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Arabie saoudite : le Hezbollah est une « menace à la sécurité » régionale

Le chef du groupe terroriste libanais a qualifié lundi le roi saoudien Salmane de "terroriste", accusant Ryad de propager l'extrémisme

Waleed A. Bukhari (Crédit : capture d'écran Twitter)
Waleed A. Bukhari (Crédit : capture d'écran Twitter)

L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, a affirmé jeudi que le Hezbollah, puissant mouvement terroriste chiite libanais, représente « une menace à la sécurité » régionale, des accusations qui risquent de peser davantage sur les relations déjà tendues entre Beyrouth et Ryad.

Une grave crise diplomatique oppose depuis fin octobre le Liban à plusieurs monarchies arabes du Golfe sur fond d’un bras de fer au sujet du Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise, qui est armé et financé par l’Iran, grand rival régional de l’Arabie saoudite.

« Ryad espère que les partis politiques (libanais) feront de l’intérêt suprême de leur pays leur priorité (…) et qu’ils mettront fin à l’hégémonie du Hezbollah sur tous les aspects de l’Etat », a dit M. Boukhari dans un communiqué transmis à l’AFP.

« Les activités terroristes du Hezbollah et ses actions militaires dans la région menacent la sécurité nationale des pays arabes », a-t-il ajouté.

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, lors d’une rare apparition publique, à Beyrouth, au Liban, le 3 novembre 2014. (Crédit : AFP/al-Manar)

Lundi soir, dans un discours diffusé sur les chaînes de télévision libanaises, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a qualifié le roi Salmane d’Arabie saoudite de « terroriste », accusant Ryad de propager l’extrémisme.

Ryad intervient depuis 2015 dans la guerre au Yémen voisin à la tête d’une coalition militaire soutenant le gouvernement face aux rebelles Houthis proches de l’Iran.

Fin octobre, le royaume avait rappelé son ambassadeur à Beyrouth et expulsé l’ambassadeur libanais après des déclarations d’un ministre au Liban critiquant l’intervention de la coalition militaire au Yémen.

Deux jours après, le chef de la diplomatie saoudienne Fayçal ben Farhane déclarait que le problème allait bien « au-delà des simples commentaires d’un ministre », dénonçant « l’hégémonie du Hezbollah sur le Liban ».

Le ministre des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, le prince Fayçal bin Farhane, assiste à une réunion à Athènes, le 24 janvier 2020. (Crédit : Petros Giannakouris / AP)

Ryad a également accusé le Hezbollah d’aider les Houthis à lancer des attaquer sur le royaume, une allégation rejetée par la formation libanaise.

L’Arabie saoudite accuse depuis longtemps l’Iran de fournir des armes aux Houthis et le Hezbollah de former les insurgés.

Selon les Nations unies, la guerre au Yémen a causé la mort de 377 000 personnes, dont plus de la moitié en raison des conséquences indirectes du conflit, notamment le manque d’eau potable, la faim et les maladies.

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