À Herzliya, un ex-otage décroche une banderole appelant à sa libération
Accompagné d'Itay et Maya Regev - dont les noms figuraient aussi sur la banderole -, l'ex-otage a déclaré "Je suis Omer Shem Tov et je suis libre !"

L’ex-otage Omer Shem Tov a décroché jeudi une banderole appelant à sa libération qui était pendue dans sa ville natale de Herzliya depuis son enlèvement au festival de musique Nova, le 7 octobre 2023.
Shem Tov, qui a été libéré le 22 février après 505 jours de captivité dans les geôles du groupe terroriste palestinien du Hamas, était accompagné lors de la cérémonie par Maya et Itay Regev, un frère et une sœur qui ont été libérés pendant une trêve d’une semaine en novembre 2023 et dont les noms figurent sur la banderole à côté du sien.
« La dernière fois que je me suis tenu sur une scène, c’était sur celle du Hamas alors pardonnez-moi si je trépigne d’impatience à cette occasion », a déclaré Shem Tov avec un large sourire, provoquant les rires de la foule rassemblée autour de lui au « Rond-point des Danseurs » à Herzliya.
« Si quelqu’un veut un baiser sur la tête, il peut venir ici », a-t-il ajouté, faisant référence au moment de sa libération où il a été sommé d’embrasser deux des terroristes armés masqués du Hamas sur le dessus de la tête.
Sa mère a accepté son offre et il l’a embrassée sur le front.
« Je suis Omer Shem Tov, et je suis libre ! », a-t-il déclaré sous les applaudissements.
עומר שם טוב בהצהרה: "אני חופשי, לרגע לא איבדתי תקווה. עכשיו אני פה בשביל מי שנשארו מאחור – חייבים להחזיר את כולם"https://t.co/DXAo11pmXn@danzilb pic.twitter.com/oCUAPGWs8f
— חדשות 13 (@newsisrael13) March 13, 2025
Alors que l’ambiance redevenait sérieuse, il a déclaré : « J’ai été enlevé le 7 octobre et retenu en otage pendant 505 jours. »
« Je n’ai pas perdu espoir un seul instant. J’ai toujours cru que je rentrerais chez moi, même si j’ai traversé des moments difficiles. »
Il a poursuivi en expliquant qu’après la libération d’Itay Regev le 29 novembre 2023, ses geôliers l’avaient transféré dans un tunnel à 40 mètres de profondeur où il avait été détenu seul, « avec peu de nourriture et sans lumière », pendant 50 jours.
Le 50ᵉ jour dans ce tunnel noir comme la nuit, Shem Tov « avait prié Dieu de le faire sortir de là, car il n’en pouvait plus ».

« Au bout de cinq minutes, mon geôlier est arrivé et m’a dit que j’allais être transféré dans un autre tunnel », a-t-il raconté.
Il a déclaré que lorsqu’il était seul en captivité, il « imaginait poser [sa] tête sur les genoux de [sa] mère. Je nous imaginais assis dans le salon en train de regarder un film ».
« Ce rêve est devenu réalité. »