Israël en guerre - Jour 561

Rechercher

L’Iran annonce avoir formellement répondu à la lettre de Trump

Transmise via le sultanat d’Oman, cette réponse dont le contenu reste confidentiel intervient alors que Washington maintient sa politique de "pression maximale" contre Téhéran

Illustration : Le président américain Donald Trump répondant aux journalistes alors qu'il arrive à la Maison Blanche après avoir pris la parole à la Conservative Political Action Conference (CPAC), à Washington, le 22 février 2025. (Crédit : John McDonnell/AP)
Illustration : Le président américain Donald Trump répondant aux journalistes alors qu'il arrive à la Maison Blanche après avoir pris la parole à la Conservative Political Action Conference (CPAC), à Washington, le 22 février 2025. (Crédit : John McDonnell/AP)

L’Iran a formulé une réponse à la lettre envoyée par le président américain Donald Trump et appelant Téhéran à des pourparlers sur le nucléaire, a indiqué jeudi le chef de la diplomatie iranienne à l’agence officielle Irna.

« Cette réponse officielle comprend une lettre dans laquelle notre position à propos de la situation actuelle et de la lettre de M. Trump a été pleinement expliquée à l’autre partie », a souligné Abbas Araghchi, ajoutant que le courrier a été transmis au sultanat d’Oman, qui sert généralement d’intermédiaire entre l’Iran et les Etats-Unis, faute de relations diplomatiques.

M. Araghchi n’a précisé ni la nature de la réponse de l’Iran ni quand le courrier a été envoyé.

Donald Trump, qui avait retiré avec fracas en 2018 les Etats-Unis d’un accord international avec l’Iran lors de son premier mandat, se dit désormais ouvert au dialogue avec Téhéran pour encadrer ses activités nucléaires.

Le président américain a ainsi révélé début mars avoir écrit une lettre en ce sens aux dirigeants iraniens.

Donald Trump a en parallèle renforcé sa politique dite de « pression maximale » à l’encontre de l’Iran, avec des sanctions supplémentaires et la menace d’une action militaire en cas de refus de pourparlers.

Le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, le 26 mars 2025. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)

« Notre politique reste de ne pas négocier directement (avec les Etats-Unis) sous la pression maximale et les menaces d’action militaire, mais les négociations indirectes, telles qu’elles ont existé dans le passé, peuvent se poursuivre », a indiqué Abbas Araghchi.

Pays intermédiaires

Interrogé jeudi par des journalistes au sujet de la lettre iranienne, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a refusé d’émettre un commentaire, se contentant de déclarer que le président américain, à partir de la réponse de Téhéran, « (déciderait) de mesures » le cas échéant.

L’Iran et les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.

Mais les deux pays échangent indirectement par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran qui représente les intérêts américains en Iran.

Le sultanat d’Oman a également joué un rôle de médiateur dans le passé et le Qatar dans une moindre mesure. La lettre de Donald Trump a été remise à l’Iran par le biais des Emirats arabes unis.

L’Iran avait conclu en 2015 un accord avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Chine, Russie, Etats-Unis, France et Royaume-Uni) et l’Allemagne pour encadrer ses activités nucléaires.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, à droite, visite une exposition sur les réalisations nucléaires du pays, dans son bureau à Téhéran, en Iran, le 11 juin 2023. (Crédit : Bureau du guide suprême iranien, Via AP, File)

Les pays occidentaux soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran rejette ces allégations et affirme que son programme n’existe qu’à des fins civiles, notamment pour l’énergie.

Le texte offrait au pays un allègement des sanctions internationales en échange d’une limitation de ses ambitions nucléaires. L’Iran respectait ses engagements, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Mais en 2018, Donald Trump a retiré son pays de l’accord de manière unilatérale et rétabli les sanctions américaines.

Cette décision avait été notamment motivée par l’absence de mesures contre le programme balistique de l’Iran, perçu comme une menace par Washington.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.