Antisémitisme : L’île-de-France débloque 1 million € pour sécuriser les sites sensibles
La région entend ainsi réaffirmer "son engagement plein et entier à protéger tous nos compatriotes attaqués en raison de leur religion"
La région Ile-de-France va débloquer « un fonds d’urgence d’un million d’euros pour sécuriser les établissements scolaires, les lieux culturels, les commerces et les domiciles de nos compatriotes menacés par l’antisémitisme », a-t-elle annoncé jeudi lors d’une session du conseil régional.
La région, qui condamne dans une motion « avec force la montée infâme de l’antisémitisme constatée partout en France et particulièrement sur le territoire francilien », entend ainsi réaffirmer « son engagement plein et entier à protéger tous nos compatriotes attaqués en raison de leur religion ».
La région a aussi voté dans cette motion un soutien à l’État d’Israël et réclame la libération immédiate des otages israéliens détenus par le Hamas, dont les photographies seront affichées au fronton de son siège à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
« La France, plusieurs fois frappée par des attentats islamistes, connait le prix du fanatisme. Aucune cause politique ne peut justifier le terrorisme. Face à ce fléau, Israël a le droit de se défendre et l’obligation vitale de détruire ses adversaires qui souhaitent sa disparition », a déclaré la présidente de la région Valérie Pécresse.
« Par cette motion, nous réclamons la libération immédiate et sans condition de tous les otages détenus par le Hamas, préalable indispensable à tout cessez-le-feu », a-t-elle ajouté.
Mme Pécresse a proposé de débloquer une aide humanitaire destinée aux populations civiles, israéliennes et palestiniennes « en s’assurant, du côté palestinien, que cette aide arrive directement aux civils et non au Hamas ».
La motion appelle à une trêve humanitaire pour la mise à l’abri des populations civiles de Gaza.
Israël a juré « d’anéantir » le Hamas depuis l’attaque sanglante lancée par le groupe terroriste palestinien sur son sol le 7 octobre, causant la mort d’environ 1 200 personnes, essentiellement des civils.