Israël en guerre - Jour 534

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L’armée délivrera la pilule du lendemain pour réduire le nombre d’IVG

Cette initiative vient s'ajouter à d'autres services assurés par l'armée pour prévenir des grossesses non-désirées

Photo d'illustration : une commandante de l'armée israélienne lors d'une cérémonie de prestation de serment de recrues, toutes des femmes, le 18 février 2015 (Crédit : Unité du porte-parole de l'armée israélienne/Flickr)
Photo d'illustration : une commandante de l'armée israélienne lors d'une cérémonie de prestation de serment de recrues, toutes des femmes, le 18 février 2015 (Crédit : Unité du porte-parole de l'armée israélienne/Flickr)

L’armée israélienne veut commencer à fournir la pilule contraceptive d’urgence aux soldates pour tenter de faire baisser le nombre d’IVG au sein des troupes féminines.

Selon des chiffres rendus publics par la radio militaire, 839 soldates se sont faites avorter l’année dernière, ce qui a coûté à Tsahal – qui paie l’ensemble de la procédure – environ 4 millions de shekels.

Une source de l’armée impliquée dans les soins médicaux délivrés aux soldats a expliqué au Times of Israel que la pilule du lendemain serait dorénavant disponible via la médecine militaire, au cas par cas.

L’armée assure d’ores-et-déjà divers services qui visent à prévenir les grossesses non-désirées ou à les gérer.

« C’est l’un des aspects de la santé des soldats », a expliqué la source, qui a demandé à conserver l’anonymat. « L’éducation en fait partie, et ce de manière significative ».

En plus des programmes d’éducation, les soldates peuvent obtenir jusqu’à trois mois de pilule contraceptive en une seule fois.

Des préservatifs sont également proposés à l’achat sur toutes les bases, et les femmes peuvent demander la pose d’un stérilet durant tout leur service militaire, qui sera enlevé lorsqu’elles le quitteront. Tous les coûts médicaux sont pris en charge par l’armée.

Des préservatifs (Crédit : CC BY Robert Elyov/Flickr)

Malgré les démarches de sensibilisation, il y a toujours des incidents qui n’ont pas été prévus, a ajouté la source – comme par exemple un préservatif troué.

Les soldates qui tombent enceintes peuvent appeler un centre d’appel qui fonctionne 24 heures sur 24 et offre un soutien discret pendant le processus qui mène à l’avortement, une procédure qui exige également l’approbation des panels du ministère de la Santé.

« Il y a un grand nombre d’implications. L’objectif est que personne ne soit mis au courant et qu’on puisse s’en occuper dans les meilleurs délais – pas le commandant, pas la famille », a poursuivi la source. « C’est mieux ».

Le chiffre de 839 avortements chez les soldates – 730 sont pris en charge par l’armée – montre une baisse de 16 % depuis 2014, année où il y en avait eu 1 000.

La source a noté qu’il n’y avait aucune preuve pour affirmer que les femmes tombent davantage enceintes pendant leur service militaire.

Israël a toujours adopté un positionnement progressiste sur la question de l’avortement, permettant à certaines femmes qui font face à des urgences médicales, ou aux victimes de viol ou de violences de recevoir des indemnités pour mettre un terme à leur grossesse. Les femmes âgées de moins de 20 ans ou de plus de 40 ans ont également droit à des aides financières pour une IVG, indépendamment de la cause.

Hors de ces régulations, les femmes peuvent réclamer un avortement pour différentes raisons, qu’il s’agisse d’une menace émotionnelle ou mentale causée par la grossesse; ou du célibat de la future mère. Toutes les femmes qui désirent mettre un terme à une grossesse doivent se présenter devant une commission de trois membres pour présenter leur cas. 98 % des demandes sont approuvées.

En 2014, Israël a augmenté les aides financières pour l’avortement, offrant aux citoyennes l’une des couvertures de l’IVG les plus libérales au monde. Le ministère de la Santé a inclus la gratuité de l’avortement pour les femmes âgées de 20 à 33 ans dans sa « corbeille santé », qui regroupe l’ensemble de médicaments et services auxquels tous les citoyens israéliens ont droit dans le cadre du système de soins national. Aucune raison médicale n’est nécessaire pour procéder à une IVG.

Selon les estimations faites à ce moment-là, cette corbeille qui venait d’être amendée devait coûter à l’Etat environ 16 millions de shekels.

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