Israël en guerre - Jour 375

Rechercher

Les mouvements d’extrême droite en Europe ‘pour les Nuls’

La percée historique de l'AfD en Allemagne a fait couler beaucoup d'encre

Un partisan du parti nationaliste de l'AfD brandit une pancarte disant "Protégeons la constitution de [l'attaque de] Merkel" alors que la chancelière allemande s'exprime lors d'un rassemblement de campagne électorale de son parti chrétien du CDU à Bitterfeld, en Allemagne, le 29 août 2017. (Crédit : Odd Andersen/AFP)
Un partisan du parti nationaliste de l'AfD brandit une pancarte disant "Protégeons la constitution de [l'attaque de] Merkel" alors que la chancelière allemande s'exprime lors d'un rassemblement de campagne électorale de son parti chrétien du CDU à Bitterfeld, en Allemagne, le 29 août 2017. (Crédit : Odd Andersen/AFP)

Panorama des principaux partis d’extrême droite dans l’Union européenne, après la percée historique, aux élections législatives allemandes, de l’AfD, qui s’est imposé comme la troisième force politique du pays.

Formation populiste anti-migrants, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) a raflé 12,6 % des suffrages.

Le mouvement est le premier parti de la droite dure à faire son entrée au Bundestag depuis 1945.

France

Après une campagne axée sur la sortie de l’euro, le rétablissement des frontières et l’immigration, la candidate du Front national, Marine Le Pen, s’est qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle en mai dernier, avec un score inédit pour le FN (7,6 millions de voix, 21,3 %).

Elle a été ensuite battue par le centriste Emmanuel Macron, avec 33,9 % des suffrages.

Aux législatives qui ont suivi, le FN a échoué à constituer un groupe à l’Assemblée nationale, tout en y envoyant huit députés.

Fragilisée par des dissensions internes, Marine Le Pen a depuis entrepris une « refondation » du parti, dont son bras droit Florian Philippot vient de claquer la porte.

Florian Philippot lors de la présentation du programme présidentiel du FN, à Paris, le 19 novembre 2011. (Crédit : Gauthier Bouchet/CC BY-SA 3.0/WikiCommons)
Florian Philippot lors de la présentation du programme présidentiel du FN, à Paris, le 19 novembre 2011. (Crédit : Gauthier Bouchet/CC BY-SA 3.0/WikiCommons)

Pays-Bas

Le Parti pour la liberté (PVV) anti-islam de Geert Wilders est devenu en mars dernier la deuxième force du Parlement néerlandais, derrière les Libéraux, avec 20 sièges sur 150.

Le mouvement créé en 2006 reste ostracisé par les autres formations politiques. Les négociations en vue de constituer un gouvernement de coalition sont toujours dans l’impasse.

-Marine Le Pen et Geert Wilders (Crédit : AFP)
-Marine Le Pen et Geert Wilders (Crédit : AFP)

Bulgarie

Arrivés troisièmes aux législatives de mars 2017 au sein d’une coalition « Patriotes unis », les nationalistes bulgares ont fait leur entrée en mai au gouvernement où ils ont obtenu deux postes de vice-Premier ministre, deux ministères, ainsi que plusieurs portefeuilles de vice-ministres.

Hostiles à la minorité turque et Rom, aux immigrés et aux homosexuels, les « Patriotes unis » s’affichent toutefois pro-UE et pro-Otan.

Autriche

Qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle de décembre 2016, le candidat du FPÖ, Norbert Hofer, a échoué à devenir le premier président d’extrême droite d’un Etat de l’UE.

A quelques semaines des législatives anticipées du 15 octobre, le FPÖ (Parti de la liberté d’Autriche), qui compte actuellement 38 députés, était crédité de la deuxième ou de la troisième place dans les sondages.

S’il a mis en veilleuse ses voix les plus eurosceptiques depuis le Brexit, le parti a renoué avec des slogans ouvertement xénophobes à l’approche du scrutin.

Le candidat à la présidentielle du Parti Liberté autrichien (FPO) d'extrême-droite, Norbert Hofer, le 20 mai 2016. (Crédit : Joe Klamar/AFP)
Le candidat à la présidentielle du Parti Liberté autrichien (FPO) d’extrême-droite, Norbert Hofer, le 20 mai 2016. (Crédit : Joe Klamar/AFP)

Italie

La Ligue du Nord, vieux mouvement sécessionniste, s’est transformée en un parti anti-euro et anti-immigrés.

Début décembre 2016, il a milité avec succès pour le « non » au référendum sur une révision de la Constitution, entrainant la chute du gouvernement de Matteo Renzi.

A la peine pour s’implanter dans le Sud, la Ligue du Nord a obtenu 18 sièges à la Chambre des députés lors des législatives de 2013.

Slovaquie

Notre Slovaquie (LSNS), parti néo-nazi lancé en 2012, a tiré profit de la crainte des migrants pour faire en mars 2016 son entrée au Parlement, avec 14 sièges sur 150.

Grèce

Aube dorée (AD) a conforté, à la faveur de la crise migratoire, sa place de troisième parti du pays, aux législatives de septembre 2015, avec 6,99 % et 18 députés. Un élu a depuis fait défection.

AD rejette le qualificatif de néo-nazi et se veut « un mouvement nationaliste » défenseur de « la race blanche ». Tous ses chefs sont jugés depuis avril 2015 pour appartenance à une bande criminelle.

Le porte-parole du parti néo nazi Aube dorée s'adresse à la foule réunie devant le Parlement en soutien à leu chef dont l'immunité di^lomatique a été levée (Crédit : AFP)
Le porte-parole du parti néo nazi Aube dorée s’adresse à la foule réunie devant le Parlement en soutien à leu chef dont l’immunité di^lomatique a été levée (Crédit : AFP)

Suède

Les Démocrates de Suède (SD) ont réalisé une percée historique en septembre 2014 en devenant la troisième force du pays (13% des voix). Ils comptent 48 sièges au Parlement sur 349.

Créé en 1998, ce parti nationaliste et anti-immigration, dont les racines puisent aux sources du mouvement néo-nazi, a pris ses distances avec les groupuscules racistes et violents, très actifs dans les années 1990.

Belgique

Le Vlaams Belang (VB, Intérêt flamand), qui prône l’indépendance de la Flandre, occupe depuis juin 2014 trois des 150 sièges à la Chambre des représentants. En net recul, il a vu son électorat siphonné par le parti nationaliste Nouvelle alliance flamande (N-VA).

Hongrie

Le Jobbik (Mouvement pour une meilleure Hongrie) est la deuxième force du Parlement avec 24 députés. Face à la ligne dure anti-immigration et autoritaire du Premier ministre conservateur Viktor Orban, le parti a remisé les slogans violemment racistes et antisémites de ses débuts pour se recentrer sur la corruption, la santé, l’éducation.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban en conférence de presse à Budapest, le 4 juillet 2017. (Crédit : Attila Kisbenedek/AFP)
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban en conférence de presse à Budapest, le 4 juillet 2017. (Crédit : Attila Kisbenedek/AFP)

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.