Israël en guerre - Jour 465

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L’administration Biden préparerait un plan d’armement de 8 milliards de dollars pour Israël

L'accord, qui doit encore être approuvé par le Congrès, comprendrait des missiles air-air, des bombes lourdes, des obus et des munitions pour hélicoptères d'attaque, entre autres

Matériel militaire fourni par les États-Unis arrivant en Israël, en décembre 2023. (Crédit : Bureau du porte-parole du ministère de la Défense)
Matériel militaire fourni par les États-Unis arrivant en Israël, en décembre 2023. (Crédit : Bureau du porte-parole du ministère de la Défense)

L’administration de Joe Biden a officieusement informé le Congrès américain d’un projet de contrat d’armement de 8 milliards de dollars avec Israël, qui comprend des munitions pour des avions de chasse et des hélicoptères d’attaque, ainsi que des obus d’artillerie, a rapporté Axios vendredi, citant deux sources.

Les sources ont déclaré à Axios que l’accord pourrait être partiellement approvisionné par les stocks américains actuels, mais que la plupart des livraisons prendraient un an ou plus. L’accord sera probablement le dernier à être approuvé par l’administration sortante de Biden.

Ce programme, qui doit encore être approuvé par les commissions des Affaires étrangères de la Chambre des représentants et du Sénat, comprendrait des missiles air-air AIM-120C-8 AMRAAM pour les avions de chasse afin de les défendre contre les menaces aériennes – y-compris les drones – des obus d’artillerie de 155 mm, des missiles Hellfire AGM-114 pour les hélicoptères d’attaque, des bombes de petit diamètre, des kits d’empennage JDAM qui transforment les « bombes muettes » en munitions de précision, des ogives de 220 kg et des amorceurs pour les bombes.

À la fin du printemps, les États-Unis avaient bloqué une cargaison qui comprenait des bombes de 220 kg, mais celles-ci avaient finalement été acheminées. Au mois de novembre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déploré cette politique, affirmant que de tels revers allaient bientôt se terminer – une référence manifeste à l’administration de Donald Trump qui allait entrer en fonction.

Axios a cité une source indiquant que le Département d’État avait dit au Congrès que l’accord visait à « soutenir la sécurité à long-terme d’Israël en réapprovisionnant les stocks de munitions critiques et en renforçant les capacités de défense aérienne ».

Le site a aussi repris les propos d’un responsable américain qui a noté que « le président a clairement fait valoir qu’Israël avait le droit de défendre ses citoyens, conformément au droit international et conformément au droit humanitaire international, et qu’Israël a le droit de décourager l’agression de l’Iran et de ses organisations mandataires. Nous continuerons à fournir les moyens nécessaires à la défense d’Israël. »

Le président américain Joe Biden avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 25 juillet 2024. (Crédit : Susan Walsh/AP)

Un fonctionnaire américain a confirmé les informations transmises par l’article d’Axios auprès de Reuters. Le Département d’État américain n’a quant à lui pas répondu à la demande de commentaire de l’agence de presse.

Les militants anti-Israël réclament depuis des mois un embargo sur les armes à destination d’Israël, mais la politique américaine est restée largement inchangée.

En août, les États-Unis avaient approuvé la vente à Israël d’avions de combat et d’autres équipements militaires pour un montant de 20 milliards de dollars. Une vente d’armes de 680 millions de dollars avait été confirmée par les États-Unis en novembre.

Le ministère de la Défense avait indiqué en août que les États-Unis avaient envoyé plus de 50 000 tonnes d’armements et d’équipements militaires à Israël depuis le début de la guerre – une guerre déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre 2023, dans le sud d’Israël.

L’administration Biden affirme qu’elle aide son allié à se défendre contre les groupes terroristes soutenus par l’Iran, tels que le Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen.

Au cours du mois dernier, les missiles balistiques des Houthis ont poussé à plusieurs reprises des millions d’Israéliens à se réfugier dans des abris antiatomiques au beau milieu de la nuit.

À Gaza, les combats se poursuivent dans le nord de l’enclave côtière, le groupe terroriste palestinien du Hamas démontrant qu’il est toujours capable de tirer des roquettes sur Israël après près de quinze mois de guerre.

Au Liban, un fragile cessez-le-feu se maintient tandis que les troupes de l’armée israélienne continuent de découvrir les infrastructures du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le sud du pays.

Des soldats de l’armée israélienne opérant dans le nord de la bande de Gaza, sur une photo non datée publiée le 4 janvier 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Les agressions contre Israël dans l’ensemble du Moyen-Orient, qui ont été décrites comme une guerre sur sept fronts, avaient commencé par l’assaut sans précédent du 7 octobre 2023, date à laquelle quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas, avaient pris d’assaut le sud d’Israël. Les hommes armés avaient tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils et ils avaient enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle.

Plus de 45 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, ainsi que les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les organisations palestiniennes armées qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël affirme avoir tué 18 000 terroristes au combat. Tsahal déclare également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.

Tsahal souligne prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et note que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite les institutions civiles et la population en les utilisant comme autant de boucliers humains pour mener ses activités terroristes – lançant ses attaques depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

La crise humanitaire s’aggrave également dans la bande de Gaza, où de nombreuses personnes déplacées vivent sous des tentes. Les autorités israéliennes affirment avoir autorisé l’entrée à Gaza de milliers de camions transportant de la nourriture, de l’eau, du matériel médical et des abris, dont une grande partie a été pillée par le Hamas et autres bandes armées. Les agences d’aide internationale disent que Tsahal aurait entravé l’acheminement de l’aide, aggravant ainsi la situation.

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