Israël en guerre - Jour 526

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Eli Sharabi, Or Levy et Ohad Ben Ami libérés après 16 mois de captivité à Gaza

L'épouse et les filles de Sharabi, et la femme de Levy ont été tuées le 7 octobre, mais on ignore si ils le savaient ; selon le Forum des otages, "les horribles images" des 3 ex-otages témoignent de l'urgence de faire libérer les 76

  • Rangée du haut, de gauche à droite : Les otages libérés Eli Sharabi, Or Levy et Ohad Ben Ami sur une estrade montée par le Hamas, à Deir el-Balah, au centre de Gaza, avant que le groupe terroriste ne les remette à la Croix-Rouge, le 8 février 2025. En bas, les trois Israéliens tels qu'ils étaient avant d'être enlevés. (Crédit : Eyad Baba/AFP)
    Rangée du haut, de gauche à droite : Les otages libérés Eli Sharabi, Or Levy et Ohad Ben Ami sur une estrade montée par le Hamas, à Deir el-Balah, au centre de Gaza, avant que le groupe terroriste ne les remette à la Croix-Rouge, le 8 février 2025. En bas, les trois Israéliens tels qu'ils étaient avant d'être enlevés. (Crédit : Eyad Baba/AFP)
  • L'otage israélien Eli Sharabi, retenu par le Hamas à Gaza depuis le 7 octobre 2023, escorté par des terroristes armés du Hamas avant d'être remis à la Croix-Rouge, à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 février 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)
    L'otage israélien Eli Sharabi, retenu par le Hamas à Gaza depuis le 7 octobre 2023, escorté par des terroristes armés du Hamas avant d'être remis à la Croix-Rouge, à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 février 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)
  • Or Levy sur l'estrade avant d'être relâché par le Hamas, à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 février 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
    Or Levy sur l'estrade avant d'être relâché par le Hamas, à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 février 2025. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
  • Des terroristes armés du Hamas entourant Ohad Ben Ami sur une scène avant de le remettre à une équipe de la Croix-Rouge, à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 février 2025. (Crédit : Eyad Baba/AFP)
    Des terroristes armés du Hamas entourant Ohad Ben Ami sur une scène avant de le remettre à une équipe de la Croix-Rouge, à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 février 2025. (Crédit : Eyad Baba/AFP)
  • Des amis et des parents d'Ohad Ben Ami et d'Eli Sharabi, enlevés au kibboutz Beeri le 7 octobre 2023, réagissant en regardant la retransmission en direct de leur libération du Hamas à Gaza, au kibboutz Beeri, en Israël, le 8 février 2025. (Crédit : Maya Alleruzzo/AP)
    Des amis et des parents d'Ohad Ben Ami et d'Eli Sharabi, enlevés au kibboutz Beeri le 7 octobre 2023, réagissant en regardant la retransmission en direct de leur libération du Hamas à Gaza, au kibboutz Beeri, en Israël, le 8 février 2025. (Crédit : Maya Alleruzzo/AP)
  • Des proches de l'otage israélien Eli Sharabi se réjouissant en regardant sur un écran de télévision sa libération ainsi que celle de deux autres otages dans la bande de Gaza, au domicile familial, à Tel Aviv, le 8 février 2025. (Crédit : Jack Guez/AFP)
    Des proches de l'otage israélien Eli Sharabi se réjouissant en regardant sur un écran de télévision sa libération ainsi que celle de deux autres otages dans la bande de Gaza, au domicile familial, à Tel Aviv, le 8 février 2025. (Crédit : Jack Guez/AFP)
  • Michal Cohen, la mère d'Ohad Ben Ami, regardant la diffusion de sa libération, à Tel Aviv, le 8 février 2025. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)
    Michal Cohen, la mère d'Ohad Ben Ami, regardant la diffusion de sa libération, à Tel Aviv, le 8 février 2025. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)
  • Des Israéliens à Tel Aviv assistant à la libération d'Or Levy, Eli Sharabi et Ohad Ben Ami de la captivité du Hamas à Gaza. (Crédit : Ayala Brown/Forum des familles des otages)
    Des Israéliens à Tel Aviv assistant à la libération d'Or Levy, Eli Sharabi et Ohad Ben Ami de la captivité du Hamas à Gaza. (Crédit : Ayala Brown/Forum des familles des otages)

Les trois otages enlevés lors du pogrom du 7 octobre 2023 ont été relâchés par le Hamas samedi, seize mois après avoir été enlevés au kibboutz Beeri et au festival de musique Nova. Les trois hommes décharnés avaient une démarche instable au moment où ils ont été libérés par le groupe terroriste palestinien.

Eli Sharabi, 52 ans, Or Levy, 34 ans, et Ohad Ben Ami, 56 ans, semblaient tous extrêmement maigres et fragiles et, bien qu’ils soient capables de marcher, ils semblaient instables.

Sharabi et Levy rentrent chez eux et découvrent une nouvelle réalité tragique : la femme de Sharabi et ses deux filles adolescentes ont été assassinées le 7 octobre, et celle de Levy a également été tuée ce jour-là.

On ignore si les deux ex-otages étaient au courant de ce qui était arrivé à leurs proches. D’après certaines informations, ces derniers ont reçu les conseils de professionnels sur la manière de gérer cette situation.

De gauche à droite : Eli Sharabi, Or Levy et Ohad Ben Ami sur une estrade installée par le Hamas à Deir el-Balah, au centre de Gaza, avant que le groupe terroriste ne les remette à la Croix-Rouge, le 8 février 2025. (Crédit : Eyad Baba/AFP)

Michal Cohen, la mère de Ohad, a déclaré qu’elle était dévastée de voir son fils si maigre et si mal en point.

« Il a une mine épouvantable. Il a 57 ans, mais il en paraît dix de plus. C’est tellement triste pour moi de le voir comme ça », a-t-elle dit au micro de la chaîne N12.

Michal Cohen, la mère d’Ohad Ben Ami, regardant la diffusion de sa libération, à Tel Aviv, le 8 février 2025. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)

Tal Levy, le frère de Or, a expliqué à la chaîne N12 que son frère « a l’air très, très amaigri, et c’est vraiment très difficile de le voir », mais « il rentre et il va se rétablir ».

Il a souligné « qu’aujourd’hui plus que jamais, tous les otages doivent revenir […] Nous devons mener à bien cet accord ».

Eli et Ohad portaient des tenues marron indiquant qu’ils étaient des « prisonniers », tandis que Or était vêtu d’un uniforme proche de celui de l’armée israélienne, bien qu’il soit un civil. Le groupe terroriste palestinien du Hamas considère tous les Israéliens de moins de 50 ans comme des soldats.

Le Hamas a installé une estrade pour la remise à la Croix-Rouge à Deir al-Balah, ornée d’une pancarte proclamant la « victoire totale », le slogan utilisé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu tout au long de la guerre.

Deir al-Balah, une ville située au centre de Gaza, est l’une des rares zones de la bande de Gaza où Tsahal n’a pas mené d’opérations intensives au sol. Contrairement à d’autres zones de Gaza, la plupart des bâtiments de cette ville sont encore en place. Deir al-Balah faisait également partie de la « zone humanitaire » désignée par Israël, où l’essentiel de l’aide était acheminé.

Des terroristes armés du Hamas palestinien faisant défiler les otages israéliens (de gauche à droite) Ohad Ben Ami, Or Levy et Eli Sharabi sur une scène avant de les remettre à une équipe de la Croix-Rouge, à Deir el-Balah, dans le centre de Gaza, le 8 février 2025. (Crédit : Bashar Taleb/AFP)

Comme c’est désormais courant, des représentants de la Croix-Rouge internationale se sont assis à des pupitres sur les estrades pour signer les « documents de remise » produits par le groupe terroriste.

Les trois hommes ont dû s’exprimer sur scène, munis des certificats de libération désormais habituels, avant d’être remis à la Croix-Rouge. Aucun des otages n’a reçu la visite de l’organisation humanitaire au cours de sa captivité.

Largement considérés comme de la propagande par le groupe terroriste palestinien du Hamas, les médias israéliens n’ont pas rapporté ce que l’on a fait dire à ces hommes.

La Croix-Rouge a transporté les trois ex-otages jusqu’aux forces de Tsahal et de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet à l’intérieur de Gaza, après quoi ils ont été escortés hors de la bande jusqu’à une installation militaire près de la frontière pour retrouver des membres de leur famille et subir une première évaluation par des médecins et des spécialistes de la santé mentale.

Des terroristes armés du Hamas se tenant en formation avant une libération d’otages, à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, le 8 février 2025. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)

Des citoyens ont longé la route près de la base proche de Reïm, agitant des drapeaux et brandissant des pancartes pour saluer leur retour.

La foule s’est également rassemblée sur la Place des Otages, à Tel Aviv, pour assister à la libération des otages sur un écran géant installé à cet endroit qui est devenu le point de ralliement de la lutte pour obtenir la libération des captifs.

Eli a été enlevé dans le kibboutz Beeri lorsque des terroristes du Hamas se sont déchaînés dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023. Son épouse Lianne et leurs deux filles, Noiya, 16 ans, et Yahel, 13 ans, qui ont toutes la double nationalité israélo-britannique, ont été assassinées dans le mamad – abri anti-atomique – de leur maison, et lui et son frère Yossi ont été faits captifs.

Eli Sharabi a été pris en otage le 7 octobre 2023 par des terroristes du Hamas, tandis que sa femme Lianne et leurs deux filles, Noiya et Yahel, ont été tuées. (Crédit : Autorisation)

La mort de Yossi a été confirmée et le Hamas détient son corps. Tsahal a déclaré qu’il avait probablement été tué à la suite d’une frappe militaire israélienne.

Or, 34 ans, a été enlevé au Festival Supernova à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023.

Lui et son épouse Eynav sont arrivés au festival juste avant le début de l’assaut meurtrier du Hamas. Ils se sont dirigés vers leur voiture lorsque les tirs de roquettes ont commencé, puis se sont réfugiés dans un abri antiatomique situé en bordure de route.

Quelques jours plus tard, l’armée a informé la famille qu’Eynav avait été tuée et que son corps avait été retrouvé dans l’abri, et qu’Or avait été fait captif.

Or Levy (à gauche) et Eynav Levy, qui ont participé au Festival Supernova dans le désert le 7 octobre 2023. (Crédit : Michael Levy via AP)

Depuis lors, le fils du couple, Almog, âgé de trois ans, est élevé par ses grands-parents.

Cela faisait seize mois qu’on lui disait que son père avait disparu et qu’on le recherchait. Michael Levy, le frère de Or, a écrit sur Facebook vendredi : « Mogi, nous avons trouvé papa ».

La mère de Or, Geula, qui l’a accueilli à Reïm, a déclaré avant la publication de cet article qu’elle n’était pas certaine qu’il était au courant de l’assassinat de sa femme Eynav, le 7 octobre 2023.

« Nous ne savons pas si Or sait que sa femme a été assassinée, mais d’après ce que nous avons entendu, les terroristes aimaient beaucoup dire aux otages que leurs proches avaient été tués et leur causer de la douleur et de la souffrance », a-t-elle raconté à la radio de l’armée.

Des femmes tenant des affiches avec les photos de Ohad Ben Ami et Or Levy, deux des trois otages israéliens qui seront libérés par le Hamas le 8 février 2025. Des amis et des sympathisants des otages détenus dans la bande de Gaza depuis les massacres du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 se rassemblent sur la Place des Otages, à Tel Aviv. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

Ohad, qui possède la double nationalité israélienne et allemande, a été enlevé à Beeri. Sa femme, Raz Ben Ami, a également été enlevée, puis libérée dans le cadre d’un cessez-le-feu d’une semaine en novembre 2023. Leurs filles ont mené une campagne acharnée pour obtenir leur libération.

Le 7 octobre 2023, l’une des premières images d’une prise d’otage à Gaza montre Ohad traîné dans une rue.

Le Forum des otages et disparues a demandé la libération immédiate du reste des otages israéliens après la diffusion d’images montrant les trois hommes souffrant de malnutrition et de faiblesse.

« Les images horribles d’Ohad, d’Eli et d’Or révèlent le bilan dévastateur de 491 jours de captivité dans les geôles du Hamas », indique le forum.

« Ce sont des hommes qui ont enduré l’enfer lui-même. Ce sont des crimes contre l’humanité. »

Des amis et des parents d’Ohad Ben Ami et d’Eli Sharabi regardant la retransmission en direct de leur libération de la captivité du Hamas à Gaza, au kibboutz Beeri, le 8 février 2025. (Crédit : Maya Alleruzzo/AP)

« Ces images troublantes montrent au monde entier la réalité désespérée à laquelle sont confrontés tous les otages encore détenus à Gaza. Elles évoquent les images horribles de la libération des camps en 1945, le chapitre le plus sombre de notre histoire. Nous devons faire sortir TOUS LES OTAGES de cet enfer », poursuit le communiqué du forum.

« Il ne faut plus attendre – la deuxième phase de l’accord pour les otages doit être mise en œuvre immédiatement. »

Le Club des prisonniers du Hamas a déclaré qu’Israël devrait libérer 183 Palestiniens en échange de la libération de trois otages, dont 18 condamnés à perpétuité, 54 condamnés à de longues peines et 111 arrêtés dans la bande de Gaza pendant la guerre.

L’incertitude autour du cessez-le-feu s’est accrue après l’annonce surprise du président américain Donald Trump cette semaine, qui souhaite que Gaza soit confiée aux États-Unis.

Trump avait déclaré mardi vouloir déplacer la population de Gaza vers un pays tiers, comme l’Égypte ou la Jordanie, et placer la petite enclave côtière sous le contrôle des États-Unis afin d’en faire la « Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Vendredi, il a déclaré qu’il n’y avait « pas d’urgence » à mettre en œuvre ce plan.

Netanyahu a qualifié la vision de Trump pour Gaza de plan « remarquable », mais elle a été immédiatement rejetée par les pays arabes, les groupes palestiniens, dont le Hamas et l’Autorité palestinienne (AP), et de nombreux habitants de Gaza, qui ont déclaré qu’ils reconstruiraient eux-mêmes leurs maisons.

Le président américain Donald Trump s’exprimant lors du National Prayer Breakfast, au Washington Hilton, à Washington, le 6 février 2025. (Crédit : Ting Shen/AFP)

Jusqu’à présent, seize otages israéliens sur les trente-trois enfants, femmes et hommes âgés qui devaient être libérés au cours de la première phase de l’accord, d’une durée de quarante-deux jours, ont été rapatriés, de même que cinq otages thaïlandais. Des centaines de prisonniers palestiniens condamnés pour terrorisme ont été libérés dans le cadre de cet accord.

Les pourparlers sur la deuxième étape de l’accord, qui vise à obtenir la libération d’une soixantaine d’otages masculins et le retrait des troupes israéliennes de Gaza, ont commencé et une équipe de négociateurs israéliens devrait s’envoler samedi pour Doha, ont rapporté vendredi les médias israéliens.

Au total, Israël a déclaré qu’il libérerait jusqu’à 1 904 prisonniers palestiniens – dont 737 condamnés à perpétuité pour des dizaines de meurtres – en échange de 33 otages israéliens au cours de la première phase de l’accord.

Le personnel de sécurité israélien, devant la prison militaire d’Ofir, près de Jérusalem, le 8 février 2025. (Crédit : Mahmoud Illean/AP)

Alors que les pourparlers pour la deuxième phase devaient commencer lundi, Netanyahu a repoussé l’envoi d’une équipe de négociation, vraisemblablement jusqu’à son retour de Washington la semaine prochaine, ce qui constituerait a priori une violation des termes de l’accord.

Une équipe de négociation, dirigée par le directeur adjoint sortant de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet – connu sous son initiale en hébreu « Mem » – est attendue à Doha au cours du week-end. Cependant, cette équipe n’est habilitée à discuter que de la première phase, et non de la seconde, selon la chaîne N12.

Le retard des pourparlers sur la deuxième phase a profondément inquiété les familles des otages masculins et de ceux qui ont été tués et qui ne devraient pas être libérés avant les phases 2 et 3.

On estime que 73 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que le corps d’un soldat de Tsahal tué en 2014. Le corps d’un autre soldat de Tsahal, également tué en 2014, a récemment été récupéré à Gaza lors d’une opération militaire israélienne secrète.

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