Contrairement aux rumeurs, le Hamas est prêt à libérer 40 otages lors de la 1e phase de la trêve
Une source haut placée au sein du groupe terroriste palestinien du Hamas a démenti les récentes rumeurs selon lesquelles le groupe terroriste accepterait de libérer seulement 20 otages dans le cadre de la première phase d’un accord de trêve avec Israël.
Cette offre était en contradiction avec des informations antérieures selon lesquelles le groupe terroriste se disait prêt à libérer 40 otages israéliens vivants lors de cette première phase d’un accord de cessez-le-feu temporaire discuté au Caire.
La source du Hamas citée par le journal arabe Al-Araby Al-Jadeed, basé à Londres, a également démenti les spéculations selon lesquelles il ne resterait pas plus de 20 otages en vie, affirmant qu’au moins 30 responsables haut placés des forces de sécurité israéliennes étaient aux mains du groupe.
Aucun Israélien de haut rang vivant ne se trouverait entre les mains du Hamas, le seul officier supérieur, le colonel Asaf Hamami, étant déjà mort. Le Hamas considère par ailleurs tous les Israéliens en âge de combattre, c’est-à-dire ceux qui ont entre 18 et 50 ans, comme des soldats de l’armée israélienne, quel que soit leur statut.
« Il est évidemment impossible de déterminer le nombre exact de prisonniers en vie, mais ce qui est certain, c’est qu’il est plus élevé que les chiffres qui circulent dans la presse israélienne », a précisé la source du Hamas.
Cette dernière a affirmé à tort que le Hamas détiendrait une trentaine de « généraux et d’officiers du Shin Bet » capturés le 7 octobre, précisant qu’ils sont détenus dans des « lieux hautement sécurisés » et qu’il est « impossible de les approcher ».
La source a ajouté que le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, qui se serait retranché dans des tunnels depuis des mois et qui est la cible numéro un d’Israël, aurait quitté sa cachette pour inspecter les zones où le groupe terroriste a affronté Tsahal et qu’il se serait entretenu avec des dirigeants du Hamas à l’étranger pour leur fournir des « rapports de terrain » sur la « force et la solidité » du groupe terroriste.
Dans une interview accordée à Asharq News, basé à Dubaï, Khalil al-Hayya, un autre responsable du Hamas, a indiqué que le groupe terroriste avait fait preuve de « flexibilité » dans les négociations du Caire, réduisant de 500 à 50 le nombre de prisonniers palestiniens dont il exigeait la libération en échange de chaque « soldat » israélien (homme ou femme).
Al-Hayya a ajouté que le Hamas ne s’opposerait pas à ce stade à la création d’un État palestinien sur la base des frontières de 1967 comprenant la Cisjordanie et Gaza, ainsi que le retour des réfugiés palestiniens, mais il a souligné que l’accord ne serait que temporaire et a insisté sur le « droit historique des Palestiniens à toutes les terres de Palestine ».