Israël en guerre - Jour 585

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Des broderies en mémoire d’Ori Ansbacher, victime du terrorisme

Une Israélienne dont les parents ont été tués dans un attentat a rassemblé 5 200 broderies en provenance de 10 pays, actuellement suspendues dans la Vieille Ville de Jérusalem

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Les milliers de broderies créées en mémoire d' Ori Ansbacher, dans le quartier juif de Jérusalem où elles ont été accrochées le 3 septembre 2019 (Autorisation :  Tal Marom)
Les milliers de broderies créées en mémoire d' Ori Ansbacher, dans le quartier juif de Jérusalem où elles ont été accrochées le 3 septembre 2019 (Autorisation : Tal Marom)

Des centaines de tapisseries brodées et colorées, tissées et cousues à la main par des milliers de personnes du monde entier en mémoire d’Ori Ansbacher, une jeune fille de 19 ans qui avait été assassinée dans une forêt de Jérusalem l’année dernière, ont été assemblées pour former un drapeau israélien massif de trois mètres de long qui a été suspendu aux abords du Cardo, dans le quartier juif de la Vieille Ville de Jérusalem.

Le projet, réalisé à partir de 5 200 ouvrages de broderie effectués par des personnes du monde entier – majoritairement des femmes malgré tout – avait été imaginé par Bat Sheva Sadan, dont les parents avaient été tués dans une attaque terroriste il y a 16 ans.

Bat Sheva Sadan avait été profondément touchée et attristée par le meurtre d’Ori Ansbacher et avait appelé les femmes du monde entier à traduire leurs sentiments sur le tissu. Elle avait lancé l’initiative sur Facebook et aura finalement collecté plus de 5 000 broderies en provenance de 11 pays.

« La broderie, ça a été le travail des femmes à travers les âges », explique Bat Sheva Sadan, qui cherche encore des financements pour terminer le projet. Elle prévoit de le déplacer sur d’autres sites de l’Etat juif.

Parmi les brodeurs, un enfant en situation de handicap, qui a tenu la main de son professeur pendant que cette dernière brodait, un groupe de femmes du troisième âge atteintes de démence sénile, une femme hassidique de Belz et une mère se tenant aux côtés du lit d’hôpital de son fils.

Ori Ansbacher. (Crédit : Autorisation)

Une femme a travaillé sur un morceau de tissu ramené du camp de concentration de Bergen Belsen, et une autre a utilisé une partie de l’uniforme de son frère décédé, qui était militaire au sein de l’armée israélienne.

Certaines brodeuses connaissaient Ori Ansbacher – notamment la maîtresse qui l’avait accueillie à la crèche et une élève de l’école dans laquelle elle travaillait pendant son service national, qui a appris la broderie spécialement pour le projet.

Des familles ont travaillé ensemble, les plus âgés enseignant aux plus jeunes, et un morceau de tissu a notamment été extrait dans une canopée de mariage qui avait servi récemment à couvrir un couple lors de son union.

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