Israël en guerre - Jour 350

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Les cérémonies de Lag BaOmer à Meron annulées suite aux attaques du Hezbollah

Tsahal demande à la police d’empêcher les fidèles de se rendre sur la tombe du rabbin ; un incendie a été déclenché dans une ville du nord suite à un tir de roquette depuis le Liban

Les Juifs haredim célébrant Lag BaOmer, au mont Meron, le 8 mai 2023. (Crédit : David Cohen/Flash90)
Les Juifs haredim célébrant Lag BaOmer, au mont Meron, le 8 mai 2023. (Crédit : David Cohen/Flash90)

Le commandement du Front intérieur de Tsahal a déclaré jeudi qu’il annulait les célébrations de Lag BaOmer sur le mont Meron, prévues à la fin du mois, à la suite d’une nouvelle évaluation de sécurité.

Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran a attaqué le mont Meron, situé à environ huit kilomètres de la frontière libanaise, à plusieurs reprises depuis le début de la guerre, tirant d’importants barrages de roquettes sur la montagne, ainsi que des missiles guidés sur la base israélienne de contrôle du trafic aérien qui se trouve au sommet de la montagne.

L’armée a demandé à la police d’empêcher les fidèles de se rendre sur la montagne entre le 24 et le 27 mai, date du pèlerinage annuel.

Aucun autre changement n’a été apporté aux instructions destinées aux civils dans la région, a déclaré Tsahal.

En temps normal, des dizaines de milliers de Juifs pratiquants se rendre sur la tombe du rabbin Shimon Bar Yochai sur la montagne pendant Lag BaOmer, bien que les festivités soient plus modestes depuis 2022, à la suite d’un mouvement de foule survenu lors du pèlerinage de l’année précédente, au cours de laquelle 45 personnes ont été tuées.

L’annonce de Tsahal jeudi est intervenue alors que le groupe terroriste Hezbollah a lancé de multiples attaques à la roquette et au drone sur le nord d’Israël tout au long de la journée.

Plusieurs de ces roquettes ont déclenché un incendie dans la communauté frontalière de Shlomi, selon Tsahal. Des pompiers ont été envoyés pour éteindre le feu.

En réponse à ces attaques, l’armée a déclaré tôt jeudi que des avions de chasse israéliens avaient frappé des bâtiments et d’autres infrastructures appartenant au Hezbollah dans les villes de Kafr Kila, Alma ash-Shab et Yaroun, dans le sud du Liban. Quelques heures plus tôt, Tsahal avait déclaré que des avions de chasse avaient frappé un bâtiment utilisé par le Hezbollah à Ayta ash-Shab.

Plus tôt dans la journée de jeudi, des sources de sécurité libanaises ont indiqué à Reuters qu’une frappe aérienne israélienne dans le sud du Liban aurait tué quatre membres du Hezbollah. À la suite de cette frappe, le Hezbollah a annoncé la mort de trois membres tués « sur la route de Jérusalem », terme qu’il emploie pour désigner les agents tués lors de frappes israéliennes.

L’attaque présumée a eu lieu au lendemain de la mort d’un soldat israélien dans une attaque au mortier et au missile, revendiquée par le Hezbollah, contre une position de l’armée dans la région de la communauté de Malkia, dans le nord du pays.

Depuis le 8 octobre, les terroristes du Hezbollah attaquent presque quotidiennement les villes et les positions militaires israéliennes situées le long de la frontière. Le groupe affirme qu’il agit ainsi pour soutenir Gaza dans la guerre déclenchée par les attaques terroristes du Hamas dans le sud d’Israël.

Des volutes de fumée se dégagent lors d’une frappe israélienne dans le village frontalier d’Odaisseh, au sud du Liban, le 8 mai 2024. (Crédit : Rabih Daher/AFP)

Les affrontements à la frontière ont fait neuf morts civils du côté israélien, ainsi que 14 soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a identifié 294 membres tués par Israël au cours des accrochages actuels, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 59 autres membres d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils ont été tués.

Israël a menacé d’entrer en guerre pour forcer le Hezbollah à s’éloigner de la frontière s’il ne recule pas et continue à faire peser des menaces sur les communautés du nord du pays, où quelque 70 000 personnes ont été évacuées pour se mettre à l’abri des combats.

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