Le quartier le plus riche d’Israël à 5 km du quartier le plus pauvre du pays
Quatre des cinq quartiers les plus favorisés au niveau socio-économique se trouvent dans le secteur de Tel Aviv. Les plus nécessiteux sont largement ultra-orthodoxes
![Des immeubles d'appartements de luxe dans le quartier de Park Tzameret à Tel Aviv, le 24 août 2015. (Crédit : Miriam Alster/Flash90) Des immeubles d'appartements de luxe dans le quartier de Park Tzameret à Tel Aviv, le 24 août 2015. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)](https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2019/08/F150824MA100-e1566020298938-640x400.jpg)
Le quartier le plus favorisé d’Israël et le quartier le plus nécessiteux se trouvent à moins de cinq kilomètres de distance l’un de l’autre, selon des statistiques officielles diffusées jeudi.
Les chiffres émis par le Bureau central des statistiques – sur la base de données de 2015 – classent les quartiers de tout le pays sur la base de leurs indicateurs socio-économiques.
Sept quartiers figurent dans le groupe socio-économique le plus élevé et 92 dans le plus bas.
Le quartier le plus favorisé est celui de Park Tzameret à Tel Aviv, qui accueille un certain nombre de résidences d’appartement de luxe.
Ramat Elhanan, qui se situe dans la ville voisine de Bnei Brak, est quant à lui, le quartier le plus pauvre en termes d’indicateurs socio-économiques. Majoritairement ultra-orthodoxe, il est régulièrement classé comme l’un des plus nécessiteux de l’Etat juif.
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Le deuxième quartier le plus riche après Park Tzameret est Tzahala, qui se trouve également à Tel Aviv, suivi par le quartier de Denia de Haïfa, dans le nord du pays.
Le Bureau central des statistiques a fait savoir qu’après Ramat Elhanan, le deuxième quartier le plus défavorisé se trouvait dans la zone située autour de Yad Eliyahu à Tel Aviv, suivi par Kiryat Harama et Ramat Hatanaim à Beit Shemesh, Mea Shearim à Jérusalem et Kiryat Degel HaTorah, un quartier de l’implantation de Modiin Illit, en Cisjordanie.
En plus de Yad Eliyahu, tous les quartiers présentant les chiffres les plus bas au niveau socio-économique sont ultra-orthodoxes à une écrasante majorité.
La note socio-économique qui a été établie par le Bureau central a été obtenue par 14 mesures différentes, parmi lesquelles le niveau d’éducation, la constitution démographique et les chiffres de l’emploi.