Dans l’avion, avec 100 Juifs de France en partance pour leur alyah
"S'ils y restent, dans 25 ans, ils se marieront avec des... goyim", a affirmé le ministre Yoav Galant au Times of Israël sur le tarmac de Ben Gurion

À quoi ça tient ? L’âge, le timing, le climat, la maison vendue ou la maison achetée il y a quelques années en bord de mer pour rejoindre les enfants déjà installés. Ou bien alors le boulot, une opportunité, une rencontre amoureuse, un divorce, la retraite, un nouveau départ, un challenge qu’on se donne, une décision contrainte et forcée par la peur ou un choix libre et serein en accord avec l’idéal sioniste ? Il y a autant de réponses que d’alyot [immigration ou « montée » en Israël], autrement dit : tous les cas de figure existent. C’est tellement personnel qu’il est quasiment impossible d’établir un profil sociologique des olim hadashim [nouveaux immigrants]. L’Agence juive, qui fête ses 90 ans cette année, a invité le Times of Israël en français à accompagner, le temps d’un vol, une centaine de Juifs de France à destination de leur alyah en Israël.
Accueillis par une foule essentiellement composée de jeunes olim, ils ont assisté à une émouvante cérémonie accompagnée de musique, de danses et de drapeaux d’Israël brandis dans les airs.
Plusieurs vols d’alyah étaient prévus ce mercredi – ainsi, quelque 200 olim arrivaient en provenance du Brésil, de France, d’Argentine, du Venezuela et de Russie.
« Au nom du peuple juif du monde entier, je suis fier et enthousiaste d’accueillir 200 nouveaux olim qui viennent d’arriver dans leur pays, leur patrie historique. Nous célébrons également l’arrivée de milliers de nouveaux olim en Israël cet été. Je suis particulièrement heureux d’accueillir chez nous deux familles qui, avec l’aide de l’Agence juive, ont effectué un long et secret voyage depuis le Venezuela », a déclaré le président de l’Agence juive, Isaac Herzog, lors de la cérémonie de bienvenue qui s’est déroulée à l’aéroport Ben Gurion sous une chaleur étouffante.

« L’Agence juive travaille sans relâche partout dans le monde, y compris dans les pays confrontés à des problèmes géopolitiques et sécuritaires complexes, afin de garantir la sécurité des Juifs partout dans le monde. L’Agence juive aidera ces nouveaux immigrants à s’installer dans des centres d’intégration à travers Israël et, avec l’aide du peuple israélien, leur permettra de faire partie de la riche mosaïque de la vie israélienne. Je leur souhaite tout le succès possible. »
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De jeunes Juifs pratiquants ou traditionalistes, des familles nombreuses, des jeunes femmes célibataires ou non, mais aussi des couples de retraités de France ont pris place dans le vol El Al LY3320 Paris-Tel Aviv mercredi matin.
« Nous sommes en train de réaliser le rêve de générations entières dans le pays du peuple juif », a déclaré, visiblement ému, un des membres du personnel de l’Agence juive à l’attention des futurs Israéliens.

Kelly, 20 ans, est plongée dans sa musique, le casque sur les oreilles, à la fois songeuse et déterminée. Après avoir obtenu son Bac pro Commerce à Joinville-Le-Pont (Val-de-Marne), elle a décidé de partir à Jérusalem suivre un séminaire d’études religieuses dans le cadre d’un programme Massa [Massa Israël propose plus de 200 opportunités d’études, de stages et de volontariat dans tout Israël d’une durée de 4 à 10 mois] et surtout pour « découvrir Israël. Je voulais voir comment c’était là-bas et ça m’a plu », confie-t-elle dans un sourire.
Son programme Massa consistait en des cours de Kodesh [un terme général qui englobe tout ce qui a un lien au religieux], des tiyoulim [excursions] hebdomadaires à travers tout le pays et des repas de Shabbat célébrés entre participantes du programme, dont certaines n’ont pas attendu de rentrer en France pour faire leur alyah depuis Israël (oui, c’est possible). La jeune brune réservée, dont la mère est Israélienne, veut accomplir son sherout leumi [un service national pour les filles religieuses âgées de 17 à 24 ans qui choisissent de ne pas servir dans l’armée israélienne] avant de se lancer dans les études.
Louise, 28 ans, infirmière à Paris, prévoit aussi de s’installer à Jérusalem. Elle avait aussi participé à un programme Massa et étudié à l’oulpan Etsion. « C’est essentiellement grâce à Qualita et Esther Blum, en charge des équivalences de diplômes, que je fais mon alyah », déclare-t-elle, reconnaissante d’avoir reçu une précieuse aide pour venir à bout du labyrinthe bureaucratique israélien (surtout lorsqu’on ne maîtrise pas encore parfaitement l’hébreu).
Louise, forte de 5 ans d’expérience en tant qu’infirmière, a déjà rempli son dossier auprès du ministère de la Santé israélien et doit passer un examen en septembre prochain – si elle est reçue, elle doit effectuer un stage dont la durée exacte reste encore floue.

Un labyrinthe bureaucratique qui s’avère aussi parfois absurde. En effet, il existe une pénurie d’infirmières en Israël et beaucoup de candidats à l’alyah exercent cette profession. Des organisations comme Qualita et l’Agence juive tentent de les aider pour prouver la qualité de l’enseignement en France auprès du gouvernement israélien, parfois réticent et sujet à des pressions de la part de certains lobbys. Une décision de la Cour suprême est attendue pour début août.
Rappelons toutefois que ces problèmes d’équivalence de diplômes liés aux professions libérales très handicapants pour des gens désireux de vivre en Israël, concernent seulement 3 % des alyot, indique l’Agence juive, qui déplore que les médias s’attardent beaucoup sur cet aspect.
« Quand on a obtenu une réforme pour les dentistes, très peu ont ensuite fait leur alyah », observe Ouriel Gottlieb, directeur du bureau de l’Agence juive à Paris.
Élodie, la trentaine, blonde et apprêtée, originaire de Soignolles-en-Brie, un village de Seine-et-Marne de quelque 1 900 habitants et qui rejoint son mari, rencontré par l’entremise d’amis « goyim en plus », estime « qu’il n’y a pas d’avenir en France ». « Je veux avant tout m’intégrer le plus possible en apprenant la langue, pour être Israélienne », souligne la jeune femme timide qui va travailler dans les cosmétiques à Mevasseret Tsion, un conseil local situé à l’ouest de Jérusalem. Et son mari ? Un jeune Juif français de 30 ans qui a insisté pour servir dans les rangs de Tsahal alors qu’il était déjà âgé de 24 ans [l’âge de conscription en Israël est de 18 ans].
Eden et Déborah ont 23 ans. Ce sont des copines qui se sont retrouvées par hasard dans le même avion pour faire l’alyah. Leur lien avec Israël ? Un (futur) mari qui les attend et une villa familiale à Eilat. L’une va poursuivre son métier dans l’onglerie à Raanana, et l’autre va commencer à chercher du travail dans l’infographie. « J’en ai marre d’ici [la France] », soupire la Parisienne du 19e arrondissement qui ne parle pas hébreu et qui va s’installer à Netanya avec son copain, un étudiant en informatique qui a fait l’alyah seul aussi il y a 9 ans.
Esther, Grégory et leurs trois jeunes enfants ont eux aussi opté pour Netanya. « Envie d’une nouvelle vie, de vivre notre judaïsme, loin de l’antisémitisme et des militaires à la sortie de l’école », explique la trentenaire tout en aidant son aînée à finir son coloriage. Pourquoi maintenant ? « C’est l’âge idéal pour les enfants », précise la mère de Sasha, 6 ans, Noa, 4 ans et Ron, deux mois et demi – le plus jeune passager du vol.
« Les enfants sont conscients qu’on part car ils ne vont plus voir leurs amis, mais d’ici quelques années ils auront oublié. »

Peur du service militaire pour les enfants ? « Si on avait décidé de partir plus tard, oui, mais là non, ça n’a pas pesé dans la balance, j’ai le temps pour m’y faire. »
Et pour le choix des écoles ? « Je suis venue en novembre, j’ai beaucoup consulté les groupes de parents sur Facebook, le bouche-à-oreille aussi et mes amis et mes frères m’ont aiguillée. » Vos propres parents comptent vous rejoindre ? « Non, la mentalité est trop différente, avec l’âge c’est moins facile et ils ne supportent pas la chaleur. »
« Personnellement, j’ai vécu tout ce que j’avais à vivre en France », lâche Refaeli, 37 ans, ostéopathe. Originaire de Neuilly-sur-Seine, la jeune célibataire avait d’abord tenté sa chance à Los Angeles. Elle compte aujourd’hui s’installer à Tel Aviv, et commencer un oulpan [programme d’étude de l’apprentissage de l’hébreu sous la responsabilité conjointe du ministère de l’Alyah et de l’Intégration, du ministère de l’Education et de l’Agence juive] avant de développer sa clientèle dans la capitale économique, chose qu’elle n’avait pas réussi à faire en France.
Quant à Jean-David et Annie, de chaleureux septuagénaires originaires du Raincy (Seine-Saint-Denis) qui projettent de s’installer à Beit Vegan, un quartier religieux résidentiel situé au sud-ouest de Jérusalem, ils cherchent avant tout à « construire leur vieillesse et vivre autre chose que la France ». « Il nous reste beaucoup à faire jusqu’à 120 ans », confie en souriant cet ancien biologiste, qui a toujours eu envie de vivre en Israël par idéal sioniste, aux côtés de son épouse, assistante sociale à la retraite et bénévole. Certains de leurs enfants ont préféré le Canada, d’autres les Etats-Unis.
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La dernière décennie a été marquée par une vague sans précédent d’alyot en provenance de France. Sur les 119 000 olim de France depuis la création de l’État d’Israël, près de 37 000 d’entre eux ont fait l’alyah au cours des dix dernières années.
L’agence juive note un lien ténu entre la montée de l’antisémitisme dans l’Hexagone et le nombre d’alyot. Par exemple, en 2014-2015, au plus fort des actes terroristes sur le sol français, dont certains antisémites comme celui perpétré à l’Hyper Cacher de Vincennes, on dénombrait un pic avec 14 127 départs.
Près de 450 000 Juifs vivent en France, dont 280 000 à Paris et sa banlieue et 170 000 dans d’autres régions de France, dont environ 60 000 à Marseille et ses environs et plus de 15 000 à Lyon, Nice, Strasbourg et Toulouse, selon une estimation de l’Agence juive. Avec 700 synagogues et 170 écoles juives, la communauté juive de France est la plus grande d’Europe et la deuxième dans le monde après celle des États-Unis.
Avec 700 synagogues et 170 écoles juives, la communauté juive de France est la plus grande d’Europe et la deuxième dans le monde après celle des États-Unis
« Les Juifs de France représentent 1 % de la population globale française et ils sont victimes de 50 % de l’ensemble des actes racistes en France », déplore Francis Kalifat, président du CRIF, qui a rencontré le groupe de journalistes dans les bureaux parisiens de l’Agence juive du 14e arrondissement.
Kalifat définit l’antisémitisme comme étant « protéiforme » : celui de l’extrême-droite, celui de l’extrême-gauche, l’antisémitisme musulman à travers l’islam radical et l’antisémitisme du quotidien (vols de courriers, insultes, regards…) qui débouche – quand cela est possible – sur une « alyah interne« . On se souvient du témoignage frappant de Stella qui, après un cambriolage à caractère antisémite et sur les conseils d’un policier, avait été contrainte de quitter Romainville.
Au printemps 2018, plusieurs intellectuels et personnalités juives et non-juives ont lancé un appel, signé notamment par l’ancien président Nicolas Sarkozy, dénonçant le « nouvel antisémitisme » et « l’épuration ethnique à bas bruit ».
« 10 % des citoyens juifs d’Ile de France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Emile Zola et de Clémenceau », affirmaient alors les signataires.
La France a connu une augmentation record de 74 % des incidents antisémites en 2018 par rapport à l’année précédente.
« Douze personnes ont été tuées en France depuis le début des années 2000 uniquement car elles étaient Juives », souligne Kalifat, en précisant qu’il incluait le DJ Sébastien Selam, 23 ans, froidement assassiné et mutilé dans la nuit du 19 novembre 2003, bien que le caractère antisémite ne soit toujours pas retenu à ce jour, et ce, en dépit de multiples preuves et du combat mené par sa famille auprès des tribunaux.
« La France n’est pas antisémite, il y a de l’antisémitisme en France, mais l’État en est le rempart », nuance Kalifat qui s’est longuement attardé sur l’affaire Sarah Halimi, assassinée en avril 2017 par un jeune voisin musulman aux cris de « Allah Akbar », entrecoupés d’insultes et de versets du Coran – Kobili Traoré l’avait rouée de coups avant de la jeter par la fenêtre dans la cour de son immeuble du 11e arrondissement parisien.
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Simon et Alice Midal ne partagent pas du tout cet avis. Pour eux, « la situation de la France est de plus en plus catastrophique ». Retraités de 76 ans, cet ancien juriste au parcours militant et associatif sans pareil et son épouse, ancienne technicienne vidéo, ont décidé de s’installer dans leur appartement acheté à Raanana, une ville du centre d’Israël qui attire beaucoup d’olim de France.
« La France ne fait rien pour agir contre le racisme et l’antisémitisme, il y a une importante hausse du radicalisme et c’est un problème pour notre communauté », estime l’ancien président du B’nai B’rith France, qui déplore un manque d’application de la loi en France malgré un arsenal législatif de pointe.

« Nous ne voulons pas attendre que les prochaines élections municipales amènent une certaine population musulmane dans certains quartiers », tonne le septuagénaire ashkénaze laïc né à Bâle, qui refuse que les préceptes de la charia [loi islamique] s’installent en France et qui, selon lui, déboucheraient notamment sur la réclamation d’horaires spéciaux pour les femmes à la piscine municipale et les cantines sans porc.
Quand le Times of Israël a demandé au ministre de l’Intégration Yoav Galant (Likud) venu accueillir mercredi les olim sur le tarmac de Ben Gurion s’il était toujours d’accord avec son appel lancé aux Juifs de France en février dernier après la profanation d’un cimetière juif dans le nord-est de la France, il a rapidement répondu : « Bien sur que oui ! S’ils y restent, dans 25 ans, ils se marieront avec des… goyim. »
Le Times of Israël s’est pourtant réjoui de constater que l’antisémitisme ne figurait pas parmi les principales raisons de leur décision de vivre en Israël. Au contraire, il s’agit pour la plupart des personnes interrogées d’une alyah choisie. Beaucoup ont affirmé au Times of Israël n’avoir jamais eu de problème en France sans pour autant oublier certains regards, ni certaines réflexions. Mais, il serait faux de dire que c’est ce qui a motivé leur décision. A l’instar d’Armand, 55 ans, qui « adore ce pays tout simplement ». En 2004, cet ingénieur en mathématiques entreprend un voyage seul avec sa femme à la découverte d’Israël, sans voir la famille et amis afin d’éviter ainsi le train-train habituel de la plage, restau, et glace. Il tombe alors amoureux du pays et décide d’acheter un appartement à Tel Aviv l’année suivante où il compte s’installer pour réaliser ce « projet de vie ».
Or, l’Agence juive insiste – avant tout – sur le fait que l’Israël des vacances en famille ou entre amis n’est pas l’Israël du quotidien. Le système de santé français, par exemple, n’a rien à voir avec celui pratiqué par l’État hébreu.
« La France assiste beaucoup ses citoyens, alors qu’en Israël, on leur demande d’être beaucoup plus autonomes », affirme Ouriel Gottlieb, qui a succédé à Daniel Benhaïm en janvier dernier.
Les droits du nouvel immigrant varient en fonction de chaque situation mais aussi selon le degré de lien avec Israël. S’ils ont passé beaucoup de temps en Israël, leurs droits diminuent.
Entre 600 000 et 1,2 million de personnes en France sont éligibles aux critères de la Loi du Retour. Adoptée en juillet 1950, l’idée sioniste du « rassemblement des exilés », inscrite dans la Déclaration d’indépendance de l’État d’Israël, garantit la citoyenneté israélienne aux Juifs, aux enfants de Juifs, aux petits-enfants de Juifs et aux conjoints de Juifs. Ainsi, une personne non juive mariée à un Juif en bénéficie. Il ne faut pas non plus représenter un danger pour l’État et il faut enfin prouver sa volonté réelle de s’installer et de s’intégrer en Israël.
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Lorsqu’on voit le nombre d’olim français malheureusement impliqués dans les options binaires, Forex et call-centers frauduleux, l’on s’interroge sur le pouvoir de l’Agence juive dans l’acceptation des dossiers d’alyah. « Il est tout d’abord important de comprendre que la décision finale de refuser ou d’accepter l’alyah à un candidat ne revient pas à l’Agence juive. Cette décision appartient au ministère de l’Intérieur, » souligne l’Agence juive, avant de rappeler : « En 1954, la Loi du Retour a été modifiée et la disposition permettant au ministre de l’Intérieur de ne pas accorder la citoyenneté israélienne à un juif ‘ayant un passé criminel et pouvant mettre en danger la sécurité publique’ a été modifiée. » Cette section n’est dans les faits utilisée que dans quelques cas. Si l’Agence juive a de son côté un doute, elle envoie une demande au ministère de l’Intérieur qui émet ensuite une décision.
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Comment fonctionne le bureau français ? Avec un budget annuel de plus de 6 millions de dollars, l’antenne française dispose de sept shalichim de l’Agence juive (émissaires israéliens) et 15 membres du personnel locaux.
Les représentants de l’Agence juive en France travaillent dans deux centres, à Paris et à Marseille, et organisent des activités dans toute la France, des séances d’information et des entretiens personnels avec les candidats à l’alyah afin de discuter des thèmes qui les intéressent comme la scolarisation des enfants, de l’enseignement supérieur, du logement et de l’emploi.
Les activités de l’Agence juive en France sont aussi axées sur la vie de la communauté juive, notamment en renforçant la sécurité des institutions juives grâce à un fonds spécial de l’organisation, mais aussi en tentant de lier la prochaine génération à la culture juive et à l’État d’Israël à travers des programmes éducatifs. L’agence organise également des salons de l’Alyah et autres événements, en coopération avec Ofek Israel et le ministère de l’Alyah et de l’Intégration.
Active dans environ 25 écoles juives en France, elle met également en place des activités pour les étudiants d’une vingtaine d’universités réparties dans toute la France, afin de les mettre en contact avec la vie juive et les sensibiliser à ses différents programmes en Israël – à commencer par des visites de courte durée telles que Taglit-Birthright, ainsi que des programmes de plusieurs mois tels que Massa Israël.
Chaque année, plus de 1 000 lycéens visitent Israël via le programme Bac Bleu Blanc ; plus de 4 000 dans le cadre de programmes à court terme organisés par Israel Experiences, une filiale de l’Agence juive ; et plus de 900 sur des expériences à long-terme avec Massa.
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