Abbas appelle un ancien chef du Hamas pour s’enquérir de sa santé
Une source basée à Gaza et connaissant l'état de santé de Mashaal a déclaré qu'il souffrait "d'une légère maladie" dans sa maison à Doha

Mercredi, le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a appelé l’ancien chef du Hamas Khaled Mashaal pour prendre des nouvelles de sa santé, a rapporté Wafa, site d’information officiel de l’AP.
Abbas est à couteaux tirés avec le Hamas depuis que le groupe terroriste a expulsé l’AP, contrôlée par le Fatah, de la bande de Gaza en 2007.
Ces dernières années, le président de l’AP aurait rarement communiqué avec les hauts responsables du Hamas.
« Lors de l’appel, son excellence a souhaité à Mashaal un prompt rétablissement », a rapporté Wafa sans donner de détails sur la santé de l’ancien cadre de l’organisation terroriste.
Une source, basée à Gaza, connaissant l’état de santé de Mashaal a déclaré que l’homme âgé de 63 ans souffrait « d’une légère maladie » et qu’il était dans sa maison à Doha.
Mashaal, qui a grandi dans la vile cisjordanienne de Silwad, a servi comme chef du Hamas entre 2004 et 2017. Il a été remplacé par Ismail Haniyeh qui réside à Gaza.
Abbas est arrivé à Doha mardi et a rencontré l’émir qatari Tamim bin Hamad Al Thani mercredi.
Le Qatar entretient des contacts avec le Fatah, le parti d’Abbas, et le Hamas, et a tenté sans succès de réconcilier les deux factions palestiniennes en conflit.
Lors d’une rencontre entre des dirigeants palestiniens et qataris, Abbas a informé Tamim « des dernières évolutions dans l’arène palestinienne », a rapporté plus tôt ce mois Wafa.

Dimanche, Azzam al-Ahmad, membre du comité exécutif de l’OLP, a déclaré que le président de l’AP et l’émir qatari se rencontreraient plus tard dans la semaine. Ils devraient discuter des efforts pour organiser des élections parlementaires et présidentielles en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est.
Abbas les avait promises, fin septembre, lors du rassemblement annuel de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Depuis, il a rencontré à plusieurs reprises le chef du Comité central électoral de l’AP, Hanna Nasser.
Le Hamas a déclaré qu’il était prêt à participer à des élections législatives et présidentielles. Le groupe terroriste a dit qu’il était prêt à faire certaines concessions pour permettre au vote de se dérouler.
L’AP n’a pas organisé d’élections parlementaires et présidentielles depuis respectivement 2006 et 2005.
Aussi bien le Fatah que le Hamas ont dit qu’ils ne participeraient pas à des élections qui n’incluent pas Jérusalem-Est.
Alors qu’Israël autorisait auparavant les Palestiniens à voter dans la partie orientale de la ville, les autorités n’ont pas indiqué si elles y autoriseraient de futurs scrutins.
Un porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu n’a pas répondu à une demande de commentaire.
Les Accords d’Oslo, signés par Israël et l’OLP dans les années 1990, a mis en place un mécanisme qui permet aux Palestiniens de participer à des élections à Jérusalem-Est, que l’Etat juif considère comme une partie de sa capitale souveraine.
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