Le siège de l’ADL à New York visé par une menace à la bombe
Les forces de l’ordre ont conclu que la menace n’était “pas crédible” ; Greenblatt affirme que l’association ne sera pas dissuadée de combattre le racisme et l’antisémitisme
Le siège de l’Anti-Defamation League (ADL) à New York a reçu mercredi matin une menace à la bombe. Il s’agit de la dernière institution juive à être visée pendant une vague de menaces similaires.
Jonathan Greenblatt, directeur exécutif de l’ADL, a déclaré que l’organisation avait pris au sérieux la menace anonyme, mais que les forces de l’ordre ont conclu qu’elle n’était « pas crédible ».
« Ce n’est pas la première fois que l’ADL a été ciblée, et cela ne nous dissuadera pas de nos efforts pour combattre l’antisémitisme et la haine contre les personnes de toutes races et de toutes religions », a déclaré Greenblatt dans un communiqué.
La menace contre l’ADL a eu lieu au lendemain de menaces à la bombe proférées contre au moins 10 centres communautaires juifs, entraînant l’évacuation de nombres d’entre eux.
This morning @ADL_national received a bomb threat. We're just one of many #Jewish groups that has been targeted. More below. pic.twitter.com/2DI5JUCIY1
— Jonathan Greenblatt (@JGreenblattADL) February 22, 2017
Mardi, une autre menace à la bombe a été envoyée par e-mail à un centre communautaire juif de San Diego.
Au total, plus de 60 menaces ont été reçues par des centres communautaires juifs de tous les Etats-Unis depuis janvier.
C’était la première menace visant l’ADL, et elle a été proférée un jour après que l’association a rejoint d’autres organisations juives pour appeler le président américain Donald Trump à soutenir par des actes sa condamnation, longtemps attendue, de l’antisémitisme.
« Heureux que le président affirme que l’antisémitisme est horrible. A présent, nous avons besoin que la Maison Blanche partage ses projets sur comment le ‘stopper’. L’ADL est prête à aider », a écrit Greenblatt sur Twitter mercredi.