Israël en guerre - Jour 537

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Des familles d’otages exhortent les élus à la Knesset à obtenir le retour de tous les captifs

Afin d'attirer l'attention sur le sort des otages détenus à Gaza, les familles présentes à la Knesset ont distribué des colis aux législateurs à l'occasion de la fête de Pourim

Yotam Cohen, le frère de l'otage Nimrod Cohen, prend la parole lors d'une réunion de la commission de la défense et des affaires étrangères à la Knesset à Jérusalem le 10 mars 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Yotam Cohen, le frère de l'otage Nimrod Cohen, prend la parole lors d'une réunion de la commission de la défense et des affaires étrangères à la Knesset à Jérusalem le 10 mars 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Plusieurs proches d’otages encore détenus par les groupes terroristes à Gaza ont exhorté lundi matin le gouvernement à obtenir la libération de leurs proches, lors de témoignages enflammés devant la commission de la Knesset, et ce avant le départ d’une délégation israélienne au Qatar.

Le dernier cycle de négociations fait suite à la révélation que les États-Unis avaient engagé des pourparlers séparés et directs avec le Hamas, dirigés par Adam Boehler, l’envoyé spécial du président Trump pour les otages, et axés sur la libération des otages américains.

Dimanche, Boehler a assuré dans des interviews avec des médias israéliens que l’objectif ultime des pourparlers était la libération de tous les otages.

« Comment se fait-il que je me réveille le matin et que je vois qu’Adam Boehler essaie de ramener mon frère ? Qui il est, d’ailleurs ? » s’est exclamé Yotam Cohen, frère de l’otage Nimrod Cohen, devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset.

De l’avis général, Israël a été pris par surprise par les actions de Boehler et a réagi avec colère en coulisses.

« Vous, le gouvernement, vous avez mis [Nimrod] là-bas », a déclaré Cohen, disant aux législateurs qu’ils devraient être prêts à « ramper à quatre pattes dans le sable de Gaza » pour faire revenir son frère.

Dans une interview accordée à la chaîne N12, Alon Nimrodi, le père du soldat captif Tamir Nimrodi, a accusé l’establishment politique israélien de traîner les pieds, de faire durer les négociations pendant des semaines pour prolonger l’accord actuel de cessez-le-feu sur les otages.

Les pourparlers « auraient dû commencer le seizième jour [de la trêve], et non le cinquante-septième », a déclaré Nimrodi, citant les termes des accords de cessez-le-feu. « Le 16e jour, ils auraient dû faire ce qu’ils font aujourd’hui. Tous ces retards font du tort aux familles et aux otages. Nous ne pouvons plus supporter cette interminable comédie. »

Kobi Ohel, le père de l’otage Alon Ohel, a déclaré aux politiciens lors d’une réunion de la commission de la Santé que les otages libérés qui avaient rencontré son fils en captivité avaient dit qu’ils ne le reconnaissaient pas sur les photos prises avant son enlèvement.

« Nous avons compris pourquoi Eli [Sharabi] n’a pas reconnu la photo d’Alon. Savez-vous pourquoi ? Parce qu’Alon ressemble à Eli », s’est-il lamenté, en référence à l’état émacié de l’otage libéré lors de sa libération, après avoir perdu quelque 30 kg en captivité.

Afin d’attirer l’attention sur le sort des otages détenus à Gaza, les familles présentes à la Knesset ont distribué des colis aux législateurs à l’occasion de la fête de Pourim.

Un michloakh manot remis aux députés par les familles des otages détenus dans la bande de Gaza à la Knesset à Jérusalem le 10 mars 2025. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Si la plupart des michloakh manot traditionnellement échangés pendant la fête juive sont remplis de bonbons, de vin et de pâtisseries, ces paniers-cadeaux contenaient une seule tranche de pain pita, pour souligner les conditions de détention des otages. De nombreux otages libérés ont raconté qu’ils devaient souvent se contenter d’une seule tranche de pita sèche par jour.

Les colis, attachés avec un ruban jaune, étaient également accompagnés d’aimants sur lequel une phrase d’Eli Sharabi, dans une interview accordée en février à l’émission Uvda de la chaîne N12, a été écrite.

« Les gens devraient penser à la chance qu’ils ont de pouvoir ouvrir leur réfrigérateur, chez eux. C’est une chance de pouvoir ouvrir un frigo ».

A LIRE : Qui sont les 24 hommes présumés vivants toujours otages à Gaza ?

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