2 morts en quelques heures dans la communauté arabe – 41 depuis le début de l’année
Idris Odeh, lié à un célèbre gang, tué par un homme qui pourrait avoir filmé l'homicide ; le fils de l'adjoint au maire de Nazareth abattu lors d'un différend criminel présumé
Un homme de 28 ans est décédé mercredi des suites d’un meurtre présumé commis par la mafia dans la ville mixte de Jaljulia, dans le centre du pays.
Idris Odeh s’est fait tiré dessus à bout portant par plusieurs hommes masqués, qui ont filmé l’attaque avant de s’enfuir de la ville, a rapporté le quotidien Haaretz.
La police a été appelée sur les lieux d’une fusillade à 17h51, où elle a trouvé Idris Odeh gisant au milieu de la route.
Il a été transporté à l’hôpital Meïr de Kfar Saba dans un état critique, mais n’a pas pu être sauvé.
La police a déclaré qu’elle enquêtait sur l’homicide et qu’elle recherchait des suspects.
Odeh, qui a déjà purgé une peine de prison pour un meurtre commis en 2009, serait lié à l’organisation criminelle dirigée par Cottier Odeh, soupçonné d’être une figure de la pègre.
Cottier Odeh purge actuellement une peine de 18 ans de prison après avoir plaidé coupable d’une série de crimes violents, bien qu’il n’ait pas reconnu être à la tête d’une organisation criminelle.
Quelques heures après cette fusillade, un jeune homme de 25 ans a été tué par balle dans la ville de Nazareth, dans le nord du pays, jeudi au petit matin.
Selon les médias israéliens, il s’agit de Rouad Ouiasi, le fils de l’adjoint au maire de Nazareth.
L’assassinat est soupçonné d’être lié à une querelle entre des familles de criminels.
La police a déclaré être à la recherche des suspects dans la zone et a ouvert une enquête sur les circonstances de la fusillade.
Selon l’organisme de surveillance Abraham Initiatives, 41 Arabes israélien ont été tués dans des homicides depuis le début de l’année.
Les communautés arabes d’Israël ont connu une flambée de violence ces dernières années, principalement, mais pas exclusivement, sous l’impulsion du crime organisé.
Les Israéliens arabes affirment que la police n’a pas réussi à sévir contre les puissantes organisations criminelles et que, pendant des années, elle a largement ignoré la violence, qui comprend des querelles familiales, des guerres de territoire entre mafias et des attaques contre les femmes.