent ; les pertes arrivent quand on estime que la victime a été vidée.

Le code technique impliqué dans la falsification des plate-formes a été décrit au Times of Israël par un ancien employé qui a en fait écrit une partie de ce code. A nouveau, il n’y a donc pas d’investissement. Avec ces entreprises frauduleuses et leurs équipes de vente mensongères, personne n’achète d’option légitime et conventionnelle pour vendre ou acheter une marchandise. Les clients sont plutôt pris pour des imbéciles ; leurs fonds sont manipulés pendant qu’ils sont pressés de manière experte puis jetés cyniquement.

5. Les grosses compagnies qui fournissent les plate-formes de transactions aux plus petites entreprises d’options binaires ont par conséquent un rôle central dans la fraude.

Dans certains cas, il nous a été dit que ces grosses firmes facturent des frais de 20 % aux plus petites qui utilisent leur plateforme. Dans un cas, nous a-t-on dit, un tel fournisseur a récemment reçu un financement du gouvernement pour étendre ses opérations à une puissance mondiale majeure avec laquelle Israël travaille pour stimuler le commerce : le gouvernement utilise notre argent de contribuables, involontairement, pour financer la potentielle expansion mondiale de la fraude israélienne des options binaires.

6. J’ai mentionné précédemment que certains des fraudeurs sont de plus en plus téméraires puisque les années passent et que personne ne vient les arrêter.

Cette témérité permet à présent à certaines entreprises de ne même pas s’ennuyer à présenter les apparences d’un marché normal, mais plutôt, quand les clients ont été complètement dépouillés, de les informer que leur argent a été perdu dans certaines transactions infructueuses faites en leur nom.

Encore plus téméraire, quand les clients s’obstinent à demander leur argent, certaines compagnies arrêtent tout simplement de prendre leurs appels. (D’autres ruses employées pour détacher les victimes de leur argent sont décrites ici.) Les faux noms et les numéros de téléphone intraçables signifient que les victimes auront du mal à retrouver les escrocs.

Le Times of Israël a été informé d’efforts de pression puissants par des individus bien connectés pour assurer que l’industrie soit autorisée à continuer à s’épanouir

7. L’industrie est aidée par toute une gamme d’industries secondaires. Il y a les experts en SEO (search engine optimization, optimisation des moteurs de recherche), qui s’assurent que les entreprises frauduleuses apparaissent en premier dans les résultats de recherche de Google, immédiatement disponibles pour les clients potentiels.

Les experts EEO s’assurent aussi que les sites censés aider les investisseurs potentiels en leur donnant des informations sur les options binaires, des sites qui sont eux-mêmes souvent mis en place et maintenu par les mêmes firmes corrompues, sortent également en premier dans les résultats Google.

Il y a ensuite les experts des e-mails, qui envoient des offres attractives comme « gagnez de l’argent depuis chez vous » et « stimulez vos économies » dans le monde entier.

Il y a les équipes de production, les auteurs et les acteurs qui font des vidéos publicitaires pour l’industrie, vantant de manière mensongère les vertus de ces experts et de ces plate-formes de transactions révolutionnaires.

Il y a les rédacteurs techniques, qui préparent les contenus pour les sites internet des entreprises et d’autres matériaux de vente. Lamentablement, des organisations israéliennes réputées ont aidé l’industrie des options binaires corrompues à attirer des employés, dans certains cas involontairement.

Mais personne, à ce point, ne peut être crédible en clamant son innocence. Depuis que nous avons commencé à mettre la fraude en lumière, plusieurs organisations officielles et des entreprises de ressources humaines privées ont commencé, ce qui est tout à leur honneur, à interdire aux firmes d’options binaires d’utiliser leurs services de recrutement ou de passer des annonces sur leur site. Certaines, mais pas toutes.

8. Le système bancaire et les entreprises de carte de crédit du monde font partie de l’équation. Il nous a été dit que certaines entreprises de carte de crédit font attention à protéger leurs clients des fraudeurs, et que d’autres sont moins scrupuleuses. La même chose se produit pour les banques. Les firmes frauduleuses acceptent des dépôts initiaux par carte de crédit, mais beaucoup préfèrent prendre à leurs cibles de larges sommes par virements bancaires.

Un certain nombre de banques, dont certaines nous sont connues, jouent un rôle prépondérant dans ce processus. Le pire mot que puisse entendre une entreprise d’options binaires est « recouvrement », l’action d’un client dupé pour récupérer son paiement par carte de crédit parce qu’il a été dépouillé. Quand ces demandes augmentent, les entreprises de cartes de crédit deviennent suspicieuses, et cela entraîne des problèmes pour les fraudeurs, qui prendront par conséquent des mesures extrêmes pour éviter de tels recouvrements.

Des milliers, peut-être des dizaines de milliers, de jeunes Israéliens se réveillent et vont au travail tous les jours pour commettre des vols

9. La fraude des options binaires n’est en aucun cas le seul point sombre des succès de la nation start-up israélienne. Des entreprises israéliennes peu scrupuleuses que nous avons rencontrées utilisent le SEO et d’autres techniques pour tricher et voler dans d’autres domaines internet. A l’exception possible du pari en ligne, une autre vache à lait avec beaucoup d’implications israéliennes dont nous devons encore étudier l’intégrité et la régulation, cependant, rien ne semble pouvoir être comparé à l’échelle et au cynisme de la fraude des options binaires.

10. S’agissant de l’impact sur les victimes, les conséquences personnelles de cette fraude colossale ne peuvent qu’être imaginées. Un ancien vendeur nous a dit qu’il avait finalement quitté l’industrie, après des années à réduire sa conscience au silence, quand il avait entendu un appel d’un collègue à un client dont la femme avait répondu au téléphone et dit que son mari n’était pas disponible : il venait de se suicider à cause de ses pertes causées par les options binaires.

D’autres anciens vendeurs nous ont dit savoir qu’il y avait eu d’autres suicides. Nous avons parlé à des victimes qui nous ont dit avoir pensé au suicide, et à des victimes qui nous ont dit avoir vendu leurs maisons, et ne voyaient pas comment elles se remettraient financièrement un jour. A nouveau, si ces victimes étaient simplement de stupides parieurs, accros aux décisions financières autodestructrices, nous aurions moins de sympathie. Mais ce sont des personnes qui ont fait confiance et ont été incitées à se départir de leurs économies par des hommes et des femmes utilisant de faux noms, faisant de fausses promesses, affirmant leur permettre de faire des investissements raisonnables, et volant ensuite leur argent.

Einat Wilf addresses the Knesset, October 15, 2012. (photo credit: Miriam Alster/Flash90)
Einat Wilf à la Knesset, le 15 octobre 2012. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

11. L’Autorité des titres israélienne, protégeant tardivement les Israéliens de leurs concitoyens escrocs, affirme ne pas avoir l’autorité pour empêcher les entreprises israéliennes de voler des personnes à l’étranger, une interprétation de son mandat que certains experts jugent incorrecte.

La police israélienne a pour sa part déclaré aux victimes étrangères qu’elle ne pouvait pas prendre leur plainte par e-mail ou par téléphone, et qu’ils devaient venir en Israël et porter plainte dans un poste de police israélien.

Une tentative de l’ancienne députée Einat Wilf pour faire fermer l’industrie a échoué. Le Times of Israël a été informé d’efforts de pression puissants par des individus bien connectés pour assurer que l’industrie soit autorisée à continuer à s’épanouir. Il nous a également été raconté des histoires horrifiantes de corruption à haut niveau, qui semblent évidemment centrales pour expliquer l’absence d’interventions des autorités, mais nous n’avons pas de preuves solides de cela.

12. Alors que les autorités israéliennes n’ont pas pris de mesure, des recours collectifs sont à présent en préparation à Londres ; des perquisitions impliquant des suspects israéliens ont eu lieu en Roumanie ; des enquêteurs français se sont rendus en Israël pour instruire des plaintes aux noms de citoyens français ; et les régulateurs canadiens examinent les firmes israéliennes corrompues.

Les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et d’autres pays ont publié des listes de surveillance qui mettent en évidence des entreprises israéliennes.

Les médias étrangers en parlent de plus en plus.

Les implications pour Israël sont graves. Israël a attiré une réputation enviable d’environnement stable pour le commerce et la finance. L’échelle vertigineuse de la fraude des options binaires, et l’échec épouvantable des autorités israéliennes à la réprimer, constituent une menace tangible à la réputation financière durement acquise par Israël, et par conséquent aux investissements et développements commerciaux internationaux dans le pays.

Des modèles en costume grecs accueillent les participants de la conférence IFX Expo à Chypre, en mai 2016. (Crédit : Hunter Stuart)
Des modèles en costume grecs accueillent les participants de la conférence IFX Expo à Chypre, en mai 2016. (Crédit : Hunter Stuart)

13. Si cela n’était pas assez sérieux, il reste cependant le sujet de la morale et de l’éthique : l’amère réalité qu’Israël est un leader mondial d’une industrie cynique de vol. Des milliers, peut-être des dizaines de milliers, d’Israéliens majoritairement jeunes se réveillent et vont au ‘travail’ tous les jours pour commettre des vols. Certains s’en vantent. Certains aiment faire sonner la cloche et savourer les applaudissements de leurs collègues et escrocs quand ils soutirent un nouveau gros dépôt d’un naïf quelconque au téléphone.

Certains se vantent de gagner plus que leurs parents. Ils aiment les voyages à l’étranger que leurs entreprises offrent parfois. Ils aiment ces salaires. Certains d’entre eux accusent les clients de les autoriser à se faire avoir. Certains d’entre eux disent que ce n’est pas si grave, puisqu’ils ne volent que des étrangers. (Cette affirmation a été faite à la télévision, devant une caméra, dans le reportage diffusé mardi soir dernier.) Certains sont rongés de l’intérieur de connaître les crimes qu’ils commettent, mais continuent de le faire néanmoins.

La semaine dernière, quand ma collègue Simona Weinglass et moi-même avons rencontré une employée qui avait récemment finalement abandonné son travail qui consistait à tromper des cibles pour lui donner leur argent, nous sommes passés par hasard devant un bâtiment où une entreprise qui écrit des textes commerciaux pour une entreprise d’options binaires a ses bureaux.

Un jeune homme en sortait, sur le point de rejoindre le trafic sur son vélo électrique. Je lui ai demandé s’il travaillait pour cette compagnie, il a répondu que oui. Je lui ai dit qu’il devrait avoir honte de lui. Il m’a répondu qu’il avait refusé « vous ne savez pas combien d’offres » pour travailler dans les entreprises détrousseuses elles-mêmes, qui volent directement de l’argent, mais qu’il devait gagner sa vie, et que c’était un moindre mal. Je lui ai demandé si sa mère savait ce qu’il faisait pour vivre. La discussion est devenue plus vive, puis est redevenue plus civile. Alors qu’il s’éloignait, je lui ai demandé de trouver un autre travail.

Chaque jour où l’industrie des options binaires continue à prospérer est un affront aux valeurs que nous devrions tous chérir

J’espère qu’il le fera. J’espère que quiconque lisant ceci et qui facilite, directement ou indirectement, ce vaste fléau, en tant qu’employé de l’industrie, ou des industries liées, ou des autorités qui auraient dû depuis longtemps fermer tout cela et envoyer les auteurs en prison, se secoue et se rappelle ce commandement : Tu ne voleras point.

Ce n’est pas pour cela qu’Israël a été ranimé. Ce n’est pas pour cela que des Israéliens protègent quotidiennement le pays de ces ennemis. Chaque jour où l’industrie des options binaires continue à prospérer est un affront aux valeurs que nous devrions tous chérir. Chaque jour où les autorités judiciaires et policières de ce pays l’autorisent à prospérer est un affront aux valeurs qu’elles sont chargées de faire respecter.

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