Le soutien de Biden à Israël lui attire de nouveaux partisans, chez lui et en Israël
Bombardé d'excuses et de marques de soutien de Républicains autrefois critiques, Biden est également salué en Israël par ceux qui ne lui épargnaient aucune critique
WASHINGTON (JTA) – Fred Zeidman est depuis longtemps à la tête de l’American Jewish Committe et depuis presque aussi longtemps, il critique Joe Biden. Il soutient Nikki Haley, l’ex-ambassadrice auprès des Nations unies, qui souhaite le renverser.
Il est donc plus que surprenant qu’il ait fait l’éloge du discours prononcé par Biden avant de s’envoler pour Israël, la semaine dernière.
« Je me suis dit : ‘Je ne vais rien dire de mal de ce type’ », a déclaré Zeidman à la Jewish Telegraphic Agency. « C’est sans doute le discours le plus authentique et le plus passionné que j’aie jamais entendu de la part d’un président américain en exercice. »
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Zeidman est loin d’être le seul Juif de droite à avoir été conquis par Biden, ces deux dernières semaines, car le président a témoigné d’un soutien inconditionnel à Israël dans sa guerre contre le Hamas, lancée suite à l’invasion meurtrière du groupe terroriste, le 7 octobre dernier, qui a fait 1 400 morts, des milliers de blessés et quelque 200 otages à Gaza. 2 500 terroristes se sont introduits en territoire israélien sous un déluge de roquettes – des milliers – tirées sur des villes israéliennes.
La grande majorité des personnes tuées par ces hommes armés qui se sont emparés de communautés frontalières étaient des civils, hommes, femmes, enfants et personnes âgées. Des familles entières ont été exécutées chez elles et plus de 260 ont été massacrées avec une brutalité inouïe lors d’un festival de musique en plein air.
« Bien que j’aie été, et reste, profondément critique à l’égard de l’administration Biden, je dois dire que le soutien moral, tactique, diplomatique et militaire qu’elle a apporté à Israël ces derniers jours est exceptionnel », a déclaré sur X, anciennement Twitter, David Friedman, qui fut l’ambassadeur de Donald Trump en Israël.
Extrêmement apprécié en Israël
En Israël, où Trump était très apprécié, la cote de popularité de Biden a grimpé en flèche. Un commentateur de la Quatorzième chaîne israélienne, de droite, et qui n’avait jamais ménagé Biden depuis son élection, s’est adressé à lui quatre jours après l’attaque.
« Pardonnez-nous, pour toutes les choses dures que nous avons dites et tout ce que nous avons pensé », a déclaré le commentateur, Shay Goldin. « Merci, Monsieur le Président, vraiment, merci, merci. »
Pour ceux qui sont depuis longtemps du côté de Biden, son soutien à Israël n’est pas une surprise. Sa relation avec Israël ne date pas d’hier et il a souvent exprimé son affection pour ce pays.
« Il comprend ce qu’est le sionisme », explique David Makovsky, membre du Washington Institute for Near East Policy et ex-membre de l’administration Obama spécialiste de la question de la paix israélo-palestinienne. « Il comprend ce qu’est et représente Israël. Il dit qu’aucun Juif n’est en sécurité si Israël n’existe pas, ce qui est précisément ce que postule le sionisme, à savoir que les Juifs apatrides sont sans défense. »
Pourtant, dans un climat politique hautement polarisé, la bonne foi pro-israélienne de Biden a souvent été balayée d’un revers de main par la droite. La communauté pro-israélienne des États-Unis et les autorités israéliennes ont dédaigné la politique moyen-orientale de l’ancien président Barack Obama, dont Biden a été le vice-président. Ils estimaient que l’accord d’Obama avec l’Iran mettait Israël en danger. De nombreux Républicains se sont moqués de l’âge et des faiblesses de Biden, affirmant qu’ils étaient la preuve de son incapacité à être président, à 80 ans. Même ceux qui n’avaient rien à lui reprocher se sont inquiétés de l’emprise des progressistes critiques d’Israël sur le Parti Démocrate.
Tout ce qu’a fait Biden depuis le 7 octobre dernier semble avoir dissipé toutes ces inquiétudes. Juste après l’attaque, il s’est entretenu avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et a mis en garde les ennemis d’Israël de ne pas profiter de sa vulnérabilité. Deux jours plus tard, il a fait illuminer la Maison Blanche aux couleurs du drapeau israélien, affirmant : « Il ne s’agit pas d’une tragédie lointaine ».
Le lendemain, il s’est adressé à la nation, qualifiant l’attaque de « mal à l’état pur ».
Biden a demandé à ses agents de liaison juifs d’informer la communauté juive, notamment des mesures prises pour protéger les Juifs américains. Il s’est personnellement rendu à un briefing de la Maison Blanche destiné aux dirigeants juifs et a déclaré faire tout ce qui était en son pouvoir pour faire libérer les otages.
Il a envoyé son Secrétaire d’État, Antony Blinken, en tournée au Moyen-Orient pour témoigner de son soutien à Israël et obtenir l’appui d’alliés régionaux. Il a également envoyé deux porte-avions dans la région.
« Mon message à tout État ou tout acteur hostile qui envisagerait de s’en prendre à Israël reste le même qu’il y a une semaine : ne le faites pas. Vraiment pas. Sous aucun prétexte », a déclaré Biden mercredi dernier.
Il a tenu ces propos depuis Israël, où il a effectué un voyage éclair. En l’espace de moins de 12 heures, il a assisté à une réunion du gouvernement, rencontré et réconforté des survivants de l’attaque et prononcé un discours passionné dans lequel il a décrit les étapes du deuil juif.
Il a effectué ce déplacement au moment-même où se sont multipliés les appels à stopper les bombardements israéliens sur Gaza, conçus pour éradiquer le Hamas.
Dans le magazine conservateur Commentary, Seth Mandel a félicité Biden pour avoir résisté à ces appels, relayés au sein de son propre parti. « Tout, dans le discours de Biden aujourd’hui et son comportement général… suggèrent qu’il prend pour acquis que l’offensive terrestre est inévitable et qu’il n’a pas l’intention de sauver le Hamas », a déclaré Mandel.
Rejetant les critiques généralisées à l’égard d’Israël, Biden a déclaré à son arrivée à Tel Aviv qu’il croyait Israël lorsqu’il disait que l’explosion de l’hôpital de Gaza était la faute de terroristes islamistes.
Il l’a redit avec insistance lors du discours donné depuis le Bureau ovale, jeudi soir, signe d’une préoccupation particulière. « J’ai le cœur brisé à l’idée de toutes ces vies palestiniennes perdues, notamment celles causées par l’explosion d’un hôpital de Gaza, qui n’a rien à voir avec les Israéliens », a-t-il déclaré.
Dans ce discours, il a déclaré que les attaques contre Israël et l’Ukraine étaient des attaques contre la démocratie et appelé le Congrès à autoriser la mise à disposition de plusieurs milliards de dollars de fonds pour la défense d’Israël.
« Il s’en est remarquablement bien sorti », estime Zeidman.
Une photo de Biden, accompagnée d’un énorme « Merci, M. le président », a été installée sur un panneau d’affichage en surplomb de l’autoroute Ayalon, à Tel Aviv.
Moshe Lion, maire de Jérusalem et membre du parti de droite Likud, a fait décorer les monuments de Jérusalem de drapeaux israéliens et américains. Il a déclaré par voie de communiqué que cette démarche visait à rendre honneur à la visite de Biden, même si le président n’avait pas prévu de venir à Jérusalem.
« Depuis le début du conflit, le président nous soutient, aide Israël et parle avec force et efficacité des atrocités qui ont eu lieu dans le Sud et des menaces que font peser sur nous nos ennemis dans le Nord », a déclaré Lion. (L’armée israélienne se bat contre le Hezbollah, groupe terroriste basé au Liban et qui, comme le Hamas, est soutenu par l’Iran.)
L’émission satirique israélienne « Eretz Nehederet » a diffusé un sketch repris de la blague que s’échangent les Israéliens sur les réseaux sociaux : les Israéliens ont besoin d’un leader, et c’est Biden, pas Netanyahu.
La visite éclair de Biden, la vive empathie dont il a fait preuve dans son discours, avant de partir, et ses visites aux victimes et héros des attentats du 7 octobre sont venues combler un manque en Israël, quelque chose que n’ont pas fait les autorités, explique Tal Schneider, journaliste politique du Times of Israël qui suit de près l’élection présidentielle américaine de 2024.
« Les gens sont sous le choc, mais tout cela leur a fait chaud au cœur. Ils se sont sentis réconfortés. Beaucoup de gens m’ont dit : »C’est la première fois que nous voyons un vrai chef’, parce qu’ici, depuis le début de la guerre… Ils ne comprennent rien à l’empathie. »
« Ici, le gouvernement n’a pas l’air de s’en soucier vraiment », dit-elle, faisant allusion au mécontentement de la population envers Netanyahu et à son sentiment que, non content de ne pas avoir empêché l’attaque, il est aux abonnés absents depuis. « C’est une vraie figure paternelle, vous voyez ce que je veux dire ? », suggère-t-elle à propos de Biden.
« Il est venu à notre secours, avec toute la puissance américaine. »
Toute cette histoire a redoré le blason de Biden en Israël, estime Amir Tibon, journaliste pour le journal israélien libéral Haaretz dont le père a sauvé sa famille, le 7 octobre dernier, et qui a rencontré le président américain la semaine passée.
« Ces dernières années, la plupart des Israéliens ont entendu des choses plutôt désobligeantes envers Biden, notamment en raison de son âge avancé », a écrit Tibon dans Haaretz. « Ceux qui ont eu l’honneur de le rencontrer mercredi après-midi ont vu les choses d’une autre manière, celle de l’expérience et de la sagesse. » Tibon a dit de Biden qu’il était le « dirigeant sioniste le plus important au monde ».
« Un extraordinaire courage moral »
Sur le plan domestique également, la vision que ses détracteurs ont de lui a changé.
« Dans un monde qui prétend qu’Israël n’a pas le droit d’exister, et encore moins de se défendre, Biden a fait preuve d’un courage moral extraordinaire à un moment clé, malgré les critiques de son propre parti », a déclaré par voie de communiqué le rabbin Avrohom Gordimer, président du Cercle rabbinique de la Coalition pour les valeurs juives, groupe orthodoxe de droite qui critique sans relâche les politiques démocrates.
« Ce qu’a fait le président depuis le massacre est le signe tangible du soutien indéfectible du peuple américain à l’État juif et des valeurs communes au cœur des relations entre les États-Unis et Israël », a déclaré Shari Dollinger, co-directrice exécutive de Chrétiens unis pour Israël, un groupe très critique des politiques démocrates, dans un texto.
Un rabbin de la communauté orthodoxe de Woodmere, dans l’État de New York, repaire de partisans juifs de Trump, a sollicité et remis 18 000 lettres de remerciement à Biden.
Les voix de droite non juives ont également été conquises par Biden. « Je pense qu’on s’en souviendra comme de l’un des meilleurs, sinon le meilleur, discours de toute sa présidence », a déclaré Brit Hume, commentateur sur Fox News, après le discours depuis le Bureau ovale. « Il a montré une grande force, particulièrement ces derniers jours, en se rendant en Israël et en faisant ce qu’il a fait une fois sur place. »
Certains Républicains demeurent sceptiques, voire hostiles. Trump continue de dire qu’il ferait mieux que Biden pour protéger Israël (même s’il s’est aliéné les Israéliens en faisant l’éloge du Hezbollah et en reprochant aux autorités israéliennes l’offensive du Hamas). Le sénateur du Texas Ted Cruz, évoquant des divergences politiques avec l’administration Biden sur la question des fonds destinés à l’aide humanitaire palestinienne et d’un accord avec l’Iran au sujet des otages, reproche à Biden d’être à la tête de « l’administration anti-israélienne la plus systématique et véhémente de tous les temps ».
Même les conservateurs juifs qui font l’éloge de Biden en ce moment, à commencer par Zeidman, Friedman et Mandel, restent vigilants. Zeidman aimerait que Biden dise plus ouvertement que l’Iran est le grand orchestrateur de ces attaques.
« Ce qui m’inquiète un peu, c’est qu’il n’a pas encore mentionné l’Iran », dit-il. (Les assistants de Biden ont déclaré que l’Iran portait une part de responsabilité dans la mesure où il finance et entraîne le Hamas, mais ils n’ont pas encore vu de preuves directes de l’implication de l’Iran.)
Par le passé, les Républicains ont cherché des motifs pour attaquer Biden sur la question de la politique américaine envers Israël. Une histoire qui revient constamment décrit sa rencontre avec le défunt Premier ministre Menahem Begin. Selon l’article, écrit par un confident de Begin juste après la mort de l’ancien Premier ministre en 1992, soit dix ans après les faits, Biden aurait crié sur Begin et menacé de suspendre l’aide à Israël si Begin n’arrêtait pas la construction des implantations.
Selon cette source, Begin aurait dit lors de leur rencontre, en 1982, dans une salle du Capitole des Etats-Unis : « Ne nous menacez pas d’une réduction de l’aide ».
« Pensez-vous que parce que les États-Unis nous prêtent de l’argent, ils ont le droit de nous dire ce que nous devons faire ? Nous sommes reconnaissants de cette aide, mais rien ne justifie que nous fassions l’objet de menaces. Je suis fier d’être juif. J’ai trois mille ans de culture derrière moi, ce ne sont pas des menaces qui vont m’effrayer. »
A ceci près que, selon un témoin de la réunion, cela ne s’est pas tout à fait passé comme ça : Biden, qui était fermement pro-Israël, a demandé à Begin comment il comptait faire passer les politiques israéliennes controversées. Celui qui était alors sénateur ne critiquait pas ces politiques, mais Begin, réputé pour son caractère ombrageux, l’a pris comme tel, explique Mike Kraft, qui faisait à l’époque partie du personnel de la commission des relations étrangères du Sénat.
« Cela n’avait vraiment rien d’hostile ou de critique, mais Begin s’est emporté contre lui », s’est souvenu Kraft lors d’une interview, la semaine passée.
« Il s’agissait d’une question neutre », hasarde alors Kraft à l’attention des personnes présentes dans la salle. « Begin a continué à s’emporter. J’ai le souvenir que d’autres personnes regardaient autour d’elles, se demandant ce qui se passait. » Il glousse en y repensant.
Au fil des ans, la Coalition juive républicaine a recyclé encore et encore cette échange Begin – Biden, notamment dans un message sur Facebook en 2019, juste après que Biden a annoncé son intention de se présenter contre Donald Trump.
Pourtant, la semaine passée, son PDG, Matt Brooks, a fait l’éloge de Biden dans les colonnes du New York Times, deux semaines avant que les principaux candidats Républicains à la présidence ne s’adressent aux donateurs du RJC lors de sa conférence annuelle à Las Vegas.
« Cela peut sembler surprenant, mais dans l’ensemble, le président a fait montre d’une solidarité incroyable, d’un soutien indéfectible à Israël à un moment critique », a déclaré Brooks au Times. « Allons-nous ergoter sur quelques divergences politiques, sur la complicité de l’Iran, par exemple ? Bien sûr. Mais dans l’ensemble, le peuple américain et la communauté internationale ont vu un président qui a aidé Israël. (Brooks a refusé de s’exprimer dans les colonnes de la JTA, renvoyant à son interview dans le Times.)
Il y a encore la célèbre histoire de Golda Meir et Biden. Lorsque Joe Biden s’est exprimé lors de la fête organisée par l’ambassade d’Israël à l’occasion de la fête de l’indépendance, en 2015, il savait que l’anecdote était désuète – il la raconte depuis 42 ans – mais il malgré tout tenu à la raconter.
« Je vais conclure – et mes amis se moquent de moi et j’imagine que Ron le fera aussi », a déclaré celui qui était alors vice-président, jetant un coup d’œil à l’ambassadeur israélien de l’époque, Ron Dermer. « Je vais vous raconter l’histoire de ma rencontre avec Golda Meir. »
Il y a eu des rires complices, en cette douce soirée d’avril, dans l’auditorium Andrew Mellon, face au National Mall. Les journalistes des médias juifs, qui suivaient Biden depuis des années, se sont regardés et se sont versé un autre verre de vin. Biden fait quasi-systématiquement allusion à sa rencontre avec Golda Meir, lorsqu’il s’adresse à un public juif.
Les circonstances de l’histoire sont désormais bien connues de tous : à l’automne 1973, il était alors tout jeune sénateur du Delaware, âgé d’à peine 30 ans. Elle était la Première ministre déjà âgée que l’on connait, fumant cigarette sur cigarette. Il lui a fait part de son sentiment que les ennemis d’Israël étaient sur le point d’entrer en guerre. Elle semblait elle aussi pessimiste. (La guerre du Kippour allait surprendre Israël quelques jours plus tard.) Elle lui a demandé s’il voulait poser pour une photo. Ils sont sortis de son bureau.
« Elle m’a dit : ‘Sénateur, vous avez l’air bien inquiet’ ». « Je lui ai dit : « Eh bien, mon Dieu, Madame la Première ministre », et je me suis retourné pour la regarder. J’ai dit : « Tout ce que vous racontez… » « Elle m’a dit : « Oh, ne vous tracassez pas. » « Je croyais qu’elle ne disait ça qu’à moi. Elle a dit : « Nous avons une arme secrète dans notre conflit avec les Arabes. Voyez-vous, nous n’avons nulle part où aller. »
Le discours de 2015 visait à apaiser les tensions entre son patron, le président américain Barack Obama, et le patron de Dermer, Netanyahu, au sujet de l’accord nucléaire iranien qu’Obama négociait cette année-là. C’est cette tension qui a permis à ce discours de passer à la postérité.
Vers la fin du discours, il y a eu cette sorte de prophétie, faite par un vice-président et accomplie par le même homme devenu président : l’Amérique apporterait sa puissance militaire au secours d’Israël, si nécessaire.
« La chose la plus admirable à votre sujet, c’est que vous ne nous avez jamais demandé de nous battre pour vous », a-t-il déclaré en 2015. « Mais je vous promets que si vous étiez attaqués et submergés, nous nous battrions pour vous. »
Biden a répété l’histoire de Golda – qui remonte maintenant à 50 ans – plus d’une fois depuis le 7 octobre dernier. Et désormais, la citation qu’il attribue à Meir est gravée sur le mur d’un café à Tel Aviv, avec sa signature et celle de Meir.
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