Le Hezbollah vise des Israéliens avec des lasers ; l’armée lance des boules puantes
Des membres du groupe terroriste ont visé des habitants de Metoula ; sans réaction de l'ONU, l'armée a largué des paquets anti-émeutes malodorants sur les auteurs de ces actes
Des membres du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah ont harcelé les Israéliens en les éblouissant avec des faisceaux laser dirigés vers la frontière, ce qui a incité l’armée à riposter en lançant un nouvel assaut sur les sens.
Pendant un certain temps, des terroristes du Hezbollah ont pointé des lasers sur la ville frontalière israélienne de Metoula, ciblant les conducteurs et les personnes marchant à l’extérieur, et faisant même entrer les faisceaux dans les maisons, a rapporté la Douzième chaîne mercredi.
De nombreuses plaintes ont été déposées. En outre, les habitants se sont plaints d’explosions bruyantes et du déversement d’eaux usées près de la frontière, a révélé le reportage. Le conseil local a abordé la question avec l’armée et les unités de surveillance de l’ONU qui patrouillent dans la région, mais aucune mesure n’a été prise.
Tsahal a finalement décidé de régler le problème et a commencé à larguer des boules puantes sur les opérateurs de laser, mettant apparemment fin à leurs agissements.
Dans une vidéo diffusée par la chaîne, on peut voir deux personnes à côté d’une voiture qui semblent pointer un laser du Liban vers Israël. Quelques instants plus tard, un objet tombe du ciel et atterrit près d’eux, éclaboussant le sol. Les deux personnes remontent immédiatement dans le véhicule et quittent les lieux.
Les « bombes » contiennent le même matériau que celui utilisé dans « l’eau de putois » déployé par la police israélienne, un composé chimique nauséabond initialement développé pour être utilisé contre les émeutiers palestiniens. La police utilise un canon à eau pour arroser les émeutiers avec ce spray. Ce produit a également été utilisé contre des émeutiers israéliens.
Le reportage a été diffusé dans un contexte de tensions croissantes à la frontière nord.
Mercredi, les services de sécurité de Tsahal et de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet ont déclaré qu’ils soupçonnaient le Hezbollah, soutenu par l’Iran, d’être à l’origine d’une explosion sur une autoroute du nord d’Israël, qui a grièvement blessé un homme en début de semaine.
Le terroriste présumé a été abattu sur la frontière libanaise plusieurs heures après l’attaque, qui a eu lieu lundi. Il portait une ceinture d’explosifs.