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Les signaux GPS perturbés à l’aéroport Ben Gourion

Selon la radio de l'armée, la Russie est "responsable" des problèmes liés au GPS ; selon d'autres, la perturbation pourrait être liée aux activités militaires russes en Syrie

Une vue de l'aéroport Ben-Gurion près de Lod, le 8 mai 2018 (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Une vue de l'aéroport Ben-Gurion près de Lod, le 8 mai 2018 (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Les signaux GPS dans l’espace aérien israélien sont perturbés depuis trois semaines, a déclaré jeudi un porte-parole du gouvernement, les médias locaux suggérant que la Russie pourrait être à l’origine du problème.

Le phénomène déconcerte les autorités qui n’ont pas détecté sa source. Il a contraint les aéroports à modifier certaines procédures d’atterrissage, a déclaré un porte-parole de l’Autorité israélienne des aéroports (IAA).

Les contrôleurs aériens ont demandé aux avions de ne pas se fier au GPS pour atterrir et à utiliser les instruments de navigation, « et à aucun moment il n’y a eu d’incident de sécurité lié à la perturbation du GPS », a déclaré l’IAA dans un communiqué.

La Fédération internationale des associations de pilotes de ligne a publié sur son site internet plus tôt cette semaine qu’elle avait reçu « de nombreuses informations de pilotes selon lesquels ils auraient perdu le signal GPS dans les environs de l’aéroport international Ben Gurion », le principal aéroport civil d’Israël.

Selon la radio de l’armée, la Russie est « responsable » des problèmes liés au GPS, bien que rien n’indique qu’il s’agissait d’un acte intentionnel. Selon d’autres médias, la perturbation pourrait être liée aux activités militaires russes en Syrie voisine.

Un porte-parole de l’ambassade de Russie n’a pas pu être contacté pour commenter les informations, mais les médias israéliens ont cité l’ambassade qualifiant ces informations de « fake news ».

Amos Yadlin (Crédit : Flash90)

S’exprimant à la radio de l’armée, Amos Yadlin, ancien commandant de l’armée de l’air israélienne, a déclaré qu’il pouvait s’agir de « dommages collatéraux » d’une cyber-bataille dans la région.

L’armée israélienne n’a pas fourni davantage d’informations, affirmant que le problème relevait du domaine civil et que ses opérations n’étaient pas affectées.

Le ministère des Communications a organisé jeudi après-midi des consultations urgentes. Des représentants de l’aviation civile et militaire participeront aux consultations.

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