Israël en guerre - Jour 646

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Analyse

La levée des sanctions US serait une aubaine pour la Syrie, mais pas que …

L'abrogation de la loi César ouvrira la porte à des investissements internationaux indispensables et pourrait même contribuer à l'établissement de relations commerciales avec Israël

Nurit Yohanan

Nurit Yohanan est la correspondante du Times of Israel pour le monde arabe et palestinien.

Des Syriens parlant au téléphone dans une rue de Damas, en Syrie, le 14 mai 2025. (Crédit : Omar Sanadiki/AP)
Des Syriens parlant au téléphone dans une rue de Damas, en Syrie, le 14 mai 2025. (Crédit : Omar Sanadiki/AP)

Dans la soirée du 13 mai, les Syriens à travers tout le pays ravagé par quatorze ans d’une guerre civile désastreuse ont explosé de joie.

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues dans une rare manifestation de liesse populaire pour célébrer le signe le plus tangible à ce jour que leur pays était sur la voie de la reprise et de la réintégration dans la communauté internationale. Certains restaient toutefois méfiants à l’égard du gouvernement djihadiste actuellement au pouvoir.

Peu de temps auparavant, lors de sa visite en Arabie saoudite pour son premier grand déplacement à l’étranger depuis le début de son deuxième mandat, le président américain Donald Trump avait annoncé son intention de lever toutes les sanctions américaines contre la Syrie.

Plus tôt dans la journée, Trump avait rencontré Ahmad al-Sharaa, président par intérim syrien, marquant ainsi la première rencontre publique entre les dirigeants des deux pays depuis celle entre Bill Clinton et Hafez el-Assad en mars 2000.

« Il y a un nouveau gouvernement qui, espérons-le, réussira à stabiliser le pays et à maintenir la paix », a déclaré Trump depuis Ryad.

« C’est ce que nous voulons voir en Syrie. Je vais ordonner la levée des sanctions contre la Syrie. »

Les Syriens célébrant l’annonce par le président américain Donald Trump de l’assouplissement des sanctions contre la Syrie, à Homs, en Syrie, le 13 mai 2025. (Crédit : Omar Albam/AP)

Dans une allocution télévisée prononcée plus tard dans la soirée, Sharaa a qualifié cette décision « d’historique et courageuse, qui mettra fin aux souffrances de notre peuple ».

Bien qu’aucune mesure officielle n’ait encore été prise pour mettre en œuvre cette politique, d’autres acteurs aux États-Unis et dans le monde ont salué cette initiative comme une avancée majeure qui contribuera à stabiliser la région et à relancer les perspectives économiques de la Syrie après des années de répression sous un régime de sanctions internationales sévères.

Toutefois, au sud de la frontière syrienne, certains en Israël ont accueilli cette décision avec plus de circonspection, déplorant la perte d’un levier essentiel qui aurait pu attirer un autre allié potentiel dans la région.

Il subsiste également un sentiment de malaise à l’égard des nouveaux dirigeants, compte tenu de leurs racines djihadistes, même si Sharaa assure avoir renoncé à son passé islamiste et vouloir ouvrir grand les portes du pays à l’Occident.

L’obstacle de la loi César

Les États-Unis maintiennent depuis des dizaines d’années un régime complexe de sanctions à l’encontre de la Syrie, qu’ils ont désignée comme un État soutenant le terrorisme en 1979. En 2004, l’administration du président George W. Bush a pris des mesures visant des personnes et des entités proches du régime de l’ancien dictateur syrien Bashar el-Assad.

De nouvelles sanctions ont été imposées par l’administration du président Barack Obama en 2011, notamment le gel des avoirs détenus aux États-Unis et l’interdiction des importations de pétrole syrien, qui constitue une source de revenus essentielle pour le gouvernement syrien. Ces mesures ont été prises en réponse aux violations présumées des droits de l’homme commises au début de la guerre civile en février de cette année-là.

La sanction la plus lourde de ces dernières années a été l’adoption de la loi César sur la protection des civils en Syrie. Adoptée par le Congrès en 2020, sous le premier mandat de Trump, en réponse aux crimes de guerre commis par le régime d’Assad pendant la guerre civile, elle n’a été appliquée qu’en 2022, sous la présidence de Joe Biden.

La loi César a imposé de lourdes sanctions financières à pratiquement toutes les entités étrangères faisant affaire avec Damas, y compris les responsables et les hommes d’affaires syriens.

Le président américain Donald Trump (à gauche), le secrétaire d’État Marco Rubio (2ᵉ à gauche), le président par intérim syrien Ahmed al-Sharaa (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (au centre) et le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhan (2ᵉ à droite) lors d’une réunion à Ryad le 14 mai 2025. (Crédit : Bandar al-Jaloud/Palais royal saoudien/AFP)

Contrairement aux sanctions précédentes, l’adoption de sanctions secondaires radicales a dissuadé les donateurs et les investisseurs internationaux de s’engager avec la Syrie, ne laissant que l’Iran, la Russie, la Corée du Nord et leurs alliés comme partenaires potentiels d’investissement.

Pour les nouveaux dirigeants syriens, qui ont désespérément besoin de capitaux étrangers pour relancer l’économie tout en cherchant à s’éloigner de l’Iran et à se rapprocher de l’Occident, la levée de la loi César est essentielle.

En 2018, les Nations unies estimaient que la reconstruction complète de la Syrie nécessiterait au moins 250 milliards de dollars, une somme impossible à financer sans accès aux capitaux internationaux.

« Il s’agit d’une évolution très importante », a déclaré Eyal Zisser, professeur émérite à l’Université de Tel Aviv et spécialiste de la Syrie.

La gare ferroviaire de Qadam, endommagée pendant la guerre civile, à Damas, en Syrie, le 13 janvier 2025. (Crédit : Omar Sanadiki/AP)

« Les sanctions américaines ont constitué un obstacle majeur à l’afflux de fonds et d’investissements. Personne ne voulait prendre le risque d’investir, de construire ou d’acheter une usine en Syrie si cela impliquait de violer les sanctions américaines. »

La levée des sanctions s’accompagne d’un changement de ton de la part de la communauté internationale, en particulier des États du Golfe et de certains pays européens, qui se sont déclarés ouverts à un réengagement avec la Syrie.

Depuis qu’il a dirigé la chute d’Assad début décembre, Sharaa a effectué plusieurs visites officielles dans le Golfe.

Au début du mois, il s’est rendu en France pour rencontrer le président français Emmanuel Macron.

Le président français Emmanuel Macron (à droite) serrant la main du président syrien de facto Ahmed al-Sharaa après une conférence de presse conjointe à l’issue d’une réunion à l’Élysée, à Paris, le 7 mai 2025. (Crédit : Stephanie Lecocq/POOL/AFP)

Les principaux acteurs régionaux ont commencé à intervenir avant même l’annonce officielle de la levée des sanctions par les États-Unis, témoignant ainsi de leur confiance croissante dans la stabilité et la légitimité du nouveau régime et jetant les bases d’un engagement futur.

En avril, le Qatar et l’Arabie saoudite se sont engagés à rembourser la dette de 15 millions de dollars de la Syrie envers la Banque mondiale, permettant ainsi au pays de reprendre ses emprunts internationaux, une promesse qu’ils ont tenue la semaine dernière. Et le 7 mai, le ministre syrien des Finances a annoncé que le Qatar verserait 87 millions de dollars au cours des trois prochains mois pour couvrir les salaires du secteur public.

« Si les sanctions avaient été levées pendant le règne de Bashar el-Assad, en pleine guerre civile, elles n’auraient probablement pas eu le même impact », a estimé Zisser.

« Peu de pays avaient les ressources ou la volonté d’investir. Aujourd’hui, le gouvernement est perçu comme stable, sans menace immédiate pour sa survie, et il bénéficie du soutien des États du Golfe et des pays européens. Combiné à la suspension des sanctions, cela crée les conditions propices à l’afflux d’argent en Syrie », a-t-il déclaré.

Eyal Zisser, professeur émérite à l’Université de Tel Aviv et spécialiste de la Syrie. (Crédit : Autorisation)

Il reste toutefois des obstacles juridiques à surmonter. L’abrogation de la loi César nécessitera l’autorisation du Congrès, un processus complexe et long dans le système américain. Trump pourrait suspendre la loi par décret, mais celle-ci devrait alors être renouvelée tous les 180 jours, ce qui pourrait ébranler la confiance des investisseurs. Pour l’heure, la loi reste en vigueur.

Brisée et ruinée

L’économie syrienne, déjà fragile avant le début du conflit, a été dévastée par plus d’une dizaine d’années de guerre brutale. En 2009, la Syrie se classait au 122ᵉ rang mondial en termes de produit intérieur brut (PIB) par habitant, avec seulement 2 570 dollars par personne et par an, selon des données internationales couvrant environ 200 pays.

Lorsqu’Assad a succédé à son père Hafez au pouvoir en 2000, son gouvernement a introduit une série de réformes économiques. Ces mesures, saluées à l’époque par des institutions telles que le Fonds monétaire international (FMI), ont été reconnues pour avoir stimulé l’investissement privé et favorisé une certaine croissance économique.

Le commissaire général de l’office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, Filippo Grandi (à gauche), passant devant une affiche du dictateur syrien Bashar el-Assad lors de sa visite dans la Vieille Ville d’Alep, dans le nord de la Syrie, le 1ᵉʳ février 2017. (Crédit : George Ourfalian/AFP)

Malgré des progrès modestes, à la fin de la décennie, le pays était toujours considéré comme sous-développé et trop agraire pour une économie moderne. Le secteur pétrolier continuait de dominer les exportations syriennes, représentant près de la moitié du commerce extérieur. Par ailleurs, l’activité économique était fortement concentrée dans deux villes seulement. Damas et Alep, soulignant ainsi les disparités criantes entre les zones urbaines et rurales.

La guerre civile a ensuite plongé l’économie dans une crise sans précédent. Le chômage de masse, le déplacement de millions de personnes et l’effondrement de secteurs d’exportation clés en raison des sanctions, de l’instabilité et des dégâts causés aux infrastructures ont plongé le pays dans une chute libre budgétaire.

Entre 2011 et 2014, le PIB par habitant en Syrie est tombé à seulement 600 dollars par an, soit bien en dessous même de celui de la bande de Gaza et du Liban.

Au cours des dernières années de la guerre, Assad semblait dépendre fortement des revenus générés par la production et la vente de captagon, une amphétamine puissante et dangereuse qui aurait rapporté jusqu’à 5 milliards de dollars par an à la Syrie.

Un employé d’un bureau de change empilant des billets syriens, à Damas, le 16 avril 2025. (Crédit : Louai Beshara/AFP)

Au cours de la dernière année du régime Assad, la livre syrienne a perdu environ 140 % de sa valeur et l’inflation annuelle a grimpé à 100 %. Selon des estimations récentes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de l’UNICEF, entre 70 % et 90 % des Syriens vivaient sous le seuil de pauvreté, dont environ 25 % dans des conditions d’extrême pauvreté.

« La Syrie est un pays dévasté après quinze ans [de guerre civile] » a déclaré Zisser.

« Le redressement sera un processus long. Mais c’est une lueur d’espoir au bout du tunnel, qui redonne espoir à la population et au régime. Le pays est en faillite, chaque dollar compte. »

Israël est favorable à la stabilité mais reste sur ses gardes à l’égard de Sharaa

Sharaa invoque les interdictions de la loi islamique pour justifier l’arrêt de la vente de stupéfiants et entend désormais revitaliser l’économie syrienne en augmentant les exportations de pétrole et de gaz et en développant d’autres secteurs.

Selon Zisser, la levée des sanctions et la relance de l’économie pourraient jouer un rôle crucial dans la stabilisation du régime. Il a souligné que l’extrême pauvreté rurale avait été l’un des facteurs déclencheurs de la guerre civile.

« Le pays a connu plusieurs années de grave sécheresse, qui ont entraîné l’effondrement de l’agriculture », a-t-il expliqué.

« En conséquence, les régions les plus touchées sont devenues le point de départ du soulèvement contre le régime d’Assad. Ce n’était pas la seule cause, mais c’était le facteur déclencheur immédiat. »

Un enfant devant un magasin détruit par les bombardements de l’armée syrienne, dans le centre d’Idlib, dans le nord de la Syrie, le 27 février 2012. (Crédit : Rodrigo Abd/AP)

« Quand quelque chose commence à générer des revenus, certaines personnes en profitent, puis d’autres suivent, et progressivement, le soutien au régime augmente », a ajouté Zisser.

En général, Israël considère la stabilité politique dans les pays voisins comme un élément positif, car il a un intérêt à long-terme à ce que le calme et la stabilité règnent en Syrie. La guerre civile syrienne a créé un terreau fertile pour la montée des éléments extrémistes qui, en l’absence d’autorité centrale, se sont emparés de territoires et ont accru leur pouvoir, menaçant Israël et alimentant le terrorisme mondial, tel que le groupe terroriste sunnite État islamique (EI).

Néanmoins, d’après un responsable israélien cité par l’Associated Press, lors de sa visite à la Maison Blanche le mois dernier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait demandé à Trump à ce que les sanctions soient maintenues.

Les autorités israéliennes se sont abstenues de tout commentaire officiel sur l’intention des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à gauche) s’exprimant aux côtés du président américain Donald Trump lors d’une réunion, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 7 avril 2025. (Crédit : Kevin Dietsch/Getty Images via AFP)

Sharaa dirigeait auparavant le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie. Des responsables du régime ont été impliqués dans plusieurs actes violents, dont certains graves, visant des groupes minoritaires dans le pays, notamment un massacre de la minorité alaouite.

Israël a pris des mesures directes contre le régime pour protéger les Druzes, qui ont également été pris pour cible, et a averti qu’il pourrait aller plus loin. Le ministre de la Défense, Israel Katz, a qualifié Sharaa de « terroriste djihadiste issu de l’école d’Al-Qaïda qui commet des atrocités contre des civils ».

Les décideurs politiques avaient également envisagé de lever les sanctions comme un atout majeur pour aider à conclure le pacte de normalisation tant attendu entre Israël et la Syrie dans le cadre des Accords d’Abraham, levier auquel Trump a, au contraire, renoncé sans contrepartie.

Selon la Maison Blanche, Trump a exhorté Sharaa à adhérer aux Accords d’Abraham lors de leur rencontre.

Le président américain Donald Trump (à droite) serrant la main du président par intérim syrien Ahmed al-Sharaa (à gauche) à Ryad, le 14 mai 2025. (Crédit : Bandar al-Jaloud/Palais royal saoudien/AFP)

Peu avant, le 7 mai, la Syrie avait officiellement confirmé la tenue de pourparlers indirects avec Israël, visant, selon certaines sources, à « éviter une perte de contrôle » dans la région.

Depuis, les deux parties n’ont fourni aucune mise à jour officielle sur les négociations. Mais si Israël et la Syrie finissent par se rapprocher, les entreprises israéliennes pourraient également bénéficier de la levée de ces sanctions.

Selon la chaîne publique israélienne Kan, des personnalités de Damas ont récemment approché des entrepreneurs israéliens afin de les encourager à investir en Syrie. Le groupe de représentants officiels et d’hommes d’affaires a déclaré être intéressé par « la mise en place des bases d’une infrastructure commerciale israélo-syrienne », selon Kan.

Leçons tirées de l’Iran et de l’Arabie saoudite

Les parallèles historiques suggèrent que la levée partielle ou totale des sanctions internationales peut rapidement générer des gains économiques importants. L’expérience de l’Iran après l’accord nucléaire de 2015 – connu sous l’acronyme JCPOA – illustre parfaitement ce point.

Après que la communauté internationale a levé les sanctions sévères imposées au pays en échange d’un plafonnement de l’enrichissement de l’uranium en janvier 2016, l’Iran a connu un bref essor économique : le PIB a augmenté de 13,4 % entre 2016 et 2017, et les exportations de pétrole vers l’Europe ont bondi de 10 % à 36 %.

Cependant, cette croissance a été de courte durée. En mai 2018, l’administration Trump s’est retirée de l’accord et a de nouveau imposé des sanctions. En 2020, les exportations de pétrole iranien sont tombées à moins de 400 000 barils par jour, contre plus de 2,5 millions en 2017, et son PIB a diminué de moitié par rapport à son niveau de 2017.

Une étude réalisée en 2017 par l’Institute for National Security Studies (INSS) a souligné que l’Iran était confronté à des obstacles structurels internes tels qu’un taux de chômage élevé, des problèmes monétaires instables et une bureaucratie inefficace, et ce même pendant la période précédant les sanctions. De plus, le soutien persistant de l’Iran au terrorisme continue de dissuader les investisseurs.

Des Iraniens faisant leurs courses, dans l’ancien Grand Bazar de Téhéran, le 11 juillet 2016. (Crédit : Atta Kenare/AFP)

Le cas de l’Iran met en évidence une leçon essentielle : pour qu’une reprise soit durable, il faut que les sanctions soient levées d’une part, et que le climat des affaires soit favorable et exempt d’obstacles internes et internationaux d’autre part.

Les premiers signaux envoyés par le nouveau régime syrien sont encourageants à cet égard. En décembre, Reuters rapportait que les responsables syriens avaient fait part aux chefs d’entreprise de leur intention de mener une politique de libre marché fondée sur la concurrence ouverte. Cette vision placerait la Syrie aux côtés de pays du Golfe comme l’Arabie saoudite, combinant les valeurs islamiques et les modèles économiques occidentaux.

Des personnes marchant dans une rue commerçante bordée de bâtiments effondrés, détruits pendant la guerre civile syrienne, dans la ville d’Alep, au nord de la Syrie, le premier jour du ramadan, le 1ᵉʳ mars 2025. (Crédit : Omar Haj Kadour/AFP)

« Ce ne sera pas un régime socialiste ; ils s’orientent vers un modèle capitaliste, à l’image de l’Arabie saoudite », a déclaré Zisser.

« Cela correspond aux intérêts de la Syrie. Il s’agit du modèle d’un État islamique ouvert à l’Occident sur le plan économique. En ce sens, il n’y a aucune contradiction. »

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