La construction de la jetée américaine à Gaza déplacée en raison du mauvais temps
Le CENTCOM a temporairement mis en pause vendredi "l'assemblage en mer du port artificiel à proximité de Gaza en raison de l'état de la mer"
L’armée américaine a déplacé jusqu’au port israélien d’Ashdod le chantier en pleine mer de construction du port artificiel et temporaire pour acheminer de l’aide à Gaza, en raison de la houle et de vents violents, a-t-elle annoncé vendredi.
Face aux restrictions sécuritaires d’Israël concernant la livraison d’aide par voie terrestre dans l’enclave en proie à la guerre déclenchée par l’assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre, le président américain Joe Biden avait annoncé début mars la mise en place de cette installation.
Le Pentagone a annoncé cette semaine que sa construction était à moitié achevée.
« Hier, le CENTCOM [Commandement central des États-Unis] a temporairement mis en pause l’assemblage en mer du port artificiel à proximité de Gaza en raison de l’état de la mer », a annoncé le CENTCOM dans un communiqué.
« Les vents violents et la forte houle ont créé des conditions dangereuses pour les soldats qui travaillaient sur le port partiellement construit », a-t-il ajouté.
Cette installation inachevée « et les navires militaires impliqués se sont déplacés vers le port d’Ashdod, où l’assemblage se poursuivra et sera achevé avant la mise en place du port à l’endroit prévu, quand la mer sera calme ».
Le coût de construction du port devrait s’élever à quelque 320 millions de dollars.
Un haut responsable de l’administration américaine a affirmé la semaine dernière que l’ensemble des 2,2 millions d’habitants de Gaza étaient confrontés à l’insécurité alimentaire.
Israël est en guerre depuis près de sept mois à la suite de l’assaut sadique du Hamas, au cours duquel des terroristes ont tué près de 1 200 personnes, pour la plupart des civils, pour la plupart des civils, et en ont enlevé 252 autres.
Israël a répondu à cette attaque, la plus meurtrière de l’histoire du pays et la pire menée contre des Juifs depuis la Shoah par une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza visant à anéantir le Hamas, à mettre fin à son règne de seize ans à Gaza et à libérer tous les otages.
Plus de 34 600 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. Tsahal dit avoir éliminé 13 000 terroristes palestiniens dans la bande de Gaza, en plus d’un millier de terroristes qui ont pris d’assaut Israël le 7 octobre.