Israël en guerre - Jour 465

Rechercher

Amnesty : l’Egypte « plus dangereuse » que jamais pour les opposants

"Sous l'administration du président Abdel Fattah al-Sissi, l'Egypte est devenue une prison à ciel ouvert pour les dissidents", a déploré l'ONG

Des soldats égyptiens arrêtent une manifestante pendant des affrontements sur la place Tahrir au Caire, le 16 décembre 2011. (Crédit : AP Photo/File)
Des soldats égyptiens arrêtent une manifestante pendant des affrontements sur la place Tahrir au Caire, le 16 décembre 2011. (Crédit : AP Photo/File)

L’intensification de la répression contre les opposants a rendu l’Egypte « plus dangereuse » que jamais pour les personnes osant critiquer pacifiquement le pouvoir, a estimé jeudi Amnesty International.

L’ONG de défense des droits humains a lancé ce cri d’alarme à la veille du 8e anniversaire du soulèvement populaire déclenché le 25 janvier 2011 et qui avait abouti au départ du président Hosni Moubarak, lors du Printemps arabe.

Selon Amnesty, les autorités égyptiennes ont arrêté au moins 113 personnes en 2018 parce qu’elles avaient « exprimé pacifiquement leur opinion ».

« Aujourd’hui, il est plus dangereux que jamais dans l’histoire récente de l’Egypte de critiquer le gouvernement », a déclaré dans un communiqué la directrice d’Amnesty International pour l’Afrique du Nord, Najia Bounaim.

« Sous l’administration du président Abdel Fattah al-Sissi, l’Egypte est devenue une prison à ciel ouvert pour les dissidents », a encore déploré l’ONG.

Dans une récente interview accordée à la chaîne américaine CBS, M. Sissi avait nié que l’Egypte détienne des prisonniers politiques.

Son régime est régulièrement critiqué par les organisations de défense des droits humains qui dénoncent la répression d’opposants laïques ou de gauche tout comme les poursuites contre les partisans islamistes de la confrérie, aujourd’hui interdite, des Frères musulmans.

Outre les arrestations de plus en plus nombreuses de militants des droits humains, l’Egypte a adopté une loi permettant aux autorités de surveiller les comptes les plus populaires sur les réseaux sociaux et de les bloquer si elles estiment qu’ils diffusent de « fausses informations ».

Pour les défenseurs de la liberté d’expression, ces mesures visent à restreindre les libertés sur internet, le seul espace où des voix critiques pouvaient encore s’exprimer contre le régime Sissi.

Les autorités rétorquent que ces mesures sont nécessaires pour la lutte antiterroriste.

Abdel Fattah al-Sissi est arrivé au pouvoir après la destitution en 2013 par l’armée, dont il était alors le chef, du président islamiste démocratiquement élu Mohamed Morsi. Il a été élu pour un deuxième mandat de président en mars 2018, en l’absence de rival de poids.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.