Israël en guerre - Jour 532

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Les bailleurs de fonds et les formateurs iraniens du Hamas visés par des sanctions US

Les contrôles se concentrent sur le soutien financier de Téhéran au groupe terroriste de Gaza, dont les responsables de la Force Al-Qods du CGRI, accusés de former les terroristes du Hamas

Des Palestiniens emmenant un civil israélien kidnappé, au centre, du kibboutz Kfar Aza dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023. (Crédit : Hatem Ali/AP)
Des Palestiniens emmenant un civil israélien kidnappé, au centre, du kibboutz Kfar Aza dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023. (Crédit : Hatem Ali/AP)

Les États-Unis ont intensifié vendredi leurs efforts pour mettre fin au financement du groupe terroriste palestinien du Hamas, en annonçant une deuxième série de sanctions à l’encontre de personnes et d’organisations liées au groupe terroriste depuis qu’il a lancé l’attaque terroriste meurtrière contre Israël le 7 octobre, qui a fait plus de 1 400 morts, pour la plupart des civils.

Les nouvelles sanctions soulignent le rôle de l’Iran dans la fourniture d’un soutien financier, logistique et opérationnel au Hamas, a déclaré le bureau du contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor américain dans un communiqué.

Parmi les personnes visées figurent un représentant du Hamas en Iran et des membres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Ces sanctions ont été annoncées alors que le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, se rendait à Londres pour obtenir le soutien de la Grande-Bretagne, l’un des plus proches alliés des États-Unis, à la campagne visant à tarir les sources de financement du Hamas, que les deux pays considèrent comme une organisation terroriste.

« L’action entreprise aujourd’hui souligne l’engagement des États-Unis à démanteler les réseaux de financement du Hamas en déployant nos pouvoirs de sanctions anti-terroristes et en travaillant avec nos partenaires mondiaux pour empêcher le Hamas d’exploiter le système financier international », a déclaré Adeyemo.

Parmi les personnes visées figurent Khaled Qaddoumi, décrit comme un agent de liaison entre le Hamas et le gouvernement iranien, ainsi qu’Ali Morshed Shirazi et Mostafa Mohammad Khani, des responsables de la Force Al-Qods du CGRI, accusés d’avoir formé et aidé des terroristes du Hamas.

Les forces de sécurité israéliennes dans une rue fermée au public où un appartement a été touché par un tir de roquette des terroristes palestiniens de la bande de Gaza, le 25 octobre 2023. (Crédit : Ahmad Gharabli/AFP)

Les États-Unis ont également sanctionné un certain nombre d’organisations, dont l’organisation iranienne Bonyad Shahid, également connue sous le nom de Fondation des martyrs. Les autorités américaines ont déclaré que ce groupe, qui est affilié au groupe terroriste du Jihad islamique palestinien, achemine des millions de dollars par l’intermédiaire de l’association caritative al-Ansar, basée à Gaza, pour les familles de terroristes.

Cette pratique « sert en fin de compte d’outil de recrutement pour des activités terroristes », ont déclaré les États-Unis.

Les sanctions gèlent tous les avoirs basés aux États-Unis qui sont détenus ou contrôlés par les personnes et les organisations citées. Elles bloquent également les transactions financières avec les personnes désignées et interdisent de leur fournir des fonds, des biens et des services.

La majeure partie du financement international des groupes terroristes de Gaza provient de l’Iran, qui a sponsorisé le Hamas à hauteur de 100 millions de dollars par an et le Jihad islamique palestinien à hauteur de dizaines de millions, selon le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Le Hamas a également reçu plus de 1,5 milliard de dollars du Qatar au cours de la dernière décennie. Ces fonds sont officiellement destinés à couvrir les salaires des fonctionnaires, l’achat de carburant et les transferts aux familles pauvres, mais le groupe terroriste déduit une partie des paiements et la conserve pour ses propres opérations.

Des Palestiniens recevant des paiements d’aide financière du Qatar dans un bureau de poste de la ville de Gaza, le 27 juin 2020. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)

Israël a accusé à plusieurs reprises l’Iran d’être un élément clé de l’attaque coordonnée du Hamas contre Israël, au cours de laquelle des terroristes ont franchi la frontière pour mener un assaut barbare contre les communautés voisines, tuant plus de 1 400 personnes et en prenant au moins 233 otages. La grande majorité des personnes tuées lorsque les terroristes se sont emparés des communautés frontalières étaient des civils, notamment des bébés, des enfants et des personnes âgées. Des familles entières ont été exécutées dans leurs maisons et plus de 260 ont été massacrées lors d’un festival en plein air, souvent au milieu d’actes d’ une horrible brutalité de la part des terroristes.

Israël affirme que sa guerre contre le Hamas vise à détruire l’infrastructure du groupe terroriste soutenu par l’Iran et s’est engagé à démanteler le groupe terroriste après les massacres. Tsahal a appelé les Gazaouis à évacuer le nord de la bande de Gaza vers le sud, tout en intensifiant les frappes dans la zone de la ville de Gaza.

Gianluca Pacchiani a contribué à cet article.

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