Israël en guerre - Jour 495

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Erekat : la seule alternative à la solution à 2 états est un état laïc et démocratique

Le secrétaire général de l'OLP rappelle que la solution à 2 états est "un compromis palestinien historique et douloureux pour reconnaitre Israël"

Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Saeb Erekat, secrétaire général de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP). (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Saeb Erekat, secrétaire général de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP). (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

La seule alternative à la création d’un état palestinien est une solution à un état dans laquelle les Palestiniens obtiennent le droit de vote, a déclaré mercredi Saeb Erekat, secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

La veille, un responsable de la Maison Blanche avait semblé revenir sur le soutien traditionnel des Etats-Unis à une solution à deux états.

« Contrairement au plan [du Premier ministre Benjamin] Netanyahu pour un état et deux systèmes, l’apartheid, la seule alternative à deux états démocratiques et souverains sur les lignes de 1967 est un seul état démocratique et laïc avec des droits identiques pour tous, chrétiens, musulmans et juifs, sur toute la Palestine historique », a déclaré Erekat pendant une réunion à Ramallah avec John Bercow, le président de la Chambre des Communes britannique.

« Comme nous l’avons toujours affirmé, la solution à deux états est une adoption palestinienne d’une formule internationale », a déclaré Erekat, ancien négociateur de paix.

« En fait, elle représente un compromis palestinien historique et douloureux pour reconnaitre Israël sur plus de 78 % de la Palestine historique. Aujourd’hui, près de six millions de Palestiniens vivent sous contrôle israélien dans toute la Palestine historique, et presque six millions de Palestiniens vivent en exil », a-t-il ajouté.

Jérusalem Est au coucher du soleil, le 8 août 2016. Illustration. (Crédit : Zack Wajsgras/Flash90)
Jérusalem Est au coucher du soleil, le 8 août 2016. Illustration. (Crédit : Zack Wajsgras/Flash90)

La position officielle de Ramallah est d’appeler à une solution à deux états, avec la mise en place d’un état palestinien sur les lignes de 1967 et Jérusalem Est comme capitale. Ces derniers mois, des responsables palestiniens ont commencé à adopter, du moins en théorie, l’idée d’une solution à un état si Israël ne veut pas soutenir un état palestinien.

Pendant sa rencontre avec John Bercow, qui est devenu cette semaine le premier président en exercice du Parlement britannique à se rendre en Israël, Erekat a appelé Londres à « travailler pour la justice pour le peuple palestinien, en particulier en raison de la responsabilité historique que porte le Royaume-Uni depuis 100 ans, après la publication de la déclaration Balfour. »

Erekat a dénoncé les appels de la Première ministre britannique Theresa May à célébrer l’anniversaire du document, qu’il juge « inacceptables » et « insultants pour le peuple palestinien ».

Il a de plus appelé le 10 Downing Street à reconnaitre l’état de Palestine et « à prendre des mesures concrètes afin de sauver la solution à deux états, notamment en interdisant tous les produits des implantations israéliennes. »

Hanan Ashrawi, responsable palestinienne, avait déclaré mardi que la position de l’administration Trump sur la solution à deux états, en apparente rupture avec celle des administrations précédentes pour résoudre le conflit avec Israël, n’avait « aucun sens ».

Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine, pendant une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie, le 24 février 2015. (Crédit : Abbas Momani/AFP)
Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, pendant une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie, le 24 février 2015. (Crédit : Abbas Momani/AFP)

Pour Sallai Meridor, ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, « difficile d’imaginer les Palestiniens, ou les pays arabes, venir à la table des négociations sans l’option d’un Etat palestinien sur la table ».

Washington « ne dictera pas les termes » de la paix, a-t-il encore dit.

L’AFP a contribué à cet article.

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