Israël en guerre - Jour 432

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Le Qatar confirme des pourparlers indirects entre Israël et le Hamas

Le diplomate qatari Muhammad al-Amadi affirme que Doha insiste pour que le blocus soit levé dans le cadre de toute solution concernant l'enclave

De jeunes hommes se déplacent à bord d'une charrette tirée par un âne pendant les affrontements entre les manifestants palestiniens et les soldats israéliens à l'est de la ville de Gaza, le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, le 29 juin 2018. (AFP PHOTO / MAHMUD JAMBON)
De jeunes hommes se déplacent à bord d'une charrette tirée par un âne pendant les affrontements entre les manifestants palestiniens et les soldats israéliens à l'est de la ville de Gaza, le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, le 29 juin 2018. (AFP PHOTO / MAHMUD JAMBON)

L’envoyé spécial du Qatar à Gaza a confirmé dimanche l’existence de pourparlers indirects entre Israël et le Hamas sur la résolution des tensions naissantes et d’une crise humanitaire dans l’enclave côtière.

« L’administration américaine est au courant des pourparlers », a déclaré Muhammad al-Amadi à l’agence de presse chinoise Xinhua, lors de sa visite à Gaza.

Sa déclaration est la première confirmation officielle des pourparlers entre le Hamas et Israël, bien que les négociations pour un cessez-le-feu à long terme et la levée du blocus aient longtemps été rapportées officieusement dans la presse israélienne et palestinienne.

Al-Amadi a déclaré qu’aucun accord n’avait été conclu, mais que les pourparlers étaient en cours. Il n’a pas dit qui assurait la médiation des pourparlers, bien que le Qatar et l’Égypte soient considérés comme deux acteurs majeurs dans les négociations.

Al-Amadi, qui est le représentant officiel de la famille royale du Qatar chargé de la reconstruction de la bande de Gaza, a confirmé que les États-Unis ont présenté un plan de grands projets d’infrastructure dans la bande de Gaza visant à remédier au manque d’eau potable, d’électricité, à un taux de chômage élevé et à d’autres maux qui affligent l’enclave sous blocus lors d’un récent voyage de Jared Kushner, gendre du président américain Donald Trump, et de l’envoyé spécial de Washington, Jason Greenblatt.

Mohammed Al-Emadi (Capture d’écran YouTube)

« Nous avons exigé la levée du blocus de Gaza, qui a connu trois guerres… nous avons souligné aux Américains et aux Israéliens la nécessité d’y parvenir, et nous travaillons sur cette question, mais jusqu’à présent nous n’avons obtenu aucun résultat », a déclaré M. al-Amadi à l’agence chinoise.

Israël a exigé que le Hamas, l’organisation terroriste qui dirige la bande, libère les prisonniers israéliens et rendent les dépouilles de deux soldats, et procède à une démilitarisation dans le cadre de tout accord visant à assouplir le blocus.

Les pourparlers ont eu lieu alors même que les tensions à la frontière israélienne de Gaza ont considérablement augmenté au cours des derniers mois, au milieu des manifestations de masse et du lancement de centaines de ballons et de cerfs-volants incendiaires en Israël. Les frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont augmenté en réaction, de même que les tirs contre les Palestiniens qui tentent de franchir la clôture de la frontière.

Al-Amadi a déclaré que ni Israël ni le Hamas ne souhaitaient une autre guerre.

« Nous cherchons une solution permanente aux problèmes de Gaza et nous voulons empêcher toute nouvelle guerre contre l’enclave », a-t-il indiqué à Xinhua.

Des pompiers éteignent un incendie dans un champ causé par des cerfs-volants pilotés par des Palestiniens depuis la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël, le 5 juin 2018. (Yonatan Sindel/Flash90)

Israël affirme que son blocus est nécessaire pour empêcher la contrebande d’armes ou d’autres matériels qui pourraient être utilisés pour construire des infrastructures militaires,

En 2007, le Hamas a pris le contrôle de Gaza aux mains de l’Autorité palestinienne basée en Cisjordanie, qui est dominée par le parti rival du Fatah. Plusieurs tentatives de réconciliation entre le Hamas et le Fatah ont échoué.

L’Autorité palestinienne, qui a refusé de rencontrer Kushner et Greenblatt en juin, rejetterait toute proposition qui aiderait le Hamas à renforcer son emprise sur la bande de Gaza, affirmant que toute la question palestinienne doit être résolue dans son ensemble.

« Nous n’interviendrons pas sans le consentement et la présence de l’Autorité palestinienne », a déclaré al-Amadi à Xinhua.

Le diplomate qatari, qui fait régulièrement la navette entre Doha et Gaza, entretient de bonnes relations avec Israël et le Hamas.

« Je suis en contact avec de hauts responsables et des agences israéliennes et les relations sont excellentes « , a déclaré M. al-Amadi au Times of Israel lors d’une interview l’année dernière, une première de la part d’un représentant officiel du Qatar avec la presse israélienne.

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