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Hollande a remercié le roi du Maroc pour « l’assistance efficace » de Rabat

Un renseignement marocain a contribué à mettre les enquêteurs français sur la piste du Belgo-Marocain, cerveau présumé des attentats de Paris tué mercredi

Le président français François Hollande, à droite, avec le roi Mohammed VI du Maroc à l'Elysée, à Paris, le 20 novembre 2015. (Crédit : Lionel Bonaventure/AFP)
Le président français François Hollande, à droite, avec le roi Mohammed VI du Maroc à l'Elysée, à Paris, le 20 novembre 2015. (Crédit : Lionel Bonaventure/AFP)

Le président français François Hollande a remercié vendredi le roi Mohammed VI pour « l’assistance efficace » apportée par le Maroc à la suite des attentats de Paris le 13 novembre, a indiqué la présidence française à l’issue d’un entretien à Paris entre les deux dirigeants.

Ils ont marqué « la détermination partagée de la France et du Maroc à mener ensemble le combat contre le terrorisme et la radicalisation, et à œuvrer à la résolution des crises régionales et internationales », a ajouté l’Elysée dans un communiqué publié à l’issue de l’entretien qui avait été demandé par le roi marocain.

Un renseignement marocain a contribué à mettre les enquêteurs français sur la piste du jihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de Paris, mort mercredi lors d’un assaut policier à Saint-Denis, au nord de Paris, avait indiqué jeudi une source proche de l’enquête.

Les autorités françaises avaient aussi indiqué cette semaine avoir bénéficié d’une information de la Turquie pour localiser Abdelhamid Abaaoud, le situant en Grèce.

Lors de leur entretien à l’Élysée, les deux chefs d’État ont aussi « réaffirmé leur pleine mobilisation pour la préservation de la planète et la réussite de la COP21 (conférence internationale sur le climat) à Paris et de la COP22 au Maroc en 2016 », selon le communiqué.

Après un an de brouille sérieuse en 2014 à la suite d’un conflit judiciaire, la coopération franco-marocaine, notamment dans l’échange de renseignements, avait repris en janvier avec l’adoption d’un accord judiciaire prévoyant notamment d’instruire prioritairement au Maroc les plaintes des binationaux franco-marocains.

GB: 5 ans de prison pour avoir voulu se rendre en Syrie avant de changer d’avis

Un Somalien résidant à Londres a été condamné à cinq ans de prison pour s’être rendu avec quatre amis à la frontière syrienne pour rejoindre le groupe Etat islamique (EI), avant de changer d’avis, a indiqué jeudi la police.

La cour de Woolwich (sud de Londres) a condamné mercredi Yahya Rashid, 19 ans, à cinq ans de prison pour « intention de commettre des actes de terrorisme » et pour avoir « aidé d’autres à commettre ce genre d’actes ».

En février 2015, le jeune homme, alors âgé de 18 ans, a acheté des billets d’avion pour rejoindre le Maroc depuis Londres pour lui et quatre amis. Le groupe a ensuite rejoint Istanbul puis la ville frontalière avec la Syrie de Gaziantep, où « il a séjourné dans une maison de l’EI », a précisé la police londonienne dans un communiqué.

Mais, peu avant que le groupe ne traverse la frontière, « il semble que (Yahya) Rashid ait changé d’avis », décidant de retourner à Istanbul où il a été « arrêté par la police turque en sortant de l’ambassade britannique et renvoyé au Royaume-Uni », selon la même source.

La police précise que ses quatre amis ont « semble-t-il rejoint la Syrie où ils seraient toujours ».

Arrêté à son arrivée à l’aéroport de Luton (nord de Londres), il a été inculpé le 1er avril pour les faits pour lesquels il a été condamné.

« Cette condamnation montre le sérieux avec lequel les tribunaux traitent les délits liés au terrorisme », a déclaré Richard Walton, à la tête de l’unité anti-terroriste de Scotland Yard (SO15).

« Yahya Rashid s’est préparé à rejoindre le groupe terroriste interdit Etat islamique et a aidé d’autres dans leurs préparations pour se rendre en Syrie. Il a pris la bonne décision en rentrant finalement dans sa famille mais il avait alors déjà commis une infraction terroriste », a-t-il ajouté.

Lors du procès, son avocat, Mark McDonald a affirmé que le jeune homme ne voulait pas aller combattre dans les rangs du groupe EI mais qu’il voulait aller vivre dans ce qu’il pensait être « une utopie islamique ».

« Dieu seul sait ce que vous auriez continué à faire en tant que fantassin de l’EI », a dit le juge Philip Katz avant de prononcer sa condamnation.

La Turquie expulse 8 Marocains, agents présumés de l’EI qui voulaient passer en Europe

Les autorités turques ont expulsé jeudi huit Marocains arrêtés à l’aéroport d’Istanbul et présentés comme des membres du groupe Etat islamique (EI) qui voulaient se rendre illégalement en Allemagne, a-t-on appris de source gouvernementale.

« Ces individus ont été placés en garde à vue conformément aux évaluations des profileurs sur place, qui ont considéré ces ressortissants marocains comme des suspects de terrorisme », a précisé à l’AFP cette source sous couvert d’anonymat.

« Tous ont été expulsés aujourd’hui », a ajouté ce responsable.

Les huit suspects avaient été arrêtés à l’aéroport Atatürk d’Istanbul mardi soir en provenance de Casablanca, affirmant être des touristes venus visiter la Turquie.

Les médias turcs ont affirmé que ces huit personnes souhaitaient retourner en Europe en se faisant passer pour des réfugiés, sur la foi d’un document manuscrit retrouvé sur l’un d’eux détaillant les étapes en bateau, train et bus d’un périple jusqu’en Allemagne.

Selon le responsable interrogé par l’AFP, les autorités turques n’ont pu confirmer ces informations.

Depuis le début de l’année, plus de 650.000 migrants, pour l’essentiel des Syriens fuyant la guerre civile, ont quitté la Turquie pour les îles grecques, portes d’entrée vers l’Union européenne.

De nombreux pays européens se sont alarmés de cet exode de masse. Leur inquiétude s’est encore accrue après les attentats de Paris, un passeport syrien ayant été retrouvé sur le lieu des attaques.

Longtemps soupçonné de complaisance à l’égard des groupes radicaux qui combattent le régime syrien, le gouvernement turc a, depuis plus d’un an, renforcé ses contrôles pour tenter de tarir le flot des jihadistes qui rejoignent les rangs de l’EI depuis son territoire.

Selon ses dernières statistiques, la Turquie affirme avoir déjà expulsé plus de 2.300 jihadistes présumés de son sol et interdit l’entrée à plus de 1.300 autres.

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