Des habitants du Sud-Liban tentent de regagner leurs villages pour le deuxième jour consécutif

Des habitants du sud du Liban ont tenté de revenir dans leurs villages frontaliers sous la protection de l’armée libanaise, au lendemain de la mort de 24 d’entre eux par des tirs israéliens, selon des correspondants de l’AFP et un média d’État.
Un accord de cessez-le-feu entre le Liban et Israël, qui a mis fin à une guerre meurtrière, a été prolongé dimanche soir jusqu’au 18 février, Israël n’ayant pas retiré ses troupes du sud du pays à la date limite du 26 janvier comme prévu.
Des centaines d’habitants avaient défié dimanche l’armée israélienne pour tenter de retourner dans leurs villages dévastés sans attendre le retrait d’Israël.
Lundi matin, un correspondant de l’AFP a vu des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants, brandissant des drapeaux du Hezbollah, massés derrière un remblai de sable en attendant d’entrer dans leur village de Kfar Kila où l’armée israélienne est encore déployée.
Le ministère libanais de la Santé indique que de nouvelles « attaques de l’ennemi israélien alors que les citoyens tentent de retourner dans leurs villes » ont blessé deux personnes, dont un enfant, dans le village de Bani Hayyan plus tôt dans la journée.
Dans la ville de Bint Jbeil, qui commande l’entrée à plusieurs villages frontaliers, des partisans du Hezbollah distribuaient des portraits de son chef tué par Israël, Hassan Nasrallah, des pâtisseries et de l’eau aux voitures.