Israël en guerre - Jour 565

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Liberman critique Smotrich, qui veut revenir à la loi de la Torah, et Gabbay

Le chef de Yisrael Beytenu a condamné l'élu de la droite dure, qui a affirmé que son parti "souhaite restaurer le système de justice de la Torah"

Avigdor Liberman (au centre), leader de Yisrael Beytenu, tient une conférence de presse avec ses collègues du parti après la dissolution de la Knesset, et avant les nouvelles élections, à Tel Aviv le 30 mai 2019. (Flash90)
Avigdor Liberman (au centre), leader de Yisrael Beytenu, tient une conférence de presse avec ses collègues du parti après la dissolution de la Knesset, et avant les nouvelles élections, à Tel Aviv le 30 mai 2019. (Flash90)

Le dirigeant de Yisrael Beytenu Avigdor Liberman a attaqué lundi le député Bezalel Smotrich, qui a déclaré vouloir que le système judiciaire israélien soit conforme à la loi religieuse juive.

Smotrich a suscité la controverse après avoir affirmé que le pays devrait aspirer à être gouverné comme « au temps du roi David » et ajouté que son parti, l’Union des partis de droite, « souhaite restaurer le système judiciaire de la Torah ».

Après le limogeage de la ministre de la Justice Ayelet Shaked par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, Smotrich a demandé à occuper le poste par intérim jusqu’aux élections du 17 septembre. Ces derniers mois, avant l’échec des pourparlers de coalition, il avait insisté pour que Netanyahu lui remette le portefeuille de la justice, mais le Premier ministre envisagerait de le confier à Yariv Levin, député du Likud.

« Israël ne deviendra pas un Etat halakhique », a assuré lundi Benjamin Netanyahu.

« Écoutez ce que Smotrich, un candidat au poste de ministre de la Justice, a dit », a indiqué Liberman aux membres de son parti lors d’une réunion de Yisrael Beytenu. Smotrich est un député à la ligne dure, favorable aux implantations.

« Ce ne sont plus des propos venant d’un jeune des collines délirant, mais une déclaration d’intention » a-t-il dénoncé, faisant référence aux ultra-nationalistes de Cisjordanie. « Nous empêcherons cela, nous ne tendrons pas la main à ces efforts. La loi juive est une part importante et essentielle du système judiciaire israélien, mais la loi israélienne ne peut pas devenir celle de la Torah. »

Le député Bezalel Smotrich, de l’Union des partis de droite, prend la parole lors de Yom Yeroushalayim à la yeshiva Mercaz Harav à Jérusalem, le 2 juin 2019. (Aharon Krohn/Flash90)

Liberman s’en est également pris au président du Parti travailliste Avi Gabbay, qui s’est livré à des tractations de coalition secrètes la semaine dernière lors desquelles il aurait poussé Benjamin Netanyahu à enregistrer une vidéo dans laquelle il promet de ne jamais coopérer avec Liberman.

La Knesset a voté mercredi sa dissolution, entraînant de nouvelles élections en septembre, Netanyahu n’ayant pas reçu à former une coalition. Les négociations avec Liberman n’aboutissant pas, le Premier ministre avait rencontré en secret Avi Gabbay et lui avait fait une proposition.

L’accord Netanyahu-Gabbay n’avait finalement rien donné, mais les informations au sujet de leur rencontre ont finalement été révélées.

Vendredi, la Douzième chaîne avait rapporté que Netanyahu avait laissé Gabbay le filmer promettant de ne jamais s’associer avec Liberman, craignant que le n°1 du Likud ne l’utilise pour faire pression sur Liberman et que ce dernier rejoigne la coalition.

Avi Gabbay, chef du Parti travailliste à Tel Aviv, le 10 janvier 2019. (Crédit : Gili Yaari/Flash90)

« Avi Gabbay, en tant que fonctionnaire public, devrait avoir le courage de montrer au public tout ce qu’il a enregistré au cabinet du Premier ministre », a déclaré Liberman.

Gabbay a riposté, tweetant qu’il était d’accord pour divulguer la vidéo à la condition « que vous révéliez en échange à la nation israélienne pourquoi et qui a versé trois millions dollars à votre fille, Michal, lorsqu’elle avait 21 ans ».

Dans une série d’enquêtes de la police menées sur deux décennies — qui avait conduit un procureur général à recommander le dépôt de chefs d’accusation de corruption mais pas de mise en examen —, Liberman a été soupçonné de maintenir des liens avec – et de continuer à en tirer illégalement profit à travers plusieurs sociétés écrans – des entreprises privées qu’il a créées avant d’entrer en politique. Sa fille — aujourd’hui âgée de 24 ans et multimillionnaire — a été nommée PDG d’une de ces entreprises.

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