En plein rush pré-Pessah, une grève de 24 heures paralyse les aéroports en Grèce
Les compagnies aériennes israéliennes préviennent les voyageurs israéliens de retards possible et s’efforcent de trouver des solutions

Une grève générale nationale en Grèce a paralysé les services publics mardi, bloquant les ferries, clouant les avions au sol et perturbant les transports publics, alors que les syndicats protestent contre les mesures d’austérité imposées par les créanciers internationaux il y a dix ans.
La grève de 24 heures, à l’appel des deux principaux syndicats faîtiers des secteurs public et privé, a plongé les compagnies aériennes internationales dans le chaos. Les vols commerciaux à destination et en provenance de la Grèce, ainsi que les vols intérieurs, ont été annulés de mercredi à minuit jusqu’à jeudi à minuit.
Les compagnies aériennes israéliennes ont été touchées par cette situation, avec, selon Ynet, 25 vols qui devaient décoller vers des aéroports grecs mercredi, à l’approche de la fête de Pessah.
Le site web du tourisme israélien Lametayel, indiquait qu’environ 7 500 Israéliens avaient prévu de prendre l’avion à destination ou en provenance de la Grèce pour la fête de Pessah, qui débute samedi soir.
Dans un communiqué, El Al a indiqué qu’elle procédait à des « ajustements » de son programme de vols et de celui de sa filiale Sun D’or afin de s’assurer que les vols puissent être maintenus. Elle a précisé que les passagers qui avaient prévu de voyager en Grèce mercredi recevraient des informations concernant leur vol de remplacement.
La compagnie low-cost Arkia Airlines a annoncé aux passagers qu’ils devraient se préparer à des « retards dans les décollages et les atterrissages » et qu’ils recevraient les détails de leurs vols en temps voulu. Israir a déclaré hier qu’elle « mettait tout en œuvre pour trouver des solutions alternatives » et que les clients recevraient les détails de leurs vols en début de soirée.
La grève de 24 heures a été déclenchée par les deux principaux syndicats qui couvrent les secteurs public et privé. Ils réclament des augmentations de salaires et le rétablissement des droits de négociation collective, supprimés dans le cadre des plans de sauvetage internationaux lors de la crise financière grecque.
Le pays fait actuellement face à une hausse du coût de la vie et craint l’impact des turbulences financières mondiales provoquées par les droits de douane américains n’entraîne une aggravation des difficultés.