Jérusalem : Des centaines de personnes se rendent dans la tente des familles d’otages
Des musiciens ont chanté des airs en hébreu ressemblant à des prières, reflétant l'atmosphère d'un Yom HaAtsmaout dans l'ombre de la guerre
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
Des centaines de personnes se sont rassemblées devant la tente des familles d’otages sur la Place de Paris à Jérusalem mardi, pour un rassemblement musical, dans les dernières heures de Yom HaAtsmaout.
Des musiciens locaux et connus ont chanté des airs en hébreu qui résonnaient avec le jour et l’humeur dans l’ombre de la guerre, l’un des interprètes disant que les chansons ressemblaient à des prières.
L’éducatrice Chaya Gilboa, qui faisait office de maîtresse de cérémonie, a déclaré que « la prière est une sorte d’espoir, car nous espérons un avenir meilleur », avant de lire une prière du rabbin Mishael Zion.
Elle a été suivie par la chanteuse Ester Rada, qui, accompagnée d’un violoncelliste et d’un guitariste, a chanté une sélection de Psaumes.
« Pour l’amour de mes frères et sœurs, je vous dirai la paix. Pour la maison du Seigneur notre Dieu, je prierai pour vous », a chanté Rada, avant d’interpréter « Hallelujah » de Leonard Cohen. La foule est restée silencieuse, plus habituée à se tenir debout avec des pancartes lors des rassemblements hebdomadaires du samedi soir sur la Place de Paris.
Pendant que les chanteurs interprétaient leurs propres chansons et d’autres plus connues, la foule chantait parfois doucement.
Leebie Polin, sœur de l’otage Hersh Goldberg-Polin, a pris la parole à la fin de la manifestation et a remercié tout le monde d’être venu marquer les célébrations aux cotés des familles d’otages.
Son père, Jon Polin, a demandé à tout le monde de continuer à venir aux manifestations et aux rassemblements, et a remercié les supporters de l’équipe de basket-ball de l’Hapoel Jerusalem pour leur présence.