Barrett a aidé à sauver la liberté de culte, dit Pence aux leaders juifs
Le vice-président de Trump a vanté le travail réalisé par l'administration pour Israël et pour d'autres questions importantes pour les Juifs US dans un appel, avant Hanoukka
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
NEW YORK — Le vice-président Mike Pence a salué, mardi, la magistrate conservatrice Amy Comey Barrett qui aurait fait la différence dans un jugement récent de la Cour suprême qui a rejeté les restrictions imposées par le gouvernement sur les lieux de culte à New York.
Barrett a récemment fait son entrée au sein de la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis.
Pence a mis en exergue cette nomination parmi d’autres résultats obtenus sur la liberté religieuse aux Etats-Unis, évoquant également les changements effectués dans la politique menée par Washington à l’égard d’Israël, lors d’un appel téléphonique organisé en amont de Hanoukka avec les responsables juifs américains, a déclaré l’un des participants au Times of Israel.
Pence a ajouté que la nomination de Barrett avait aidé à garantir la décision 5-4, le mois dernier, qui avait déterminé que les limitations imposées aux « zones rouges » – qui présentent un taux d’infection élevé à la COVID-19 – de New York par le gouverneur Andrew Cuomo discriminaient de manière injuste les lieux de culte. Un jugement qui avait été fêté par les groupes juifs orthodoxes et notamment par Agudath Israel, qui avait présenté un appel devant la Cour suprême dans ce dossier. Lorsque la juge Ruth Bader Ginsburg, qui était juive et qui est décédée au mois de septembre, siégeait à la Cour suprême, les magistrats avaient rejeté ces ouvertures des lieux de culte dans deux décisions 5-4.
Pence s’est exprimé pendant dix à quinze minutes dans l’après-midi de mardi – alors que le président américain Donald Trump accueillera mercredi ses deux dernières soirées organisées pour Hanoukka. Le vice-président n’a pris aucune question, ont fait savoir deux personnes ayant pris par à cet entretien confidentiel à JTA.
« Cela a été pour moi un honneur tellement extraordinaire de servir en tant que votre vice-président aux côtés du plus grand ami et du défenseur le plus fort de l’Etat d’Israël et du peuple juif à n’avoir jamais occupé le bureau ovale – le président Donald Trump », a dit Pence, selon le Jewish Insider. « Quand on pense à tout ce qui a été accompli au cours des quatre dernières années, je sais que pour grand nombre, cela paraît presque surréaliste ».
Il n’a pas évoqué son départ imminent. Trump et ses loyalistes nient encore avoir perdu l’élection face au président élu Joe Biden.
Il a noté le grand nombre des politiques décidées par l’administration Trump qui se sont alignées à celles du Premier ministre Benjamin Netanyahu avec, entre autres, le transfert de l’ambassade à Jérusalem en 2018 et, plus récemment, son plaidoyer en faveur d’un étiquetage des produits fabriqués en Cisjordanie sous le label « Made in Israel ».
Pence a ensuite présenté ses condoléances suite au décès récent du rabbin britannique, Lord Jonathan Sacks. « Il était un vrai eved Hashem — un humble serviteur de Dieu », a noté Pence, selon le Jewish Insider.
Le vice-président a confié que Sacks l’avait conseillé lors de la rédaction d’un discours qu’il avait prononcé à la Knesset en 2018.
La JTA a contribué à cet article.