A voir : un étudiant égyptien impressionne à l’université de Tel-Aviv
A une remise de diplômes, Haisam Hassanein fait l’éloge d’Israël comme un havre de diversité et de coexistence
Un grand orateur peut magnifier une cérémonie de remise de diplômes collège plutôt banale.
Les étudiants de maîtrise internationale à l’université de Tel Aviv ont été honorés d’un tel orateur à leur cérémonie de remise de diplômes la semaine dernière.
Le major de la promotion, Haisam Hassanein, a été élevé dans l’Égypte rurale – un endroit pas vraiment réputé pour ses sentiments pro-israéliens. Mais dans un discours qui sera assurément cité dans les années à venir, Hassanein a salué Israël comme un havre de diversité et de coexistence.
« Si vous pensez que vous avez entendu un million de raisons de ne pas venir en Israël, j’en ai entendu un million et demi », a déclaré Hassanein.
« Elevé en Egypte, le pays tout entier avait des opinions au sujet d’Israël, et aucune n’était positive. Tout ce que nous savions c’était que nous avions combattu des guerres sanglantes, et qu’ils ne nous ressemblaient pas. »
Hassanein a déclaré que sa première exposition à Israël en Egypte était via la musique et la télévision antisémites et antisionistes, qui dépeignent les Israéliens comme des espions et des voleurs. Il s’attendait à trouver des Israéliens « hostiles », mais dès qu’il est arrivé dans le pays, ses angoisses se sont rapidement dissipées.
« A mon premier jour ici, à l’université, je voyais des hommes en kippah, les femmes en foulards et hijabs. Je voyais des soldats marchant paisiblement parmi des foules d’étudiants animés. J’ai appris qu’il y avait des gens de toutes sortes à l’université, et que l’université réservait une place pour tous – juifs, musulmans, chrétiens, druzes, bédouins et même pour des étudiants étrangers », a déclaré Hassanein.
« Nous devons toujours remettre en question nos idées. Etre ici, en Israël, m’a appris que la vie est pleine de paradoxes et de complexités – que rien n’est simple et que les choses ne sont souvent pas ce qu’elles paraissent. »