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L’Iran a saisi un pétrolier dans le Golfe persique

Les Gardiens de la révolution sont montés à bord d'un navire sous pavillon étranger qui, affirment les autorités, transporterait clandestinement 11 millions de litres de fuel

Illustration : Une vedette des Gardiens de la révolution iranienne se déplace dans le golfe Persique tandis qu'un pétrolier est vu en arrière-plan, le 2 juillet 2012. (Crédit : AP Photo/Vahid Salemi, File)
Illustration : Une vedette des Gardiens de la révolution iranienne se déplace dans le golfe Persique tandis qu'un pétrolier est vu en arrière-plan, le 2 juillet 2012. (Crédit : AP Photo/Vahid Salemi, File)

Un pétrolier naviguant sous pavillon étranger a été saisi dans le Golfe persique, lundi, par les Gardiens de la révolution islamique iraniens. Les responsables ont indiqué qu’il transportait clandestinement des millions de litres de fuel, ont fait savoir les médias locaux.

Le premier magistrat de la province d’Hormozgan, Mojtaba Ghahremani, a précisé que les forces des Gardiens de la révolution étaient montées à bord du vaisseau et qu’elles avaient découvert qu’il transportait une cargaison de onze millions de litres de pétrole.

La capitaine du navire et les membres d’équipage ont été placés en détention le temps de l’enquête, a-t-il ajouté.

Il n’a pas précisé le nom du bateau, ou sous quel pavillon naviguait ce dernier.

Les forces navales iraniennes ont récemment arrêté un certain nombre de navires qui transportaient clandestinement du pétrole dans les voies maritimes du Golfe, selon les médias iraniens. Le Golfe persique est un lieu de transit majeur emprunté pour les livraisons de pétrole dans le monde entier.

L’Iran tente de mettre un terme aux transports clandestins très nombreux de pétrole et de fuel vers les États du Golfe, que ce soit par voie maritime ou par voie terrestre, a indiqué Reuters. Ces trafics sont survenus alors que la devise de la république islamique a plongé sous la pression des sanctions américaines qui ont été imposées après l’effondrement de l’accord sur le nucléaire qui avait été conclu en 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales.

Sous l’administration Trump, les États-Unis s’étaient retirés du JCPOA, le Plan d’action global commun, en 2018. L’accord avait permis d’alléger les sanctions imposées par les Américains en échange d’une réduction du programme nucléaire iranien.

L’administration Trump avait rétabli dans la foulée des sanctions et la république islamique avait réagi en abandonnant un grand nombre des engagements pris dans le cadre de l’accord. Des pourparlers entamés pour redonner vie au JCPOA moribond ont échoué.

La devise iranienne, le rial, a depuis plongé, atteignant une valeur historiquement basse.

Dans un autre incident survenu au début du mois, le ministère iranien des Affaires étrangères avait fait savoir que l’équipage de l’un des deux pétroliers grecs saisis par les Gardiens de la révolution, au mois de mai, avait été remplacé par sa compagnie.

Les forces iraniennes avaient pris possession des navires dans le Golfe quelques jours après une annonce faite par la Grèce qui avait fait savoir qu’elle livrerait aux États-Unis le pétrole iranien qu’elle avait découvert dans un pétrolier russe.

Le vaisseau russe, le Pegas, avait été immobilisé par la Grèce sur demande des États-Unis – qui ont imposé des sanctions particulièrement dures sur l’Iran, et en particulier sur ses exportations de pétrole.

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